to u t-à -fa it analogue, si ce n’est que la légende du
droit est — mchFOP c e bAsir augg sa . — Probablement
c e lle -c i n’est autre chose qu’un exemplaire
de la première, lu avec plus de fidélité et d’exactitude.
Ces monnaies ne laissent aucun doute sur le fait,
que le jeune Basile qu’il était si facile à Nicephore
d’écarter du pouvoir , s’est vu conserver par lui les
honneurs impériaux.
963 à 969.
NICEPHORE-FOCAS SEUL.
Les monnaies de Nicephore-Focas sont rares en
tous métaux et surtout en argent.
Sur l ’or on lit au droit — ©eotoc bh@ nicliF des. —
autour du buste nimbé de la vierge et de Nicephore,
tenant ensemble une double croix ; le revers est
encore le revers banal de toutes les espèces d’or de
cette époque, c’est-à -d ire le buste du Christ adossé
à la croix et tenant le livre des évangiles, avec
la légende — ihs xps r e x REGn AnTivm. — (cabinet
Soleirol).
Les monnaies d’argent offrent le type remarquable
que nous avons vu naître sous Romain-Lacapene.
Au droit on lit dans le champ l’inscription impériale
nichF En Xû> AVTOCRAT EVSEb bASIUEVS RaUlAIan. —
au revers — ihsvs x r i s t v s niCA. — autour d’une
c ro ix , dont le centre est occupé par un médaillon
portant l’ effigie de Nicephore, caractérisé par les
lettres niCF, qui se lisent à droite et à gauche.
Les pièces de cuivre, comme j ’ai déjà eu l’occasion
de le dire, ont une épaisseur de flan beaucoup
plus grande que les analogues des règnes précédens,
dont pourtant elles conservent le type habituel. Au
droit, paraît le buste de Nicephore, et au revers, la
légende impériale — nioJiF En ©e¡» bASiLEVS R«mAi^n.
en inscription dans le champ. On voit d ailleurs que
ces différentes monnaies ne présentent aucune difficulté
de classification.
Je possède une petite pièce de cuivre de la suite
des monnaies de Kherson, qui ne peut appartenir
qu’au seul Nicephore-Focas. Elle ne présente pour
types que deux monogrammes que je suis parvenu à
T
débrouiller : au droit n-4-r (nnthtp), et au revers e-Â-c
h
(a e c i it pour S'iffiroTnt). Je ne pense pas qu’elle ait
été publiée jusqu’ici.
JOANNES-ZIMISCÈS,
C o n n u v u lg a i r em e n t so u s l e n om d e J e a n Ier.
Jean-Curcuas, bisaïeul de Jean-Zimiscès, exerçait
la charge de protovestiaire, sous le règne de Basile
le Macédonien ; Zimiscès était donc issu d’une famille
illustre. Après avoir aidé Nicephore-Focas à monter
sur le trône, Jean-Zimiscès, pour se venger dune
offense, fit périr ce prince à l’instigation de Theo-
phanon, et se substitua*à sa place; son élévation
à l’empire eut lieu en 969. Le règne de Zimiscès fut
constamment occupé par des guerres interminables
contre les Sarrasins, les Bulgares et les Russes. Ce
prince conserva à Basile, fils de Romain le jeune,
les honneurs dont il avait joui sous le règne de
Nicephore-Focas, et les fit même partager à son