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558 TORTUES PALUDINES
2. LE STAUROTYPE MUSQUÉ. Siaurotjpus Odomius. Nob.
CàRACTÈnEs. Carapace ovale, entière, unie; onze plaqties
Sternales.
SYNONYMIE, Testudo pensylvanìca sterno immobili. Schoepr. Hist.
Test., ija^r. H 0, tab. 24, fig. B.
Testudo odorata.hd^iv. Hist. Kept., torn. 1, pag. 122.
Testudo odorata. Baud. Hist. Kept., torn. 2, pag. 189, tab. 24,
fig, 5.
Testudo glutinata. Daud. loc. cit., pag. 194, tab. 24, fig. 4.
Emys odorata. Schweigg. Prodr. Arch. Konigsb. torn. 1, pap-.
515 et 437, spec. 37,
La Tortue odorante. Bosc, Nouv. Diet. d'Hist. nat., torn. 54. T)a°-
267.
Terrapene odorata. Merr. Amph.,pag. 26, spec. 24.
Testudo Boscii. Merr. loc. cit. spec. 23.
Emys glutinata. Merr. loc. cit., pag. 24, spec. 12.
Cistudo odorata. Say, Journ. acad. nat. sc. Phil,, torn. 4, pac.
206 et 216, spec. 13.
Emys odorala. Harl. Araer. Herpet., pag-. 80.
Sternotherus odoratus. Bell, Zool. Journ., torn. 2, pag. 299,
spec. 3.
Sternotherus Boscii. Bell, loc. cit., spec. 4.
Testudo odorata. Leconte, Ann. Lyc. Nat. Hist^N. Y., torn. 3,
pag. 122, spec. 14.
Kinosternum odoratum. Ch. Bonap. Osservaz., sec. ediz. Re»-,
anim., pag. 168. Exclus. Kinost. Shawianum, Bell,Testudo pensylvanica
Var. Shaw. (Cinosternon scorpioides.)
Kinosternon odoratum. Gray, Synops. Kept., pag. 55, spec. 5.
DESCRIPTION.
FORMES. La largeur du test de cette espèce est le double de sa
hauteur, qui est contenue deux fois et demie dans sa longueur.
La figure du contour horizontal de la carapace est celle d'un
ovale oblong assez régulier. La ligne moyenne et longitudinale
du dos est généralement parcourue par une carène arrondie excessivement
basse. Le disque est légèrement comprimé sous la
première paire de plaques costales, mais il est arrondi à l'autre
OU ÉLODITES. G. STÀUROTYPE. 2. 55 9
bout. La seconde et la troisième écaille vertébrale sont ordinairement
planes, et quelquefois elles forment un peu la gouttière;
la première est très légèrement arquée d'avant en arrière, et les
deux dernières le sont beaucoup dans le même sens. Le cercle
limbaire est fort étroit, si ce n'est en arrière, où il offre une fois
plus de largeur que dans le reste de sa circonféi'ence; il est perpendiculaire
dans toutes ses parties. Les plaques qui le garnissent
sont au nombre de vingt-trois, savoir : une nuchale, deux uropygiales
et deux paires latérales toutes rectangulaires, excepté
la dernière dont les écailles à quatre côtés, comme les autres, ont
le bord supérieur curviligne et l'antérieur beaucoup plus étroit
que le postérieur. Quant à la plaque delà nuque, elle est excessivement
petite, à quatre pans. Les suscaudales, qui ont aussi quatre
angles, sont plus longues que larges et fort développées. Entre les
écailles de la carapace et celles du sternuni;, il existe cette différence
que les unes sont légèrement imbriquées, quand les autres
ne se touchent même pas. La première et la dernière vertébrale
ressemblent à des triangles isocèles à sommet tronqué, et les
trois intermédiaires à des rhombes arrondis en arrière et échancrés
en croissant en avant.
Les cinq plaques discoïdales qui forment la rangée du milieu
sont peu dilatées; celles d'entre elles qne l'on nomme les costales
le sont beaucoup. Les écailles de la première paire sont
tétragones subtriangulaires, celles de la seconde et de la troisième
sont pentagonales et une fois moins larges que hautes,
ayant deux angles droits inférieurement et trois angles obtus en
haut du côté du dos. La quatrième, qui a également cinq pans,
ressemblerait à la dernière vertébrale si une partie de son bord
limbaire n'était échancrée semi-circulairement pour s'articuler
avec la troisième écaille margino fémorale.
Le sternum est étroit ; il est plus court que la carapace d'un
tiers de sa longueur en avant comme en arrière : ici il est
échancré en tandis que là il est tronqué ou arrondi ; la surface
est plane chez les femelles et légèrement concave chez leS
mâles. Les prolongemens sterno - costaux, aussi larges que
longs, mais moitié moins étendus que la ligne transversale du
plastron, sont placés comme celui-ci' tout-à-fait horizontalement;
leurs bords antérieur et postérieur sont arqués, l'un en
arrière, l'autre en avant. On ne compte que onze plaques
sternales, la gulaire étant simple. Celte plaque est fort petite,
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