commun aux effigies de Léon l’Isaurien et de Leon-
Chazare. Ce rare sou d’or fait partie de la suite
de M. Soleirol. Il existe des pièces parfaitement analogues
de types, mais ayant les légendes suivantes
— consTAnnnos c as ia .1— et au revers — ....Avr
p a th r . — (cal), de M. Rollin).
En outre de ces sous d’o r , on connaît une petite
pièce de cuivre, publiée par le B0“ Marchant, et qui
fait actuellement partie de ma suite byzantine. Ses
types sont tout-à-fait semblables, mais sans légende.
Ducange, au nombre des monnaies de Justin le
jeune, a figuré (pl. ix x v , fig. 12) ùne pièce de
cuivre sans légende, offrant, au droit, le buste
d’Irene, et au revers, le buste de Constantin, placé
sur une traverse ; au-dessous, est l’indice monétaire
m , accosté des lettres x n. Ces deux effigies tiennent
le globe crucigère.
Cette monnaie, fort curieuse, constate que l’ambitieuse
Irene parvint à usurper le premier rang,
puisque l’empereur légitime se trouve relégué au
revers.
Il existe aussi des sous d’or portant, d’un côté,
le buste de Constantin avec le globe crucigère, et
de l’autre, le buste d’Irene tenant le globe crucigère
et une longue croix ; les légendes sont — consTAn-
Tinos bAs etmiNh ArousTÏ— (cab. du roi);
Enfin , Tanini a publié une monnaie d’argent
qui a précédé l’envahissement du pouvoir par Irene
l’Athénienne. Au droit on lit — consTAnTinos s iRini
ec ©ev bA sm s . — en inscription dans le champ, et
au revers — ihsvs x r i s t v s nicA. — autour d’une croix
sur des degrés (cab. Soleirol).
790 à 797.
CONSTANTIN SEUL.
Les monnaies qui montrent ce prince seul doivent
exister, mais comment les déterminer ? Il est, et
demeurera toujours bien difficile de les distinguer
de celles de Constantin-Copronyme.
En effet, lorsque celui-ci a pu frapper des monnaies
à sa seule effigie, il avait vingt-deux ans. Il
a occupé seul le trône de Constantinople, pendant
dix années consécutives; de même Constantin, fils
de Léon - Chazare, avait dix-neuf ans lorsqu’il s’est
trouvé seul maître du trône, après l’expulsion d’Irene
, et c’est durant six ans environ, qu’il est resté
débarrassé de la suprématie de son ambitieuse mère.
Il est donc à peu près ijnpossible de démêler les
monnaies de Constantin, fils de Leon-Chazare, de
celles de Constantin-Copronyme; et pour ma part,
j ’avoue que je renonce à l’espoir de résoudre ce
problème.
788 à 791.
CONSTANTIN ET MARIA.
795; à 797.
CONSTANTIN ET THEODATA.
Aucune monnaie connue jusqù’à ce jour , ne présente
les effigies de ces deux princesses. Des pièces
de Constantin et de Theodata peuvent se rencontrer,
puisque cette impératrice a reçu, en 795, lés honneurs
d’un couronnement solennel. Espérons céfttë
fois encore, que quelqu’heureuse découverte viendra
combler cette lacune.