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S42 TORTUES PALUDINES
obtus peu ouvert. Toutes ces plaques supportent d'assez larges
aréoles encadrées par des sillons concentriques bien marqués.
Le plastron en arrière n'atteint pas à l'extrémité de la carapace;
mais en avant, il est tout aussi long qu'elle: ici il est coupé carrément
, tandis que là il présente une échancrure en V. Les prolongeraens
latéraux sont anguleux , larges, allongés et très relevés.
Les plaques de la première paire sont fort étroites et
tnaugulaires; les brachiales sont tétragones, plus larges en arrière
qu'en avant; les fémorales sont quadrilatérales oblongues ; les
axillaireset les inguinales, triangulaires; les anales, oblongues,
représentent des losanges fort courts. Quant aux abdominales
et aux pectorales, la portion par laquelle elles tiennent au corps
du sternum est carrée, et celle qui s'avance sur les ailes est
pentagone. La tête est longue; le museau conique; la queue
courte et arrondie. Il y a des dentelures sur le bord des mâchoires.
Les membranes qui réunissent les doigts sont très développées.
COLORATION. Un brun foncé colore le centre des plaques de la
carapace; une teinte plus claire est répandue sur leur pourtour.
Le cou, la queue, le dessus de la tête et celui des membres offrent
un gris verdâtre. Le dessous du corps est d'une couleur jaune
sale; il se trouve une tache angulaire, plus foncée sur chacune
des placpies marginales.
PATRIE. Ce Tétronyx se trouve dans le même pays que son
congénère, c'est-à-dire aux Indes orientales.
Oôseri^aiiofis. Nous ne connaissons malheureusement cette espèce
que par la figure qu'en a donnée le général Hardwick. Néanmoins
nous avons presque la certitude qu'elle forme une espèce
bien distincte, et non une simple variété de l'Émyde Batagur du
même auteur, comme le croit M. Gray. Quant à cette Émyde
Batagur, elle se rapporte bien évidemment, selon nous, à notre
Te'trony* de Lesson.
OU ÉLODITES, G. PLATYSTERNE. 545
V H P GENRE. PLATYSTERNE.
STERNON, Gray.
PLAT YCARACTÈRES.
Tête cuirassée et trop grosse pour
p o u v o i r rentrer sous l a carapace; mâchoire supérieure
c r o c î i u e ; s ternum large, non mobi le, fixé solidement
à la carapace, à ailes courtes ; trois écailles sternoc
o s t a l e s ; cinq ongles aux pattes de devant; quatre
seulement à celles de derrière ; queue très longue,
é c a i l l e u s e , sans crête.
Les Platysternes ont, comme les deux genres précédens
et les Émysaures, le sternum d'une seule pièce et solidement
fixé au limbe de la carapace, ce qui suffit pour qu'on ne les
confonde point avec les Cistudes, les Cinosternes, ni les Staurotj
pes, dont une ou deux portions du plastron sont susceptibles
de mouvement. Outre qu'ils portent un ongle de
plus aux pieds de devant que les Tétronyx , ils se distinguent
de ceux-ci et des Émydes en ce que leur tête est
tout entière enveloppée d'une cuirasse cornée, et qu'elle est
trop grosse pour pouvoir rentrer sous la carapace ; en ce
que leur mâchoire supérieure est crochue; en ce que leurs
ailes "sternales sont plus courtes, placées horizontalement
et garnies sur leur bord latéral externe de trois écailles au
lieu de deux; enfin en ce que leur queue est, relativement,
beaucoup plus longue et garnie d'écaillés depuis une extrémité
jusqu'à l'autre. A l'égard des Émysaures, s'ils leur ressemblent
par le crochet que forme leur mandibule, par la
brièveté et l'horizontalité des prolongemens latéraux du
plastron, par la longueur de leur queue et la présence d'une
troisième écaille sterno-costale ^ ils en diffèrent en ce que
leur sternum n'est ni court ni étroit, et qu'ils n'ont qu'une
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