ronne, une croix et la légende — lu x mundi. —
La deuxième offre une croix sur des degrés et sans
légende. Enfin la troisième, publiée par Tanini,
porte au revers, deux croix, l’une grande et l’autre
petite, et à l’exergue r t s s .
Les monnaies de cuivre présentant des différens
monétaires, il est plus facile de les décrire, en les
groupant au nom de la ville qui les a fait frapper.
C onstantinople. — Les monnaies de Constanti-
nople sont toutes de date postérieure à l’année v ;
ce qui prouve que Tibere-Constantin n’a réellement
joui du droit de paraître sur la monnaie, qu’au
moment où il est monté sur le trône, bien qu’il ait
compté ses années de règne à partir de son élévation
au rang des césars.
Les pièces de grand module ont cela de particulier
que l’indice m y est toujours représenté par une lettre
cursive de la forme m , et le chiffre v par le caractère
q ; le numéro de l’atelier monétaire se trouve
par suite relégué à l’exergue, à la suite du différent
con. Quant à la légende du droit, elle est — dn t ib
CONSTANT PP AUG.
T heo u po l is . — Les monnaies de grand module,
des années v, Vi et vn, offrent les mêmes types que
celles de Constantinople ; l’indice M y est également
représenté par une lettre cursive ; mais sur les monnaies
de l’année vra, 1’m est une m latine ordinaire.
Comme j ’ai déjà trouvé l’occasion de le dire, les
légendes du droit sont tout-à-fait incorrectes.
N icomédie. — Les pièces de Nicomédie, et de
grand module, sont beaucoup plus régulièrement
conçues que celles de Theoupolis ; la légende de tête
y est — dn t ib constant p p AUG. — et au revers, l’indice
monétaire est une m cursive.
C arthage. — Je ne connais qu’une seule pièce
de Tibere-Constantin frappée à Carthage et décrite
par le docteur Grote (üBÎâtter fur SRùnjfunbe, pl. xm,
fig. 173) , comme extraite du cabinet de M. Falbe ;
elle porte, au revers, une croix accostée du nombre
xxxx; au-dessus , à droite et à gauche, deux petites
croix, et à l’exergue c a r t .
R ome. — Les pièces de Rome sont du même module
que celles frappées dans cette ville, pour Justin
le jeune et Sophie; leur revers est identique avec
celui de ces pièces, c’est-à-dire, qu’il se compose de
l’indice xx surmonté d’une croix, et du différent rom ;
au droit, paraît l’effigie de face, avec la légende
— BN TI CONSTANT PP.
R avenne. — Je crois pouvoir attribuer à l’atelier
monétaire de Ravenne, une pièce de petit module,
offrant cependant la même effigie que les pièces de
Theoupolis, mais ayant au revers, l’indice x surmonté
d’une croix, et au-dessous, la lettre r ; à droite et à
gauche, la date anno vm.
A l exan d r ie . — Les monnaies d’Alexandrie sont
de petit module, mais fort épaisses ; l’effigie y est de
profil, et le revers offre les deux lettres 1', b séparées
par le monogramme du Christ sur des degrés, ou par
une croix; à l’exergue a a e j .
A t e l ie r s monétaires indéterm inés. — Je ne connais
que deux monnaies d’origine indéterminée; toutes
deux sont de petit module. Sur la première, l’effigie
est de face; au revers, paraît l’indice x surmonté
d une croix. L ’état de la pièce ne permet pas de voir
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