Constantin qui est souvent désigné par la lettre k
placée dans le champ, a conservé le même costume ;
ces monnaies sont anonymes, et leur revers est le
même que celui des plus anciennes.
D’autres offrent les indices monétaires A ou k ,
au lieu de I’m , mais le reste des types est identique
(cab. Soleirol).
Nicomédie. — Les pièces de grand module, sont
tout-à-fait analogues à celles qui furent fabriquées
à Constantinople, dans les premières années; elles
sont également surfrappées sur des monnaies des
règnes précédens (cab. Soleirol).
T hessalonique. — En m’occupant plus loin de
Leonce, je prouverai que la monnaie décrite par le
Bon Marchant (lettre xxn, fig. 8 ) , et attribuée par
lui à Leonce II et son fils inconnu, appartient à
Heraclius et Heraclius-Constantin, pour qui elle a
été frappée à Tbessalonique.
Les pièces de grand module de cette ville, offrent
au droit les deux empereurs, debout, diadémés et
tenant le globe crucigère; au revers paraît l’indice M,
avec la date et le numéro de l’atelier ; à l’exergue,
©es. Celles qui sont de petit module n’en diffèrent
que par leur indice monétaire K.
Sicile, atelier indéterminé. — Beaucoup de pièces
du grand module, des règnes précédens, portent
au droit, les deux effigies de face et diadémées, en
contremarque, et au revers , également en contre-
marque , les lettres scE‘ seules ou accompagnées du
monogramme d’Heraclius (ma suite).
Catane. — Je ne connais qu’une seule pièce, encore
inédite, de cet atelier monétaire ; elle présente,
au droit, les deux effigies diadémées et de face, celle
d’Heraclius avec de la barbe, et celle du fils, imberbe ;
au revers, on voit l’indice i , la date anno x v , et à
l’exergue, le différent cat (ma suite).
Ravenne. — Les monnaies de Ravenne sont
également rares; au droit, Heraclius en costume
militaire, s’appuie sur une longue croix et foule aux
pieds un ennemi terrassé; à sa gauche, Heraclius-
Constantin tient le globe crucigère; la légende est
bn nh e . . . . .— au revers, l’indice M, anno x x i,
et à l’exergue, le différent rav (ma suite). Une autre
ne diffère de la précédente que par l’indice k et
l’absence du différent rav ; je l’ attribue naturellement
à Ravenne (cab. Soleirol).
A lexandrie. — Les pièces d’Alexandrie sont toutes
de petit module et de flan très-épais; au droit,
paraissent les deux empereurs diadémés et de face,
avec la légende — dom her — ou sans légende ;
au r e v e r s , se trouvent les deux lettres i b séparées
par une e ro ix , et à l ’ex e rgu e , le différent AAEf.
Années îr à xxxi, 611 à 611.
HERACLIUS AVEC MARTINE SEULE y OU AVEC MARTINE
ET HERACLIUS-CONSTANTIN.
On n’a point encore rencontré de monnaies sur
lesquelles l’effigie d’Heraclius soit associée à la seule
effigie de Martine. Jusqu’ici cette impératrice n’a
été reconnue qu’en tiers, avec son époux et Hera-
dius-Constantin. Ces monnaies à trois effigies sont
rares, et sortent, pour la plupart, des ateliers de
Constantinople et de Ravenne ; plus loin, j en ferai