foannis G er form 668
~ tre deux eauës. En ce cas dit Virgile de Galefus,
8c telles abhominations 8c abus fans nombre. Et re-
venoit en voftre Royaulme tel temps comme full à
Rome du temps de Syllacontre Marius.
Sire , c’eft la plus principale (tarde de voftre R o yaulme
ce que vous n’avés qu’une Cour de Jufticc Souveraine,
c’elt voftre Parlement, auquel.vous même
répondes, 8c tous autres fubjets le doivent mieulx
foire. Par deffout d’une telle Cour vont à perdition
aultrespays, comme Allenfonie, 6c Italie, ou le plus
fort vaint, 8c vive qui vainche. De cecy naift cette
Dum me, dum 'Tater &c.
Macrobe recite de T u lle , qui'avoit le bien publique
pour le temps de la battaille civile entre Jules
Cefar 8c Pompeye : 8c fembloitàTulle queenl’uqp
partie 8c en l’aultre avoit moult grand défault. Comme
aufly Caton le jugeoit, 8c n’étoit d’une partie,
ne d’aultre , félon que recite Lucain ; 8c Seneque
dit en fentence, que Jules 8c Pompeye defiroient la
crueufe 8c mortelle playeen Italie deGuelphes 8c d e A chofe publique, 8c Caton demeurait au milieu, qui la
Guibelins. Cette plaie voult ofteiT Apoftre, quand il
reprenoit ceux qui au commencement de l’Eglifedi-
foient. Ego fum Cep ha, Ego fum irlpollo & c. I .Cor.i. I z.
S’ enfuit k troifielme Confideration. AuthoritéRoya-
le doit eftre plus forte en armes, 8c en confeil, que
aucun de fes fubjets : fi doit pour cette chofe bien garder
tenir gens tant en armes, qu’en confeil, comme
aufly ez offices Royaulx, qui foient mefmement au
R o y , fans favoriler à partialité quelconque envers
aultres, à caufc de panfion, ou de fervice, ou d’office,ou
de lignage. Pleuit à Dieu, quececyfeuft bien gardé
8c ordonné. Soient faits Officiers comme fupplient 8c
requièrent voftre fille l’ Univerfite de Paris & voftre
bonne Ville : foient faits de ceux qui ne fe ingèrent
p o in t, qui ne quierent point leur proufit fin^ulier
pour eulx enrichir , ou les leurs; qui ne foient a fun,
ou aultre Seigneur plus que à vous, Sire ; qui foient
vouloir garder. Les adverfaires de Tulle jugeoient
qu’il eftoit de tous les deux partis : dequoyavintque
Tulle dît une fois à un citoyen qui étoit devenu neutre
à la requefte de Oétavien Empereur, 8c defeendoit de
lafcene. Je te ferôye dit T u lle , place à fèoir, fi je
n’étois tant emprefle. Laberius ce citoyen apperceut
bien qu’il fe moquoit de luy : lors luy va repondre aufly
aigrement ; c’eft merveilles, dit i l , fi tu fiez eftroite-
ment, quand tu feuls feoir fur deux felles, en notant
qu’il étoit variable , 8c d’un party 8c d’aultre : Pareillement
dit on de plufieurs au fait prefent. N on
pour quant fi on demande à aucun es quels y es tu , ÔC
qui es tu : c’eft bonne reponfe, je fuis vrai François, je
fuis au R o y , 8c non à d’aultre ; c’eft la voyè Royalle,
c’eft le droit chemin. E t ja Dieu ne vueille que je
décliné aultrement. Car aufly n’ai-je riens, que du
Pape , 8c deflous le R o y , 8c ne vueil proufit quelfaits
par bonne eleêtion, fans foveur, 8c plus au bien de B conque, pour quoy en doy parler'plus franchement
vous, 8c de voftre Royaulme, que au bien des per- 8c purement.
Adjoutons la quatriefme confideration 8c difons,
que authorité Royalle eft 8c doit eftre telle, 8cfifou-
veraine , que nul ne puet raifonnablement mouvoir
guerre , ou faire port d’armes invafives , en contre
un , ou plufieurs de fes fubjets fans le congié du
R o y exprès , ou entendu. Je appelle le congié du
R oy entendu, ou interprétatif, quand félon les L o ix
Royalles , juftes 8c raisonnables aucune chofe fe fait
au Royaulme. Car le R oy parle en fes Loix. Ce tte
confideration eft félon Droit divin, 8c naturel,
civil 8c canonique. Quia nemofibi dicit fus. Nul ne doit
eftre juge en là caufe; pour ce porte le R oy l’epée,
fonnes. E t pour ce faire il ne convient mie que aucun
allégué droit en quelconque voftre office pour le temps
pafle ou préfént. Et que onadvife gens qui ne foient
mie contraints par povrete de pillier , 8c de fucier
plus fort le fang du povre peuple , comme il eft en
la parabole de l'homme playé, qui fe dolut, quand on
ofta des mouches étant fur fa playe ; car, dit i l , les aultres
viendront qui feront plus affamées, fi me feront
plus de douleur.
Nous avons veu que la racine principale de noftre
mechief a efté le default de cette confideration, quant
au confeil dp Roy. Car l’une partie difoit que le Roy
n’avoit prefque queConfeillers,8c gens partiàls. Je m’en
tés de Pompeye, 8c de Jule Cefar : difent aucuns que
très petit nombre de gens prenoient conclufions fi
haultes 8c fi pefantes, que par avanture tout le Confeil
du Royaulme, 8c des trois Eftats aflemblés ne les euf-
fent ofé prendre fi haftivement 8c rigoureufement.
Vrayment, Sire, voftre Pere feu Charle-le-quint ne
conquift point i’authorité qu’il o t, par ainfy-faire : car
il acquift plus par amour 8c par benefice, que par tels
rigueurs. C ’eft à dire que par faire ennemis, feiem-
ment ceulx que on pouvoit avoir amis, 8c qui le veulent
^ _ _________ ^ ^ ^ comme dit l’Apoftre, Æ0JW.X111.4. pour faire droit à
rapo7terà ce qu’ÏÏen eftoit ; mais Snfi difoit on. N o- q un chacun. Non mie que un chacun vueille eftre fon
8c le reqüierept.
Recite Valere au propos de noftre confideration
Lib. z . de in fl. am. que les Confeillers du Sénat tantoft
qu’ils entroient au Confeil, dimijfisprivatis affettibus,
publicos induebant. Us laifloient leurs propres affections
6c voulentés8c prenoient les communes; c’eft
à dire pour le bien commun fans partialité. Mais icy
propre juge ; Exemple familier des enfans qui font
a l’efcole ; fi l ’un fiert l’aultre, l’autre ne doit point
referir, mais doit faire fà plainte au Maître, ou«utre-
ment il fait de fon droit, tort, 8cellbatu.
Et notez icy que quand on parle du congié du R o y ,
ce congié s’entend qu’il foit réglé félon raifon ; car
fi par male information, ou autrement aucuns indui,-
fent le Roy à donner congié de faire injufte guerre, tels
ne font point à exeufer, mais à blafmer doublement.
Pourquoy? Pource que avec leur iniquité ils fedivi-
fen t , 8c enveloppent l’autorité Royale. Si eft ce icy
fainte équité , qui eft félon cecy, dit Saint Auguftin
, double iniquité, Quia & iniquitas eft dr ftmulatio.
C ’eft iniquité 8c fimulation , s’aucun indiufoit
le R oy à donner congié de occire un homme qui n’au-
roit point defervi à mourir, cuidez vous, que tel en
feuft exeufé? Certes non.Car la L o i deDieu eft par defeft
une merveilleufe befoigne , car a peine puet o n ^ fu s ,q u i defend telleoccifioninjufte, quandildit. Non
trouver un Prélat ou Confeiller , ou Officier
C le r c , foit de l’Univerfité, ou d’ailleurs, ou un Bourgeois
, que d’une partie , ou d’aultre ne fe repute
partial. Et d’où vient ’ cecy ? Cecy vient : carcha-
chune des parties arguë, qui n’eftpourmoy il eft contre
moy. Qui non eft mecum contra me eft. Matt.Xil.
30. Item : Firtus çulpatur ab extremis. Et par ainfy
quiconque fe tient avec le R o y , 8c va le droit chemin
Roya l; fans favorifer Tune partie ou l’autre : l’une
des parties, ou toutes les deux par avantureJe jugent
partial : 8c eft un tel qui tient le droit chemin, fou-
vent le premier féru , ou aflailly , ou ch iet, comme
on d i t , de deux felles à terre ? ou fe noyé enoccides.
Exod.xx. 13. Iterum. Quigladium acceperint
gladioperibunt, M att.xxvi. j z . Çlojfa : authoritatepropria
de propre authorité.O Ciel! O T erre! O glorieux Dieu
de Paradis! comment a efté vérité offufquée, confondue,
8c celée depuis fix ans en ça. On a publié principe
à toute bonne police contraire 8c detruifant toute authorité
Royalle, pourquoyjeft venue turbation 8c ex-
cequation en la cnofe publique 8c péril de damnation.
Apliquons l’hiftoire Aéthçon, qui fut dévoré de fes
chiens.Pareillement le Peuple vouloit devourer le fang
Royal, 8c de Noblefie par faulfe-apparence 8c information.
Et, car chacun conftitué au lieu de dire V érité, la
puet 8c doit dire quand temps en eft 8c neceflite.
Fo^r ceaufli que mes1 inftruétions contiennent
tar exprès-que la doétrine de notre Feis , 8c des
bonnes moeurs foit tenue entière. Car. fauflete ne
fe met point ;en Traittié; elle tcoubleroit tout fc em-
nefehereiit. Je rcciteray en reprouvant, 8c reprou-
veray en recitant aucune feufle doétrine , qui^a elte
femence de rébellion 8c de ledition contre r Eftat de
Chevallerie , 8C confequemment l’Eftat de.Clergie
s’en fut fentu au v if, 8c Bourgeoifie meimement en
eulparet coram, ommbsts confeftus. eft- alienigenam duxiffe,
& idola coluiffe , & Legibus Moyfi non ejfe obnoxtum ,
& defeendens. coram omni turba ejua ftabat ante fores Ta-
bemaculi, intravit Tabernaculum uxoris : &. feçjuens eum
Phinecs invenitcoscoéuntes dr confodit eos dite.. Num. XXV*
Sufpendit eos. Gloflà. D e Lyra. „Dicunt Expofitores no-
„ f t r i , quod punitio primo faéta eft de Pnncipjbus
„ per fufpenfionem , quia erant aliqui c.ulpabiles in
» tranfereffione idololatrando, Sc alii fübditos repri-
° ___1 ■___P r-t D, -, TTr
fuft deftruite; E t pW f t e comme p a r la n t , que je A >. « « negbgendo. „ Et glolTa. Ra. 7. Ut poena
x ■ •ne tens à puniti on d1 e _pe_rrfo_n_n_e eqiuioellncnonnmqiui»e., mmfoirrrtpe 1;
ou vive. Et que je né vueil point me faire fort ou
obligier de monftrer que telle doéfcrine ait ete publiée
par te ls ,1 ou tels; mais feulement je vueil publier
nuement la vérité, 8c la faufleté reprouver.
Contre la Doctrine de Maître Jean Tetit,
j A S s e r t io n . Chafcun Tiran doit & peut eftre
louablement, & par mérité occis de quelconque fon
vajjal] ou fubjet, & par quelconque maniéré ^mefmement
par aguems , & par flatteries , ou adulationsNonobfl
tant quelconque jurement ou confederations faites envers luiy
fans attendre la Sentence, ou Mandement de fuge quelconque.
„ fit publica, ficut 8c peccatum , ad terrorem alio-
„ rum. „
L ’autre A s s e r t io n . Afojft/àns authorité' quelconque,
ou Mandement, occit P Egyptien^
Cette aflertion eft contre le texte de la Bible, Æ .
vu. iy . Selon l’entendement des glofes, 8c des Saints
Doéteurs, 8c de raifon. Texte. Exiftimabat autem in-
teiligere fratres , quoniam Deus per manum ipfius daret
falutem Ifratl. Sequitur : Quis cwftituit .te fudicem.
Glofla. Solus Deus. Quoniam non eftpoteftas nifta Deo.
Rom. xin. 1. 8c Eccle. X.4. In manu Dei poteftas ter*,
ne. GlolTa : 8cLyra ponit exprefliùs : „ Q.uoniam
,, Deus per manum ipfius daret falutem illis : Jam
„ enim Dominus inipiraverat Moyfi, quod libera-
„ turus erat populum per iplùm de lërvitute Ægyp-
Cette Aflertion ainfi mife generalemçm pour^ma- R „ ti. _ Et fie jam eonûirutjk erat. à Deo tutor, f e
xime , 8c félon l’acception de ce mot Tiran eft erreur
en noftre Foy , 8c en dourine de bonnes moeurs.
_ „ w . ^ . ----------- . - .
a ,, defenfor populi, propter quod non peccavit, vin-
„ diétam illam fàciendo...
E t eft contre ce Commandement de Dieu Non occi-
des 8cc. Exod. xx. 13 . de ta p rop * authorité , 8c
Matth. xxvi. f Z. Omnes qui gladiumaccepermt, @#l©fë
là, propria authoritate')gladioperibunt.
Item. Cette Aflertion tourne à la fubverfion de
toute chôfê publique, 8c d’un chafcun R o y , ou Prince.
Item : donne voye 8c licence à plufieurs autres
maux , comme à fraudes 8c violences de foy 8e de
ferment , 8c à trahifons, 8c menfonges, 8e deceptions;
Et generalement à toute inobedience de lub-
jets à fon Seigneur, 8e à toute deloyaute,8c defiance
des uns aux autres, 8c confequammenc a pardu-
Cette Aflertion eft contre, le texte exprès de: la Sainte
Efcriture. z . Reg. caprin, là ou on recite que long,
temps avant la mort d’Ab.tàlon Joab occit Abner.
L’autre Assertion. 7 outesfois que aucun fait aucune
chofe qui eft meilleur, jaçott ce qu’il ait juré le non faire,
ce n’eft mie parjurement , mais eft. d parjurement contraire.
C Cette aflertion ainfi generalement mile eft faufle,
8c ne profite riens à ceux qui jurent feiemment fau-
fés alliances; car c’eft fraude, 8c déception, 8cparjurement,
rable damnation. Item : celui qui afferme obftinement
telle erreur : 8c les autres qui s’en enfùivent ; elt
hérité, 8c comme hérité doit eftre puni, mefmement
apres fa mort. Decret.l.i^.qu.q.
Autre Assertion. S. Michel fans Mandement, ou
Commandement quelconque de Dieu, ne d'autre, mais tant
feulement meu à?amour naturel occit Lucifer de mort par-
durable ; & pour ce il ot des riche fes efpirituelles autant
comme il en peut recevoir. .
Cette Affertioh contient plufieurs erreurs en la F ot.
Car S Michel ne occit pas Lucifer de mortpardura-
ble; mais Lucifer occit foy même par pechie, 8t Dieu
l’occit par la mort de la peine pardurable. Item: o.
Michel ot Mandement de Dieu a deboutter Lucifer
hors de Paradis. Quia omnis poteftas eft à Deo ; & noc
feiebat Michaël, quia erat conftitutus ‘Ptinceps a■ Deo
quern honorem non fibi ajjumpfit. Nota quomodo Michael
non eft au fus inferre judicium blefphemia ; fed dixit : Imper
et tibi ‘Dominas &c. in Epiftola fuda . f . o. Item :
Dieu luy euft peu bailler plus de richeflës efpirituelles,
8c il en euft peu plus recevoir. Et ainfi il ne defervit
mie telles richeflës par amour naturelle. ~
L ’autre Assertion. Thinees occit Zambn fans quelconque
Mandement de Dieu, ou de Moyf : & rjimbrt ne
Autre Assertion. Judith ne pécha point en flattant.
Holofernes ne ht eu en mentant , qu’il vouloit honnorer
Baal.
Cette' aflertion eft favorifante à Teriieur de cen t
qui ont d i t , que en aucun cas on peut loiflblement.
mentir, contre lequel erreur efeript S, Auguftin à S.
Jerome Si sinquit, admiftafuerintvelojfio.iofa mendrxia,
tôt a Script ura divin a vacillabtt author it as.
L ’autrç Assertion, foab occit lAhnerflepuis,la mort
d’Abfalon 8CC.
fut joint idolâtre. ^ ^ 1n u;kl<a ^ D
celer, 8c dire que cecy foire foit chofe licite,
eft erreur en la Foy. Plufieurs autres aflëitions
pourraient eftre recitées, 8c réprouvées, lefquelles ont
efté femées à l’occafion de cette maudite guerre civile
; mais la brièveté du temps ne fouffit mie ; non
pour quant, Sire, voftre authorité Royalle doit très
diligemment' entendre, que toute mauvaife doélrine,
8c herefie foit chafîee hors de voftre Royaume ; car
n’eft pire poifon. Vous aviez le principal ferment a
ecte chofe, les L o ix , 8c les Decrets en trop de lieu
vous obligent à ce. Hé Dieu 8c ce font nos Prélats
de Sainte Eglilë ; ou font les Inquifiteurs qui font
tenus à extirper toutes erreurs de peuples jufques^ala
mort fons avoir paour, ou foveur, 8c fur peine d encourir
pardurable damnation. Et ne peuvent icy al-
guer paour qui viegne en homme confiant. Car leur
office à ce les oblige par le dit de Jefùs Chrift. Bo-
H Air • n 1#» rpvre de la Bible.où U nus pafior dat animam fuam pro ovibus fuis. Joan. X IIÜ
B fife fo c c , car mieux vaut tartdue
eft cette Hiftoire, feloa l’entendement des glofes, 8c
des Saints Dodeurs, 8c de raifon. N otez N um. xxv
y. Dixit ^Ctyfa ad ^uiiees Ifiaêl : Occidat ttnus qmf-
a uc proximo s fùot, qui initiatifunt Beelphegor. Et ecce
unut&c. Glofla : fofiph dixit yuod utmbrt Trtnctpsm
tribu Symeon duxerat filidm cujufdamDrmciptsMadut-
nitarttm , nomme CorM & uxore jubente tn cjuadam jil-
lemnitatt mm immolavit Domino cum aliis X I. Ductbui:
inamobrem, cm Moy fit EccUfitm congregafit , & cum
Ce qui n’eft foit,life’ foce',tait que
JalMaîs venons au tiers point de mes inftruâions en
conformant ce que dit eft , ,8e parlons de loyal a-
mour, 8c bonne foy en la quelle git la vie publique
du R o y , 8c fon authorité. Et eftroerveillecomme
cette layauté ne fe maintient fans aultre afliirance,
ou convenance, ou obligation de ferement, 8c jurement.
Car fe obligation naturelle fault à tenir loyaulte