il est d’un module inférieur à celui des sous ordinaires.
On ne connaissait encore, en monnaie d’argent
de Théophile, qu’une pièce décrite par Sestini,
et sur laquelle on h t , écrit dans le champ du droit
1- ©EOFILOS DTJLOS XRISTTJ S PISTOS En AYTO bASILEYS
ROMAïon. — e t au r e v e r s — ih sv s xristvs mcA. —
a u to u r d ’u n e c ro ix su r des d e g ré s .
M. Soleirol en possède une semblable de style
et de type, mais dont l’inscription est ainsi conçue :
©EOFILOS EC ©EU PISTOS bASILEUS ROMAIOn.
J’arrive enfin aux espèces de cuivre. On y retrouve
encore, mais assez rarement, le type, dont j ’ai déjà
parlé tant de fois, de l’indice monétaire m accosté
de trois x et de trois n.
Le plus souvent, Théophile y paraît en buste, avec
un casque à cimier sur la tête, portant le labarum
et le globe crucigère ; au revers, on lit, en inscription
dans le champ, la légende — ©eôfile AvrovsTE
sv mcAS. — qui fait sans doute allusion aux victoires
remportées par son beau-frère Theophobus. Toutes
ces monnaies sont de modules variés.
M. Mionnet (t. n, p. 482) cite, d’après Wiczay,
une pièce de cuivre sur laquelle on lit — ©eofilos
s consTAnT. — autour de deux bustes entre lesquels
on voit une petite croix ; le revers est le même
que celui des monnaies de cuivre de Michel et
Théophile. Si cette monnaie est authentique, observe
M. Mionnet, il faut admettre, malgré le silence
de l’histoire, qu’il a existé un fils de Théophile,
du nom de Constantin. N’ayant jamais vu cette
pièce, je ne puis en rien dire de positif ; attendons
que de nouvelles découvertes viennent éclaircir ce
point obscur de la numismatique byzantine.
836 à 842.
THEOPHILE ET SON FILS MICHEL.
Puisque Michel fut déclaré auguste aussitôt après
sa naissance et élevé à la dignité impériale , il peut
et doit exister des espèces frappées dans les six années
écoulées depuis cet événement jusqu’à la mort de
Théophile, et qui offrent les effigies associées des
deux empereurs. Sur ces monnaies, Théophile doit
être distingué par une physionomie virile et bien
prononcée, tandis que le jeune Michel, qui peut
avoir atteint tout au plus l’âge de six ans , pendant
leur émission, doit paraître avec un visage enfantin et
surtout imberbe. Personne jusqu’ici n’a fait connaître
de monnaies qui se rapportent à cette série; elles
sont probablement demeurées confondues avec celles
de Michel-le-Bègue et Théophile.
MICHAEL (flavius) ,
Surnommé E b r io su s , et connu sous le nom de M i c h e l III.
EUDOXIA ou E udocia.
THEODORA, mère de l’empereur.
THECLA, sa soeur.
Michel, fils de Théophile et de Theodora, avait
à peine six ans lorsque son père mourut, et le laissa
seul maître du trône ; sa mère Theodora prit les rênes
de l’empire et administra au nom de son fils , pendant
quatorze années. Theodora, fille de Marius, noble