LEO (flavius),'
’ s u r n om m é A rm en ius , e t c o n n u so u s le n om d e L éon Y .
THEODOSIA.
CONSTANTINUS,
Connu sous le nom de C o n s ta n t in VII.
Léon, fils de Bardanes et originaire d’Arménie,
était général de l’armée d’orient. Après la défaite
de Michel-Rhangabé, par les Bulgares, il fut proclamé
empereur par ses soldats, et se fit ensuite
couronner à Sle-Sophie, le n juillet 8 i 3 , Ennemi
déclaré des prêtres et des moines, Léon l’Arménien
était iconoclaste. Ce prince que les historiens ont
dépeint sous les couleurs les moins flatteuses, périt
victime d’une conjuration, dans la chapelle même
du palais, où il assistait aux offices de la nuit de
noël, le 25 décembre 820. Il avait régné sept ans
Léon l’Arménien avait épousé Theodosia, fille du
questeur et patrice Arsavir, auquel les soldats avaient
voulu donner la pourpre en 808, sous le règne de
Nicephore. Après la mort de son époux, Theodosia
fut reléguée dans un monastère. Elle eut quatre fils :
Sabbatius ou Symbatius, que son père s’associa
en lui conférant le titre d’empereur, dès son avene-
ment au trône en 8 i 3 , et qui prit le nom de
Constantinus, pour causer le désespoir des numis-
matistes futurs. Ce jeune prince, à la mort de Léon
l’Arménien, fut mutilé par les ordres de Michel-
le-Bègue, et renfermé dans un monastère de lile
de Proté ; ses trois frères, Basile, Grégoire et
Theodose, subirent le même sort.
813 à 820.
LEON l ’ARMÉNIEN ET CONSTANTIN.
Puisque Léon s’est associé son fils à l’époque
même où il revêtit la pourpre, il est probable qu’il
n’existe aucune monnaie sur laquelle cet empereur
paraisse seul. D’un autre côté, Léon l’Arménien
ayant occupé pendant sept années le trône de Constantinople
, il serait étrange qu’il ne nous fût parvenu
aucun monument de son règne.
Sestini le premier, a cherché à combler cette
lacune ; mais il ne me semble pas l’avoir fait d’une
manière heureuse, bien que sa classification ait été
suivie par Eckhel et M. Mionnet. Il a donné à Léon
l’Arménien, une monnaie qui me paraît convenir
beaucoup mieux à Leon-Chazare et à Constantin son
fils. La seule raison, du reste, qui l’ait déterminé
à proposer cette’ classification, était la présence de
légendes grecques avec le titre S'ttiromf ; mais son
erreur, touchant l’époque à laquelle ce titre a paru
pour la première fois sur les espèces courantes,
provient de ce qu’il ne connaissait pas celles dont
j ’ai parlé plus haut, et qui, frappées par Constantin
- Copronyme et Léon - Cbazare, présentent
l’effigie de Léon l’Isaurien, accompagnée de la légende
— lesjN decp. — bien que ces pièces aient dû
nécessairement être frappées après la mort de ce
prince. A la seule inspection de ces monnaies et
de celle de Sestini, on voit qu’elles doivent avoir