et je regarde cette forme de tête comme tout-à-fait
caractéristique.
Dans la même notice j’ai fait connaître d autres
monnaies inédites d’Alexis-Comnène^ Uune est en
argent ; au droit, on Ut — 6KE boH© mp av. — autour
de la vierge debout, les mains levées et portant
sur la poitrine l’effigie de l’enfant Jésus ; au revers,
il y a en inscription dans le champ - a a e x i « aeshOTh
Tfii KOMNHN». * . / ro \
Eckhel a publié le premier, et M. Mionnet (p. 53o)
a reproduit, d’après lui, la description d’une pièce
d’argent qui existait au musée impérial de Vienne,
et dont un exemplaire se trouve dans la suite de
M. Soleirol. Le droit, porte — a a e x i® a e s h o t h .
autour du buste d’Alexis, tenant un sceptre et e
globe crucigère ; au revers, paraît le buste de la
yierge, ayant l’image de reniant J e s u j s *
poitrine, et la légende — MB «y. — Cette pteee
appartient peut-être, à plus juste titre, » Alexis-
l’Ange (III) ? et l’absence du nom de famille semble
le faire croire. Le flan en est très-petit, très-épais,
et c’est la seule pièce d’argent que je connaisse de
ce module extraordinaire.
Enfin, les monnaies de cuivre sans nom de famille,
décrites par Eckhel et M. Mionnet, au nom d Alexis-
Comnène, ne sont certainement pas de ce prince ;
elles sont ou d’Alexis-1’ Ange (III), ou d Alexis-Mur-
tzuphle, au nom duquel je les rapporterai, avec
les motifs qui mé font pencher à adopter cette
classification. .
H existe une autre petite monnaie de cuivre qui appartient
probablement à l’empereur Alexis-Comnène,
parce qu’elle présente l’effigie à figure allongée, qui
caractérise ce prince. Au droit, il y a f- aa... k —
autour du buste impérial, tenant le globe crucigère
et une longue croix ; au revers, paraît le buste
nimbé du Christ avec ïc xc.
Je n’hésite pas à classer à cet empereur les jolies
petites pièces décrites, pour la première fois, par
le B°° Marchant, et sur lesquelles on voit, au droit,
un buste impérial tenant une longue croix et le
globe crucigère. Sur quelques rares exemplaires,
on lit autour — Ta KOMnhna. — Au revers, est
placée une croix ornée, cantonnée des quatre signes
c 4> aa a que je traduis par Cvj/t ou Car «/> ^•iKa.aai
AAiÇ/a as «-tôt» ; on voit alors que la légende du
droit constitue la fin de cette phrase invocative.
Quant au troisième signe de l’inscription quadri-
littérale du revers, il a été confondu avec une m ;
mais alors il devrait se traduire par , et
nous savons que Manuel-Comnène ne peut, en
aucune façon, prétendre à l’effigie qui paraît sur
les pièces en question, et dont la physionomie est
essentiellement différente de la sienne. Le Baron
Marchant a donc rencontré juste en reconnaissant
pour une des pièces publiées par lui, que le troisième
signe du revers avait la valeur des deux lettres
A A, réunies en un seul caractère.
J ’ai encore décrit et expliqué dans la même notice,
insérée dans la Revue de la numismat. française, une
pièce extrêmement curieuse d’Alexis-Comnène (I).
Au droit, Ott lit --- CÈP (CsiTÉf) CtJNEPFEI bACIAEI
aaexiî». — et au revers, on voit une croix cantonnée
des syllabes ïc xc ni KÂ. C’est probablement une