par une m cursive ; au - dessus est une étoile, à
droite et à gauche, Heraclius et Tibere debout; à
l’exergue, r a v .
A t e l i e r s in d é t e rm in é s . — On connaît encore des
monnaies offrant, au droit, le buste de face de
Constant II, tenant un globe crucigère. Ce prince
est coiffé d’un diadème à cimier ; à sa gauche est
placée la lettre k , initiale de son nom ; au revers,
à côté et au-dessus de l’indice m , sont les trois bustes
des fils de Constant II, tenant le globe crucigère;
à l’exergue, la lettre ©.
Sur d’autres monnaies, les bustes de Constant II et
de Pogonat, ayant entre eux une étoile , sont accompagnés
de la légende — d n c o n s t — au revers,
paraissent les deux bustes d’Heraclius et de Tibere,
tenant le globe crucigère et séparés par une croix;
à l’exergue, l’indice monétaire xx. Ces pièces,
en général assez épaisses, sont d’une fabrique toute
particulière ; tous les traits y sont terminés par des
points ronds. Enfin, une dernière pièce mal conservée,
du cabinet Soleirol, porte, au droit, Constant
I I , debout en costume militaire, et au revers,
ses trois fils en habit impérial et tenant chacun un
globe crucigère.
¿innées x n u à x x v u , 659 à 668.
CONSTANT BT SES DEÜX DERNIERS F IE S , HBRACLirS ET TIBERE.
Peut-il exister des monnaies qui ne présentent
que ces trois princes ? C’est une question qu’il
importe d’examiner, et qu’il ne peut être difficile
de décider. Lorsqu’en 65g , Heraclius et Tibere
reçurent le titre de césars, et les honneurs monétaires,
leur frère aîné était empereur depuis 6 5 4 , et jouissait
de toutes les prérogatives de son rang. Certes, rien
n’était plus simple que de satisfaire les trois princes,
en plaçant leurs effigies sur les monnaies de l’état,
et ce problème n’a pas manqué d’être résolu, comme
l’attestent les nombreuses monnaies où Constant et
ses trois fils «ont associés. Comment donc supposer
que, sans la moindre raison, Pogonat, empereur
de fait, aurait été exclu des monnaies, tandis que
ses deux frères, qui n’étaient encore que césars, y
auraient figuré ? cela n’est pas admissible.
M. Mionnet (t. n, p. 442 et 443) attribue à Constant
et à ses deux derniers fils, deux monnaies d’or
auxquelles le raisonnement précédent est appplicable.
Il faut les restituer, je crois, la première à Heraclius,
Heraclius-Constantin et Heracleonas, pour qui elle
a été frappée depuis la vingtième année du règne
d’Heraclius, époque de la promotion d’Heracleonas au
rang des césars, et la deuxième à Constant I I , mais,
en ne voyant, au revers, que ses trois fils Pogonat,
Heraclius et Tibere. La répétition de l’effigie de
Constant eût été d’ailleurs un fait contraire aux
habitudes monétaires de cette époque, car ce n’e st,
comme nous le verrons plus tard, que sous Irene
l’athénienne, Théophile, Michel, et autres princes
iconoclastes, que l’on s’est avisé de reproduire, au
revers, le type du droit sans le moindre changement
ki
1 Cette méthode a cessé d ’étre suiv ie, dés que les empereurs ont
abandonne l'hérésie des iconoclastes.