la v ie rg e les mains levées vers une main céleste
e t marchant à droite ; à ses côtés on lit mr ëv.
Sur d’autres , Manuel debout tient le globe cru-
eigère et un labarum dont la hampe est croisée
à sa partie inférieure par la lettre x ; la légende
est manïHA AEcnoTH. — au revers on lit ïc x c ,
à droite et à gauche du Christ nimbé et debout.
D’autres ont encore la même légende au droit, mais
1 empereur, bien que revêtu du manteau impérial,
est en tunique courte , et tient une longue croix
à 1 épaule et le globe, crucigère ; au revers paraît
le buste du Christ, avec les abréviations ordinaires
ÏC xc.
Beaucoup des monnaies de Manuel, portent le
buste impérial à mi-corps, tenant le labarum et le
globe crucigère ; on y lit — man«h a AEcnoT. —— mais
sur quelques exemplaires il n’y a point de légende;
au revers paraît une croix sur des degrés , accostée
des lettres ic x c , et portant au centre quatre rayons,
vis-a-vis chacun desquels se trouve un point rond.
D’autres offrent le buste de Manuel, vêtu d’une
robe à carreaux ornée de perles, tenant un nartex
et le globe crucigère ; au revers est placé le buste
du Christ.
D’autres enfin, montrent le même buste, mais sans
la robe à carreaux, et au revers le buste de saint
Georges nimbé, tenant une lance et un bouclier,
avec la légende — o Anoc rEapnoc ou simplement
o rEapfioc. — II est à remarquer que ce type s’introduisit
sur les monnaies byzantines, sans doute par
l’ipfluence des croisades , dont l’esprit chevaleresque
mit saint Georges en grande vénération.
Il ne me reste plus à parler que des jolies
pièces anonymes, portant au droit le buste de Manuel,
tenant une croix et le globe crucigère, et au revers
une croix aux extrémités et au centre de laquelle
paraissent les caractères m iia i k , qui lus en suivant
l’ordre des points par» lesquels les Grecs font le
signe de la croix, c’est-à-dire de haut en bas, puis
à droite et enfin à gauche, donnent la série d’initiales
ma a n k qui se lit facilement MAmdba a ««-tôt»*
n o f ? y f o > ê K i < M T o r K o f j i v t i v o f . Cette curieuse monnaie avait
été étudiée par le Baron Marchant dans sa lettre
deuxième, et classée par lui soit à Michel-Paleologue,
soit à Mathieu-Cantacuzène ; l’effigie qui est bien
celle de Manuel-Comnène , ne laisse pas de doute
sur l’attribution qu’il faut adopter.
1171 à 1180.
MANUEL E T A L E X IS .
Bien que les monnaies qui offrent la réunion de
ces deux princes puissent véritablement exister, il est
constant que jusqu’ici l’on n’en a recouvré aucune
de ce genre.
1180.'
MANUEL y A L E X IS E T ' A G N E S .
Il en est de même des espèces qui présenteraient
les effigies réunies de l’empereur Manuel et de son
fils Alexis, avec Agnès, fille du roi de France.