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22S TORTUES TALUDINES
DESCRIPTION.
FORMES, Ce qui frappe le plus dans la physionomie de cetle
espèce, c'est l'aplatissement de son corps, et la forme presque
circulaire qnc pre'sente le contour de sa carapace, dont le diamètre
transversal n'est guère que d'un sixième moins étendu que
le longitudinal. Le limbe, d'ailleurs assez e'troit, l'est peut-être un
peu moins sur les côte's qu'en avant et en arrière du corps. Sous les
plaques TU'opygiales, il est tectifoi'me en même temps qu'il s'abaisse
vers la (jueue.Dans le reste de sa circonlerence, excepté au dessus
du cou, où il s'incline à gauche et à droite de la plaque nuchale ,
ce pourtoin- est penché du côté opposé à celui par lequel il tient
au disque, et tout juste assez pour ne point paraître horizontal.
A partir de la dernière plaque margino-latérale, jusfpi'à la suscaudale
, son bord est garni de dentelures qui sont ducs à ce que
l'angle postéro-externe de chacune de ces plaques dépasse en dehors
l'angle antéro-extérieur de celle qui la suit.
Entre la lame cornée qui commence la rangée vertébrale et
celle qui la termine, la ligne du profil de la carapace est à peu
près droite ou légèrement arquée ; mais par son extrémité postérieure
elle se coui'be tant soit peu davantage, et son extrémité
--intérieure suit la pente oblique en dehors de la première plaque
dorsale : on s'aperçoit que le bord marginal de celle-ci se relève
iaiblement pour passer sur la nuchale. On peut se représenter la
coupe transversale et médiane de la carajjace comme composée
de trois lignes , dont une droite, horizontale et un peu plus large
cpie la troisième écaille vertébrale, et deux autres légèrement infléchies
en dedans, qui forment avec la première à droite et à
gauche un angle obtus à sommet arrondi.
La région dorsale est parcourue dans toute sa longueur par
•une arête large, basse et convexe, qui s'atténue a^ec l'âge. Il faut
-également que l'animal soit vieux pour que les écailles qui garnissent
son bouclier supérieur ne soient plus marquées de lignes
alternes renfoncées ou saillantes qui, comme à l'ordinaire, encadrent
des aréoles : celles-ci sont chez cette Cistude assez développées
et situe'es de même que chez l'espèce d'Europe, tout près du
Lord postérieur des plaques. Les stries concentriques sont de
plus coupées par d'autres lignes saillantes qui s'étendent des angles
des aréoles à ceux des lames ccailleuses qui les supportent. wu^
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OU ÉLODITES. G. CISTUDE. 5. m
chale représente un quadrilatère rectangle, ainsi que celles qui la
suivent après la première paire jusqu'aux secondes margino latérales.
Toutes les autres plaques limbaires sont carrées , moins les
margino collaircs, qui ne diffèrent des brachiales queparce qu'elles
ont lin côté de plus, celui par lequel elles tiennent à la première
vertébrale. Cette lame cornée est la seule de sa rangée qui soit
plus longue que large : elle a cinq pans qui forment en arrière
deux angles droits et en avant trois obtus, dont le médian est
coupé à son sommet potir s'articuler avec la plaque impaire anlérieiu
e. Loi'sque les sujets ont acquis une certaine gi-osseur, il
arrive que les bords latéraux de cette plaque sont arqués en dedans
vers leur première moitié. La seconde et la troisième vertébrales
sont hexagones carrées ; les deux dernières ont également
six pans, mais le bord antérieur de l'une et le postérieur de l'autre
sontpluslarges que celui par lequel elles sont soudées ensemble. La
dernière écaille costale est carrée et sensiblement moins dilatée que
celles qui la précèdent ; les deux médianes ont une fois plus de
hauteur que de largeur ; elles ont deux angles droits inférieurement
et leur bord vertébral anguleux ; la première lame latérale
est triangulaire, à base curviligne et à sommet tronqué chez les
individus qui ne sont pas encore arrivés au terme de leur entier
développement. A l'exception des trois doi'sales du milieu, qui
formeut, pour ainsi dire, une surface plane, toutes les autres
plaques du disque sont fortement penchées de dehors en dedans.
Le plastron, si ce n'est qu'il est proportionnellement un peu
plus large et que les ailes n'en sont pas tout-à-fait aussi courtes,
ressemble, quant à sa forme, à celui de l'espèce d'Europe. Il est
par conséquent ovale, tronqué du côté du cou, échancré et à
pointes arrondies en arrière. Les pièces lamelleuses qui le recouvrent
n'ont pas non plus une figure différente ; les gulaires sont
des triangles rectangles ; celles qui les suivent immédiatement,
des triangles isocèles à base curviligne et à sommet tronqué obliquement.
Les deux paires du milieu n'ont cependant pas exactement
la même forme que leurs analogues chez l'espèce comm une,
attendu que, bien qu'elles soient quadrilatérales , la suture qui
les réunit est arquée en avant. Les antépénultièmes sont semblables
aux secondes; et les dernières, ou les anales, représentent des
losanges ayant les côtés externes plus courts que les deux autres.
Mais la mobilité des deux battans qui composent le plastron de
cette espèce est encore plus bornée que dans celui de la précé