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m TOllTUES rALUDÎNES
V? GENRE. ÉMYDE. ~ £:MrS, Nobis.
CARACTÈRES. Pattes à cinq doigts, les postérieures
à quatre ongles seulement; plastron large, non mobile,
solidement articulé sur la carapace, garni de
douze Iliaques ; deux écailles axillaires et deux inguinales
; tête de grosseur ordinaire; queue longue.
A l'aide de ces caractères , on peut aisément distinguer les
Êmydes des autres genres de la même sous-famille des Élodites
Cryptodères. D'abord des Cistudes, des Cinosternes et
des Staiirotypes qui ont une ou deux portions de leur sternum
susceptible de mouvement; puis des Tètronjx dont le
cinquième doigt antérieur est dépourvu d'ongle ; ensuite des
Platjsternes qui ont non seulement une très longue queue,
et une plaque de plus de chaque côté du plastron , entre
l'axillaire et l'inguinale, mais encore une tete énorme relativement
à la grosseur de leur corps; enfin des Émjsaures,
que leur grande queue surmontée d'une crête, et la forme
en croix de leur sternum, ne laissent confondre avec aucune
autre Elodite.
Aux caractères génériques indiqués plus haut, on peut
encore ajouter les suivans, qui ne sont, il est vrai, que bien
secondaires; tels que le sternum tronqué en avant et échancré
triangulairement ou bilobe en arrière; la face antérieure
des bras, les talons et les dessus des poignets garnis d'écaillés
assez dilatées, plates, lisses et le'plus souvent imbriquées ;
tandis que les autres parties des membres, et même le cou
sont revêtus de petites écailles tuberculeuses, à l'exception
des genoux où il existe encore des scutelles polygones.
La peau qui recouvre les os du crâne et les cotés de la tête
postérieurement, laisse voir sur sa surface des impressions
Iméaires qui semblent la diviser en petits compartimens,
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OÛ ÉLODITES. G, ¿MrnE. 25o
dont la forme rappelle celle des plaques cornées qui revêtent
les mêmes parties chez les Chersiies, les Thalassites et quel-
([ues Élodites Pleurodères. Toutes les Émydes, sans exception
, ont vingt-cinq plaques marginales, savoir : une nuchale,
onze pailles latérales et une suscaudale double. Mais
parmi ces espèces, les unes ont la tête courte, les autres
l'ont au contraire allongée. Il en est dont les mâchoires sont
simples, tandis que d'autres les ont dentelées. Il y en a dont
le sternum s'articule presque de niveau avec la carapace,
tandis qu'on en rencontre un grand nombre qui ont le bouclier
inférieur plus ou moins abaissé relativement au supérieur,
suivant le degré de courbure verticale que présentent
les prolongemens latéraux ou les ailes sterno-costales. Tantôt
l'endroit où a lieu cette courbure du sternum est arrondi
, tantôt au contraire il est anguleux, ce qui produit
une sorte de carène de chaque côté du plastron.
Toutes les Émydes n'ont pas les membranes interdigitales
également développées; car chez les unes elles sont fort
courtes, tandis que chez les autres, elles dépassent même
quelquefois les ongles. Cependant nous n'avons pu employer
ces caractères pour établir des subdivisions dans ce genre,
comme nous l'avons fait pour les Tortues. Car il est évident
que, si d'un côté on plaçait les Émydes à mâchoires crénelées
ou dentelées, et d'un autre celles à mâchoires tranchantes
, on séparerait des espèces qui d'ailleurs se ressemblent
beaucoup. Il arriverait absolument la même chose, si
l'on prenait en considération le plus ou le moins d'étendue
des membranes natatoires, ou bien le degré de courbure du
plastron ou des ailes sterno-costales.
C'est pour cela que nous nous sommes décidés à partager
tout simplement les ^espèces du genre Émyde en quatre
groupes géographiques.
Dans le premier nous avons placé les deux espèces que
produit notre Europe. Ce sont les Émydes nommées Caspienne
et Sigriz.
Dans le second, les espèces Américaines qui ont avec les
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