avec Irene, fille d’Albert IV, duc de Brunswick.
Cette princesse mourut le 16 août i f s j ! L ’année
suivante, Andronic épousa Jeanne de Savoie, fille
d’Amédée Y , à laquelle les Grecs donnèrent le nom
d’Anna. Les cérémonies de ce mariage furent célébrées
avec pompe a Constantinople, en octobre i 326.
Anna reçut en même temps le diadème.
Du premier lit, Andronic eut un fils qui mourut
à l’âge de huit mois. Du second lit, il eut plusieurs
enfans dont Jean, 1 amé, succéda sur le trône à son
père.
De ce qui précède, il résulte qu’il peut exister des
monnaies d Andronic-Paleologue (III), des diverses
séries suivantes :
De 132a à 1328, Andronic le jeune et son aïeul Androniç-Paleologue,
1328 à 1341, Andronic le jeune seul.
1325 à 1328.
ANDRONIC LE JEUNE ET SON AÏEUL ANDRONIC-PALEOLOGUE.
Je me suis occupé plus haut des seules monnaies
que je connaisse jusqu’ici et qu’on puisse attribuer
à ces deux empereurs ; je n’y reviendrai pas.
1328 à 1341.
ANDRONIC L E JEÛNE SEUL.
Les monnaies de cette série existant incontestablement,
il faut de toute nécessité les rechercher
parmi celles qui sont attribuées par les auteurs à
Andronic le vieux.
Sestini (Lett., t. n, p. 2o3), en publiant la monnaie
d’argent suivante, pensait devoir l’attribuer à Andronic
le jeune ; mais Eckhel ne trouvant pas cette
classification basée sur des raisons assez fortes, a cru
devoir y renoncer et réunir la pièce en question
aux monnaies d’Andronic le vieux. Au droit, Andronic
et saint Demetrius debout, sont accompagnés
de la légende — anapgnikoc o Ar ahm i i îpo c .
au revers, paraît le Christ assis, avec la légende
— ïc xë.
Je n’hésite pas à classer cette monnaie à l’empereur
Andronic le jeune, parce qu elle est toute différente
de types, des monnaies légitimes d Andronic
le vieux. Ducange (Fam. aug., p. i 94)> décrit le sceau
d’or d’Andronic le jeune, sur lequel on voit dun
côté l’empereur debout, tenant le labarum, et entouré
de la légende — akaponikoc aecfiotic o i ïa -
AEOAoroc.— et de l’autre, le Christ debout, avec
la légende — ïc xc. — Le revers de la monnaie
précédente et celui du sceau en question ont évidemment
une très-grande analogie. Quant à la
présence de saint Demetrius, elle fournit aussi, je
erois, une raison de plus pour donner la monnaie
a Andronic le jeune, à caûse de la rencontre du
même saint sur une monnaie qui ne peut appartenir
qu’à Jean-Pâleolôgue, fils d’Andronic le jeune.
Le B°" Marchant (lettre x) a publié le premier
une précieuse monnaie de cuivre qu’il donnait à
Andronic-Paleologue le vieux, en observant toutefois
quelle pouvait appartenir également à Andronic le
jeune. Cette monnaie, légèrement concave, présente
au droit, comme le sceau d’or, l’empereur debout
tenant le labarum et le globe crucigère ; la légende,
composée de caractères superposés et intervertis,