au revers, l’indice i accosté de deux croix ; au-dessus,
une croix entre h m , et à l’exergue, ind m. Enfin, la
troisième porte l’indice e entre les lettres km ; au-
dessus, une croix, et à l’exergue, ind m.
Ces trois monnaies, qui sont évidemment des subdivisions
l’une de l’autre, ont été frappées en méme
temps, à la date de l’indiction in. Elles présentent
un fait unique dans la numismatique byzantine.
Ce type n’a pas été long-temps en usage, car l’on
rencontre des monnaies de même fabrique, offrant
une croix au-dessus d’un globe, à droite et À gauche
k m , et au-dessous, entre deux points, l’indicexx.
Le docteur Grote décrit, dans son journal de
numismatique, publié à Hanovre (deuxième année,
pag. 276; pl. xm), deux monnaies de cuivre, qui
font partie du cabinet de M. Falbé, et qui portent
le différent de Carthage. La première offre une croix
au-dessus d’une étoile entourée d’un cercle ; à droite
et à gauche nm x x x x ; à l’exergue, k r t . La deuxième
présente, à droite et à gauche de la croix et de
l’étoile, les lettres k r t g , et à l’exergue, n x xm .
C atane. — L’atelier monétaire de Catane, dont
les produits sont peu nombreux, a frappé, sous le
règne de Maurice, des pièces de petit module, sur
lesquelles le buste impérial est de face et diadémé ;
au revers, on voit l’indiee 1 et la date ; à l’exergue,
le différent ca t .
M ilan. — J’ai parlé plus haut d’une monnaie d’argent
, frappée, à Milan, pour l’empereur Maurice.
J’ai fait voir aussi que la prétendue pièce d’Autharis,
publiée par le B°n Marchant, devait être restituée à
Maurice. Ce sont les deux seules monnaies que je
connaisse, frappées à Milan, pour les successeurs
d’Anastase.
A le x a n d r ie . — Les pièces d’Alexandrie sont de
petit module et très-épaisses ; l’effigie y est vue de
profil ; le revers présente le type accoutumé : une
croix entre les lettres 1 et b ; à l’exergue, a a e ? .
A t e l ie r s monétaires in d é t erm in é s. — Les pièces
sans différent, marquées de l’indice monétaire k ,
et munies de date, ne peuvent se déterminer que
dubitativement, à l’aide de la comparaison des
effigies. Il en existe de nombreuses variétés-, ne différant
souvent entre elles que par une seule lettre et
la date du règne.
De jolies petites monnaies, à effigie de face dia-
démée, portent, au revers, le monogramme du
Christ au-dessus de l’indice e , le tout dans une
couronne (cab. Soleirol). D’autres présentent l’indice
1 entre deux croix, au revers de l’effigie casquée et
de face (cab. Soleirol).
Enfin , il me reste à décrire une charmante pièce
de cuivre, offrant, au droit, l’effigie casquée de
Maurice , vue de profil. La légende est — maü
t i b . . . . — au revers, paraît l’indice 1 entre deux
étoiles (cab. Soleirol).
Années f u i à x x , 590 à 602.
MAURICE, CONSTANTIN® ET THEODOSE.
Ducange et Banduri ont publié, les premiers,
une monnaie de cuivre qu’ils attribuent à Maurice
et Constantine, accompagnés, au revers, de leur
fils Theodose. Ces deux auteurs n’ayant pas cherché