184 MICHEL-LE-BEGUE.
pistos , qui se trouve également sur les analogues
de Théophile, père de ce prince.
Cette épuration faite, de toutes les pièces données
jusqu’ici à Michel-le-Bègue, il n’en reste aucune
*sur laquelle ce prince paraisse seuL
Banduri ne sachant comment déterminer des monnaies
de cette série, a fini par y renoncer et n’a ,
par suite, classé à Michel-le-Bègue que celles qui
le présentaient en commun avec Théophile. Cependant,
il faut en convenir, l’attribution de plusieurs
monnaies données à Michel, fils de Théophile, est
un peu incertaine, et quelques-unes d’entre elles
peuvent convenir à Michel-le-Bègue.
821 à 829.
MICHEL ET THEOPHILE.
Les monnaies qui composent cette série sont d’o r ,
d’argent et de cuivre ; elles sont du reste assez fréquentes
dans les cabinets, pour qu’on puisse les considérer,
sans trop se hasarder, comme ayant été les
seules frappées, durant le règne de Michel-le-Bègue.
Sur les espèces d’or, Michel-le-Bègue paraît avec
un diadème orné d’une croix, tenant une croix de
la main droite, et un volume roulé de la gauche ;
il est accompagné de la légende — mixahl Iusilevs. —
au revers on lit — ©eofil ou ©eofiio desp+ e. —
et on voit le buste de Théophile, tenant une longue
croix et le globe crucigère (cab. du roi).
Il existe des sous d’or de très-bas titre et du style
le plus barbare, qui offrent les deux princes au revers
l’un de l’autre ; ordinairement Michel tient une longue
croix et Théophile le globe crucigère (cab Soleirol).
MICHEL-LE-BEGUE. 185
Sur les quinaires d’or, le buste de Michel accompagné
de la légende — mixahl ba. — porte le globe
crucigère, tandis qu’au revers, le buste de Théophile
caractérisé par la légende — ©eofil. — tient une
croix.
Sur les monnaies d’argent, publiées par Tanini,
Eckhel et M. Mionnet, on lit en inscription dans le
champ — mixahl s ©eoeile ec ©EV bASILIS romaion___
et au revers — ihsvs xristus nica. — autour d’une
croix sur des degrés (cab. Soleirol).
Cette piece d attribution non douteuse, semble
prouver que les analogues, sur lesquelles paraît l’épi-
thète to( , ne peuvent appartenir à Michel-le-
Bègue.
Quant aux espèces de cuivre, elles sont de diffé-
rens modules, et présentent le plus ordinairement,
le type que nous avons observé sur celles des règnes
précédens, cest-a-dire, l’indice monétaire m, surmonté
d’une croix et accompagné de trois x et de
trois n 1 ; au lieu d un a , paraît le plus souvent entre
les jambages de I’m , un ©. Il est assez difficile de
deviner au juste la valeur de ces lettres du revers ;
on serait tenté d’y lire les initiales de Michel et de
Théophile, si ces mêmes lettres ne 'se présentaient
au revers de monnaies à une seule effigie et probablement
de Michel-le-Buveur; il est donc plus
raisonnable de n’y voir que des signes numériques ;
I’m est sans aucun doute un chiffre, c’est l’indice
I Quelques-unes de ces monnaies sur lesquelles vient expirer ce type
remarquable, ne présentent plus les trois x et les trois n.
II en est quelques-unes qui pourraient s’attribuer avec quelqu’appa-
rence de raison à Michel-Rhangabé et à Theophylactus.
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