Jvannis Gerfonn 576
575 quelconque fafts péril de ttioft I
ço lie r, fuft noble , cérame ëftoiènt les plüfietirs,
juftnon noble, fûtfent devose'hfàns, Mefieigneurs,
fuffent aütres 30. navrés. En bpnne'foÿ icy?;hâ ma-
tiere trop grande de mifericordé , 6t de côfnpaflîon,
ôc fi je voùlbiè cunèùfeméhie .faire d'edüdiôn folôii
renfeignemërit de Tulle en fa Rhétorique, felpri 1 art
de Caton fécùîier, je trouvèroîe tops les lieux qui
fu'ft foaiftte od ef- dictum diligii. P f xcvm.4. Si eft certain que quicdn-
qtie bleftd jiiftice, il blefle fhontteur du R o y , qui eft la
plds belle pierre de fa'Courorine ■, mais aufly que die
le Sage, 8c ‘experience le monftre. Begnum de gent e in
gentem traniferetur propter injufiitiam & varios'iolo's. Ec-
cli.x.8:' Royaulme fe tranfporte de gent h aultrepaf
iniufticeé, quand ellés y font faites. Et qùdle pöürroit
élire plus'evidente injûfti'ce, ou RoyaûlmedeFranfon
tà mifericordé', eftre icy diftinaëmefit compris, . c e , quièftcelîe* de laqdëlle nousiparloiïs. Perfequterfà
Mais tournons un peu. nôtre gaVole % mpriftiér l’in- A fille en fôh corps, & ën feS membres, dealer jour, veans
dignité de ce four fait. Aucuns foulent foi àbftpnii
dé mal faire pour crainte1 dés. géris , & d’eftre connus
i ce meffait a été fait tant en appert, que jpl'ûs
ne peut, deplain joiir, Ôc veanttout le monde. Qué
fera-on en ténèbres ? Qui en fera d’ ores en avant lür
en fon hoftël. Aucuns fe tiennent de méfiait,
& refrainent pour doubte du Roy 6c de Juftifcè. Cé
méfiait a efté fait près de l’Hoftel du R oy , prés dè
la fontaine de Juftice Royale dé Parlement, 6c de
Chaftelet, 6c en la principale cité de toute France ::
Que fera-on ailleurs au bout du Royaume ? Aucuns
refeoignent faire mal par innocence, 6c jofne aage des
enfans 5 icy ont efte principalement pérfequtes petits
enfans , 6c quelle aage fera à feurté d’orënria-
vant? Multitude refraint aucuns -y car on devroit même
épargner à une multitude, ou communauté s’el-
le excedoit : icy â etë punie toutte l’Univerfite tres-
folemriellemént afïembleé. Que feront deux efeo-
liers , s’ils font apart, ou trois. Aucuns ont reve-
fenceàl’Eglife, & au Service divin , 6c aux habits
facerdotaux, meifmes entre Pajens 6c Sarrafips. Il
apparut des Vandres à Rome: , 6c dé Alexandre au
Preftre de la Loy : vous voyês que ce forfait a principalement
été perpétré en l’Eglife à l’heure de la
grande Méfié , 6c du Sermon. Ou feront en feurté
d’orennavant les riocens eh Eg life, quand les inno-
• cens y font perfequtez ? Quel point de noftre R e ligion
fera gardé , fi le S. Sacrement eft violé? Que.
profiteront Sermons, fe les Prefcheurs fontjperfequ-
tez , 6c déboutiez. Aucuns prennent garde a leur
rïobleffe, ou ceux de leur Mâiftre , ou de leurs pa-
rens. Vous oyez par quelles gens a été fait un tel
vilain outrage. Se Chevallerie perfecute Clergie.
Qui la défendra ? Où fera Sauvegarde Royale gardée,
fe la fille du Roy eft vilènnee 6c violée? Aucuns
ont compaflion des autres qui s’humilient 6c
tous, êcn’éft un fecôüràhtén lieû faint ôcfaci ë , en offi-
ce divin, en priant enféhïble pour fa bonne profperité,
par geris du'Roÿ,6c de fàCôur,par ceux qui la devraient
aidier, deféridre, 6c feCoilrh, ièlon1 l’é ferûiènt de Gen-
tiliefle, ou dé riôblèflè. Que dira le R o y quand il fçaura
de telle defolation, 6c MjdlHce qu’on n’en tient conte
, nul n’en a mifericordé’ ! Que diront lès fubjèts, &
non pàséüX feulement, màisTès adverfàires ^ quand ils
oiront 6c Verront, qüè on trOuvëroit plus grand feu-
. reté en u n bois, 6c Un dêfeVt, qu’on ne fait eh la plus
noble , ôC ferme , ÔC grande cité de tout le Royaül-
me de France. Pour Dieu, Meftèignetnrs, entendés
i c y , Ôcparlafoy, 6c loyauté que vou's avez, 6cdevez
avoir au R ô y , 6c a fon honneur, 6c à là Coh-
fervatiôh de fon Royaulme, 6c de toutte fa Signorie.
® Soyez miïèricbrds à fà noble perfonne, aidés lai, fe-
courés lài. E t pour cé qui eft d it, vous véès, que cé
n’eft pas de merveille, fi tout lé peuple généralement,
6c toute Boürgëojfie vôùs demande milèricorde pour
eulx aider, 6c fecourir, quand ils Ont veti leurs propres
erifaris , lefquels Dieu veuille garder , 6c défendre
de tellè oppreflidh > les béftes rhéifmèment;
nous monftrènt cécy , car elles expofent leur propre
corps à feu , 6c à flamme , 6c à glaive , 6c à
toute manière de m o r t , pbiir leurs fàoris. Et fe lé
peuple voit, 6c non pas feulement le peuple , mais
plufiéürs Nobles , 6c Seigneurs , defquéls lés enfans
ont accoutumé converfer à l’etüde , que il n’y aift
autre fürté , c’èft bien à fçavoir , que jamais n’en-
voieront leurs enfans pour encourir tel péril dé
mort : fi périra l’etude , 6c dë'moürra France comme
non fçacharitè , 6c âvëüglée par ignorance, 6c
defaut de fciênce , 6c de vraÿ Clergie. Et quand
Clergiê y faudra , bonne Chevalerie n’y dùrëra pas
grandement. Penfez Mefieigneurs , Meilleurs,
qüe fi la chofe euft un peu plus de durée, 6c que la
comme on dit du lio n , 6c nous le C^arSe diferetion, ôcattrempancedeMonfieurléRecçnent merc y, .. . ^ -
voyons entre des chiens. Icy ont été perfequtés ceux
qui plus ont efté humiliés. En efpecial le Bedel
tenant fa verge , 6c foy agenouillant 6c criant pour
Dieu mercy , 6c tendant a la paix , la feut battus,
ôc defrappez. Mais à la parfin fe Chreftiens, perfe-
qutent Chreftiens , 6c les François François, 6c les
Parifiens ceulx de Paris : Que nous devront faire les
Non-chreftiens ou eftrangers ? Qui eft le Royaume
tant ferme, tant riche, ôepoiflant, que, s’il eft tellement
divisé, ne trébuché briefvement en fa perdition?
Que fera du Royaume de France, fors une rapine
8c larronnerie, fejuftice en eft tellement debou-
téte ? Nam femotâ jftfiitiâ. Quià funt Régna nifi magna
latrocinia ? Inejmt Augaftinus. Quelle fêurete ? Quelle
Foy? Quelle loyauté pourra avoir le R o y , 6c les Seigneurs
en tels lerviteurs larrons ? meifmement comme
dit Tulle 8c le recite S. Auguftin , pour avoir
feurté enfemble, ôc gardant juftice entre eux. Eftoteür
6c autres Maiftres n’y euft pourveu diligemment
, que la turbation , 6c confufion irréparable
etoit taillée de s’ enfuir, non pas feulement par les
efeholiers , mais par léurs parens , 6c leurs amis,
qui euffent voulu aller par voye de fait. Et n’eft
pas doùtté , que fe remede n’eft icy mis par juftice
, une autrefois on ufera de voye de faiét : n’eft
celuy , auquel lès injures femblent petites , Eftote
ergo mifericôrdes. Mais àufll jà pieça que l’Eglife
fè monftre aux yeulx de mâ penfée , 6c complaint
fà violation , 8c que le lieu de liberté , de fian-
chife , 8c de feurté, ha efté fait uii lieu de perfe-
qution , 6c de tres enorme cruauté , Dórhiis mea. 0
Vierge tres glorieufc , Madame fairite Catherine,
vous eftes digne en vérité, que on portait autre honneur,
6c réverence à voftreEglifê, 6c à Vós Reliques,
Ôc au faint Sacrement de l’Autel, qui dedans Voftre E-
glife fe célébrait \ la belle réprefentation de la Natite
ergo mifericôrdes. Eue. vi. 36- Soyez donc miferi- ^ vité de noftre Seigneur, 6c de fon faint fépüichre glo*
m - . . . -- '*■ -*- •— ------ - 1- rA rieux , qui eft dans voftre Eglife defverôiënt eftrfi
autrement honnourez. Doncquès , Mefieigneurs,
par icelle Religion Chreftienne, qui eft en vous, pai’
la mifericordé que vous àttendés des Saittéts,
Sainéfes, par l’honneur 8c reverence que vous avefc
à noftre Mere fainéte Eglife , qui vous ha régénérez
en vie fpirituelle, Soyez icy mifericords , eh telle
prophanation, 6c defolation de fa liberté, franchi-
fe, ôc feurté, 6c que la deshonneur, qui a efté fàictè
cors, Mefieigneurs, non pas feulement envers la fille
du Roy, 6c fon affliétion, mais envers le Roy mefme-
ment, 6c toutte fa Seigneurie. Car comme l’honneur
de la fille tourne l’honneur du Père } pareillement
la fille ne peut eftre deshonorée , fans déshonneur
du Pere. Dedecus Patrie Filitts fine honore. Donç-
ques toutte cette defolation rechiet fur le R oy 6c
fon honneur : car dit le Roy , 6c Prophète David,
que l’honneur du Roy aime Juftice , Honor %egis junie.
fainéte Catherine, foit reparee fouffi(animent, 6c
toll, 6c patemment,
Puifque j ’ay demonftré la mifericordé, :6c.compaf-
flon que vous , Mefieigneurs, devez avoir des trois
Eftats, c’eft à dire, de C lergie, de Signorie, 6c de
damné felon la fureur de Dieu, ou felon Ion ire, mais
par mifericordé, c’eft à dire, en cette vie : Domine,
ne in furore tuo arguas. Pf. v u . 1 . Concluons donc-
ques, Mefieigneurs, que vous ne povez monftrer plus
belle mifericordé aux maufaiéleurs, que de les jügier.
Bourgeoifie, 6c de fainte Egliie, car tout a elle par ce . 6c corriger en cette prefente vie -, pour efehever
fait deteftable ville, ç.ojTompu, deshonoré , fereme- A l ’horrible mort , 6c damnation de l’autre. Ainfilede-
de n’y eflmisy je defcçndray,: s’il vous plaift, àder ‘ "
olairer aucunement comment vous devez; avoir mifer
ricorde des maufàicfeurs, : qui font en ce fait coupables,
6c à la parfin de vous mefmes. Mais il nous convient
ici entrer en termes de Théologie, 6c de hauteJPhilo-
fqphie, en fuppofant .premièrement, que la miferif
.corfte . de l’ame eft trop, plus grande , 6c pire que
celle du corps -, de tant que l’ame vaut trop mieulx
que le corps, comme choie efpirituelle , 6c immortelle.,
■. :,
Suppofons en furplus , ;.que la maladie, qui ne vient
à gàrilbn , nuit trop plus que celle à la quelle on
baille medicine pour veni^-à fànté. Suppofons en a-
pres,, que la garifon de la maladie fpirituelle fe fait
par repentance, 8c fatisfaélion j c’eft à ftire, par fouf-
fifantepunition, 6c réparation du malfait. • Si veezincontinent
, que de ces chofes qui font cleres à tout
prioit à Dieu S. Auguftin : Hic m e , hîc feca. Et :
Etenim mttlto tempore non finer e peccatoribus ex fenten-
tia agere, fed fiatim ultiones adhibere, magni beneficii eft
indicium, z. Mach. vi. 13. Et vauroye bien que ceulx
maufaiéteurs outrageux, defquels j e parle qui font
coulpables de ce enorme meffait, fuflent tous icy pre-
fens j j ’iiy cette fiance , que bonne vérité les contraindrait
confefler, 6c demander, 6c inftamment requérir
tout ce qüe je demande, s’ils ne font en maulx
obftinez. N ’eft point doubte, que par leurs mefaicts, 6c
outraiges publiques ils ont pechié mortellement, c’eft
à dire j que ils ont defervis à mort pardurable au gibet
enfer. C ’eft certain. En apres que par eftre punis en ce
monde ils peuvent eçheVhr cette mort perdurable. Or
eft vray que la punition de ce .monde au regard de la
condemnation perdurable eft moins que une petite
battüre de un finglon de verges n’eft envers la plus
entendement de raifon , Ôc par efpecial felon noftre B crueufe mort cqrporelle que on puiffe fouftenir
F o y , ôc toutte Théologie, 6c bonne Philofophie, s’enfuit
qué on dok avoir mifericordé, 6c compaflion des
maufàicteurs, comme de ceux qui font plus griefve-
\ ment malades que les malades corporellement. Ain-
fi le concluft Boëce :
Vis ergo meritis
Vicem rependere,
Dilge jure 'Bonos,
Et mifer ere malts.
Mais comment s’entend cette mifericordé ? Nous
le concluons par ce qui eft dit: c’eft par tourner telles
maladies 6c tels malades à garifon. Et cette gari-
icm comment fe donne-elle ? P a r fouffifànte fatisfàc-
tion ÔC punition des méfaits , Quia dedecus culpa non
efi fine décoré pcena, & jujhtia. Si veez que vous ne
Qui eft donc-la perlonne ayant tant foit peu jugement
de raifon, nez un petit enfant, qui n’aimait très bien
eftre battu d’un finglon de verges pour efehever la
mort ? Qui eft l’entant, qui en tel cas, en telle e-
lechon, neprefentaft voulentiers la verge pour eftre
battus, fe parce il veoit qu’il efehaperoit la mort à la.
quelle il ferait adjugé, 6c condamné, Mais à toutes
ces raifons aucuns me diront par avanture, qu’il fouf-
fit qu’ils s’en repentent en Coiïfefiîon. Voire dià, 6c
où fera fatisfaélion, 6c reftitution des chofes oftées ôc
du dommage fait à autres ? Non dimittitur peccatum
nifi refiituatur ablatum. En nom de Dieu, c’eft de ne-
ceflité fatisfaire,à partie , 8c reparer tout le méfait,
en tant qu’il fe peut faire par eipécial,. quand il eft
tant notoire, 6c.enorme, 6c plain de mal exemple.
povés faire, ou monftrer plus grande cruauté enversC J’^y lû d’un grand pillar , qui avoit fait moult de
les maufaiéteurs, que de les laiiîier fans punition, 6c
fans ce que ils fatisfacent à ceux qui ont efté bleffiés,
6c injuriés , ÔC injuftifiez. Pour Dieu doncquès,
Mefieigneurs, aiés ici mifericordé, corrigés les mau-
fàiteurs, Ôc amendez. Mais aucun me dira, que les maufaiéteurs
n’ont cure de telle mifericordé , ils aiment
trop mieux demourer fans punitions, 6c que tout foit
pardonné, 6cdiflimulé 5 peutainfi eftre. Neantmoins
vous, Mefieigneurs, qui eftes leurs Peres, leurs M édecins
, leurs Curateurs, pourtant ne devés vous fub-
ftraire voftre mifericordé. Autrement vous fériés
comme la M e r e qui laifle la fille tineufe., pour ce
qu’elle eft trop piteufe, c’eft une crueufe pitié : ou
comme le Medicin, ou chirurgien, qui laifle mourir
fon malade pour doute qu’il ne foit bleflîé, ou qu’il
ne fe plaigne j ou comme le Pere qui laifle perdre fon
enfant, ÔC le Maiftre fon elcolier par defaut de batmaux.
Avint qu’il feult condamné à mort contre fà
voulentè j mais quand il approcha de g ib e t, il commença
à faire de neceflite vertu, regracia Dieu de
tout lbn cuer, quand il lui donnoit cette mort, 6c
cette peine en ce monde pour efehever l’autre : de-
manda en outre au bourreau que chacun de fes
membres fèuft cppé, 6c détaillé, afin qu’il en fift pénitence
, 6c fatisfaébion par la douleur, qu’il fentiroit.
J’ay n’agueres ouy dire d’une femme,qui feut arfe à Paris,
qué tantoft apres la Sentence de là mort elle joignit
fes mains en hault, 6c leva les yeulx au ciel en regra-
ciantDieu de cetteSentence,car elle avoit propolé par-
avant que, jamais n’euft fait penitence, ou repentance
de fon méfait, feneceflité ne l’euftàcemenée.
Peut-eftre qu’aucuns icy fe mocqueront, 6c diront
que ce font dits de Thelogiens. Je le confeffe, pourtant
font ces dits véritables plus que des fols mondains*
ture, ou de correétion. C ’eft icy comme une amou-^ qui ne penlent qu’au monde, qui ne croient fors ce
reufe haine, ou amour haineule. Mais montons encore
plus hault félon les termes de Théologie, 6c la
Verité de noftre F o y , car je parle à Chreftiens, 6c en -
tfe Chreftiens, 6c pour Chreftiens, fi Dieu plaift,
quelques pécheurs que foientles maufaiteurs en autre
chofe. Or difons doncquès, que le méfait qui n’eft-
ici puni, 6ccorrigé en cette prefente vie, ou régné
6c tient fon Trône la Juftice de Dieu piteufe, 6c mi-
fericorde, fera puni plus afprement fans comparaifon
apres cette vie en iun des deux lieux, ou en Purgatoire,
qui eft lieu 8c Cour de Juftice aucunement ri-
goureufe -, où en enfer ou punit, 6c condamne, 6c do-
mine Juftice de Dieu horrible 6c très crueufe, ainfi le
dit l’Apoftre : Horrendum efi incidtrc in manus Del vi-
TomilV, Pars. II.
qü’ils voyent, deibuels dit le Proverbe, Fol ne croit juf-
cjues il prend. Créés moy, non pas moy, mais vérité.
Vous ne porez , Mefieigneurs , monftrer plus
belle mifericordé aux maufàiéteurs, des quels nous
parlons, que par les mener à ce que leur injure foit
reparée , Ôc fe non voulentiers, au moins envis, 6c
par contrainte. N ’eft plus male fervitute, quefran-
chifle, ou puiflànce de mal faire. Un homme eft malheureux
quand il veut mal faire 6c le peut enfemble.
Autrement Dieu n’auroit pas fouveraine franchife,
qui ne peult mal faire. Qui eft plus grande cruauté,
que de veoir une perfonne qui fe veult férir d’une
epée par le corps, ou qui fe veult crebuchier en la mer
6c de le fouffrir, tant s’efforce : au contraire n’eft point
Q o doubte,