du Christ assis — ihs xis »ex hegiuiitium. — Je suis
très - disposé. à croire que cette pièce, que j e n ai
pas le bonheur de connaître, n’est pas ici à sa
place, mais doit servir à combler une des lacunes
que laissent les règnes des empereurs Michel-le-
Paphlagonien, Michel-Calaphates et Michel-le-Stra-
tiotique; l’absence du nom a ***« fournit au moins
une forte présomption en faveur de cette opinion.
Quant aux deux monnaies concaves d’argent,
décrites d’après Tanini et Wiczay, par M. Mion-
net (p. 525), elles paraîtraient convenir beaucoup
mieux à Michel-Paleologue, si l’on n’y lisait pas le
nom A««*r. Au droit, est placé Michel s’appuyant sur
une longue croix et tenant une épée dans son fourreau
; la légende est — mixaha o .a«»* au revers,
la vierge nimbée est debout, les mains élevées,
ayant à ses côtés mrs? j on y lit de plus 1- ©ke
HOH©Ei (sic) Ta> s» aotja®. — (cab. Soleirol).
Michel n’ayant rien fait qui pût lui permettre de
se faire représenter s’appuyant sur son épée, le
type de cette monnaie doit sembler bien étrange.
On sait en effet que le règne dé ce prince n a été
signalé que par une longue série de défaites, que
les Turcs lui firent essuyer coup sur coup.
Une autre pièce d’argent porte au droit le buste
de la vierge, tenant l’effigie de l’enfant Jésus ; à
droite et à gauche mh SV ; a u revers, en inscription
dans le champ 1- ®»e roh©ei mixaha aectioth t®
duka. — (cab. Soleirol).
Les espèces de cuivre présentent aussi une assez
grande certitude de classification; elles sont complètement
analogues de types avec les monnaies
de Constantin-Ducas, mais de poids un peu plus
faible. Il est donc évident que Michel a imité les
monnaies frappées par son père : on s’en convaincra
en lisant la description des pièces de cuivre de
Michel-Ducas. Au droit, on lit parfaitement sur
l’exemplaire que je possède - + mixaha bACiA o A. -
autour du buste de face de Michel, tenant un nartex
et le globe crucigère ; le buste est identique avec
celui des premières pièces d’or concaves que j ’ai
décrites; tous les moindres traits y sont reproduits
fidèlement. Au revers, le buste du Christ a deux
étoiles à ses côtés. Cette monnaie avait été attribuée
à Michel-Calaphates, par le Bon Marchant, mais elle
ne peut être refusée à Michel-Ducas.
D’autres petites monnaies de cuivre, publiées par
le Bon Marchant, lui semblent appartenir également
à ce prince. Au droit, on voit un buste impérial,
tenant une longue croix et le globe crucigère ; au
revers, paraît une croix ornée de perles et cantonnée
des quatre lettres c $ m a , que le Bon Marchant a traduites
par la phrase Crttvçt fyvK&ogt M¡yjtnKt Aottoth
et que j ’aimerais mieux traduire par Camp ou Ct/f/e
<bvh.aaai mlyanht Aeg-rom. Le sens de la phrase est
beaucoup plus certain que celui du troisième caractère
de l’inscription quadrilittérale. Si c’était une m , elle
pourrait représenter l’initiale du nom de Manuel-Com-
nène, aussi bien que celle du nom de Michel.
L’effigie qui se voit au droit a le visage extrêmement
allongé, ce qui la distingue tout-à-fait de
l’effigie de Michel-Ducas, dont le visage est constamment
très - arrondi, sur toutes les monnaies qui
lui appartiennent incontestablement.