est accompagnée d’un signe effacé, et celle de droite
des lettres xm , superposées et qui peuvent se traduire
par Ur/atiK ; au revers est placé le Christ, debout sur
un coussin et les mains élevées, avec la légende
— ic xc- — L’attribution de cette monnaie, dont
le dessin est extrêmement barbare, est loin d’être
certaine ; quelques - uns des lineamens présentent
même de la ressemblance avec des lettres arabes;
il faudrait en étudier plusieurs spécimens en état de
parfaite conservation.
Il est bon de remarquer que sur deux des monnaies
que je viens de décrire, la lettre i se trouve
remplacée par la lettre h ; j’en ferai voir quelques
autres exemples plus loin.
1325 à 1328.
ANDRONIC-PALEOLOGUE ET SON P E T IT -F IL S , ANDRONIC LE JEUNE.
Jusqu’ici l’on n’a fait connaître aucune monnaie
de cette série, et je me félicite d’être le premier à
fermer cette lacune. Une des pièces que je vais décrire
est d’attribution certaine. Quant à l’autre, dont
je m’occuperai d’abord, je ne sais si mes suppositions
paraîtront justes, et je doute, tout le premier,
de l’attribution que je propose de lui donner.
Depuis peu de temps on possède , dans les suites
byzantines, une charmante monnaie d’argent encore
inédite, offrant au droit deux empereurs, tenant ensemble
un labarum, dont le pied se subdivise en deux
branches ; les deux effigies sont vêtues et ornées de
même ; la légende est — avtokpatopec pomai«n
ou POHEoN. — au revers le Christ nimbé est assis ;
il a la main droite levée et est accompagné de la
légende — kvpie bohqei. — de chaque côté, les
légendes commencent à la partie droite de la monnaie
, qui est d’un assez bon dessin et vraisemblablement
frappée à Constantinople.
Toutes les monnaies connues d’or, d’argent et
de cuivre, d’Andronic et de son fils Michel, portant
constamment leurs noms, il est permis de présumer
que celle-ci n’est pas de ces deux princes. Nous avons
vu qu’à la deuxième fois qu’Andronic-Paleologue
s’est trouvé seul sur le trône, il a employé la formule
Kuj/ê ConQti qui së reproduit ici. De plus,, le style
.de la pièce est tellement analogue à celui des monnaies
d’Andronic et de son fils Michel, qu’il est
difficile de ne pas lui donner une origine au moins
fort rapprochée du règne commun de ces deux empereurs.
Je suppose donc que cette pièce appartient
au règne des deux Andronic. Peut-être les noms
ont-ils été supprimés par eux pour éviter une
répétition. Il est évident d’ailleurs, qu’à l’époque
de l’émission de ces monnaies, il ne pouvait y
avoir de confusion dans l’application des noms aux
effigies des deux princes, puisque tous deux s’appellent
Andronic. Quant au titre «utoxj«twp pofumar,
il est constant qu’Andronic-Paleologue le portait,
puisque Ducange nous apprend (Fam. aug., p. 192),
que l’effigie de ce prince, peinte dans, un manuscrit
contenant les chroniques de Pachymère et de Nice-
phore-Gregoras, est désignée par la légende A v S 'p o v u io t
V> Xf/<TT® Ta» S t a t r i f f r o f C e t f f i h t v f n u i a t i T o f u r a p ç u fu c t lM v
0 ïiuiiUiohoyof. Ce titre ainonpuT^p paptuiav se trouve
rarement sur les monnaies byzantines, et rend par