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<98 TO R T U E S PALUDIWES
« je l'ai observé plus haut, se contracter en forme d'S
{Aspidonectes , Trionyx , Cleinmjs , Stauroty-
« pus j Peliisios „ Cinostenion, Émys), ou seulement
«se replier de côté {Chelydra, Rhinemys, Hjdro-
« médusa ^ Podocnemis, Platemjs, Phynops ^ Pe-
« lomedusa). Le premier cas est celui des genres qui
« ont un bassin mobile, et l'autre celui des genres à
« bassin immobile. » De sorte cjue c'est à Wagler qu'il
faut réellement attribuer cette distinction, que nous
avons pu mieux établir en ayant les espèces sous les
yeux. C'est ainsi que nous avons placé parmi les Pleurodères
le genre Pelusios ( Siernotherus nob.) que
Wagler et nous-mêmes avions d'abord rangé avec les
Cryptodères; et que nous avons restitué à ce dernier
groupe le genre CAe/ji/m fEmysaura nob.J que le
savant auteur du système des Amphibies avait à tort
indiqué comme devant appartenir k l'autre subdivision,
En outre, en faisant de ces particularités et de
quelques autres qui s'y joignent, la base de notre classification
, nous avons cru devoir désigner sous des
noms particuliers les deux sous-familles, et nous avons
pris le caractère dans la manière dont le cou se place
et se retire sous l'ouverture antérieure du bouclier : de
là les dénominations de Cryptodères et de Pleurodères.
Quant aux genres, voici l'ordre successif et chronologique
dans lequel ils ont été établis.
Quoique notre ami M. Alexandre B R O N G N I A R T ait
adopté le nom. à'Émyde dans le mémoire qu'il a publié
en i8o5, à la page 612, parmi ceux des savans
étrangers, on voit qu'en 1799 , lorsqu'il fit insérer des
extraits détaillés de ce mémoire, d'abord dans le Magasin
encyclopédique, puis dans le Bulletin desscien-
OU CHÉLONlEriS ÉLODITES. <09
ces, il ne donna des noms distincts qu'au genre Chélonée
et à celui des Tortues, qu'il sépara bien comme
Linné l'avait fait, en terreslres et en fluviátiles. Ce
fut dans nos cours publics et ensuite en i8o3,dans
notre traité élémentaire d'Histoire naturelle , que
nous avons établi le genre Emyde, et que nous l'avons
ainsi nommé , comme M. Brongniart le dit lui-même.
Le genre Chélfde a encore été indiqué par nous
en i8o5, et il se trouve inscrit et caractérisé dans
le 48« tableau de la Zoologie analytique^ page 77,
et il est bien étonnant qu'en 1820 , Merrem ait voulu
lui substituer le nom générique de Matamata.
SCHWEIGGER dans son Prodrome de la Monographie
desTortues, publié en 1812, à Koenigsberg, sépara des
Émydes le genre Chéljdre, dont nous avons cru de
suite devoir changer le nom dans nos leçons publiques
en celui à'Émfsaure^ en conservant cependant
tous les caractères indiqués; mais cette inno^Vation
véritablement nécessaire avait pour but de faire plus
facilement distinguer ce nom dans la prononciation,
car une seule lettre ajoutée pouvait faire confondre
ce genre avec celui des Chél/des.
En 1822, FL E M I N G proposa dans la Philosophjr qf
Zoology, tome 11, page 270, l'établissement du genre
Cistude , tel à peu près qu'il a été adopté par B E L L en
1825 et ensuite par quelques autres chélonographes,
quoique Wagler en ait fait des Emydes, transportant
le nom de Clemmys aux véritables Emydes, comme
nous le dirons parla suite.
En 1 8 2 4 , S P I X , dans son ouvrage sur les Reptiles
nouveaux du Brésil, établit le genre Kinosternon.
En 1 8 2 5 , BE L L dans le Zooïogical journal^ a donné