Sur d’autres, le revers porte en outre la légende
— ke ROH0EI. — et au droit l’empereur est à droite,
et la vierge à sa gauche; de plus le nom m^v-
n’est pas inscrit dans la légende.
D’autres présentent la légende — ia AEcnoTii te»prI0>
autour de l’empereur et de saint Georges
debout ; le saint est nimbé et tient une épée nue de la
main gauche ; tous deux soutiennent jmsemble une
longue double croix ; au revers, ïc xc et le Christ
assis. Ce type est commun aux monnaies d’or et
d’argent concaves l .
Enfin une dernière pièce dont j ’aurai occasion
de reparler au sujet des empereurs de Trebizonde,
présente le buste de Jean et de la vierge, tenant
ensemble une double croix ; au-dessus de la tête de
l’empereur est placée une main céleste qui le bénit ;
les légendes sont — i® aecooth M R 9 V -— au revers ,
comme sur les précédentes, on lit ïc xc à droite et
à gauche du Cbrit assis.
M. Mionnet (p. 532 et 533) donne à Jean-Comnène
cinq monnaies d’argent de fabrique barbare, que le
B°n Marchant a pensé devoir restituer aux empereurs
de Trebizonde. Je n’en parlerai donc point ici, bien
que je ne croie pas devoir adopter cette classification,
et que je préfère m’en tenir à celle de M. Mionnet.
- J’ai sou, les y eu x une pièce d’ argent plane et de grand module,
offi-ant le type que je viens de décrire. Elle est d un sty y et une
fabrique qui ne permettent pas de la donner à Jean-Comnene, mais
qui semblent en exiger le rejet aux derniers empereur, de ce nom , issus
de la famille des Paleologues. N’ayant point vu les pièces décrites par
M. Mionnet, je ne puis dire si elle , sont dans le meme cas que celle
dont il s’ agit ic i , et par suite j ’ai dû les mentionner parmi celles qui
appartiennent réellement à l’ empereur Jean-Comnène.
J’arrive actuellement aux espèces de cuivre de
Jean-Comnène. Il en est de concaves et de planes ;
les premières sont généralement très-minces et les
autres assez épaisses. Pour plus de commodité, je
grouperai entre elles les pièces de chacune de ces
deux séries, et je suivrai le même arrangement
pour les règnes postérieurs.
Monnaies de cuivre concaves.
Sur les unes on lit au droit — ia AEcnr. — autour
du buste de l’empereur, vêtu d’une robe à carreaux
ornée de perles ; il tient de la main droite une
longue croix appuyée à l’épaule, et de la gauche
le globe crucigère ; au revers est placé le buste du
Christ avec ïc xc.
Sur d’autres, l’empereur debout tenant un volume
roulé de la main droite, est couronné par
le Christ nimbé, placé à sa gauche. La syllabe la
désigne le prince ; au revers paraît l’archange Michel
à mi-corps.
Les deux monnaies suivantes ont été publiées par
Tanini, pour la première fois, et citées d’après lui, par
M. Mionnet (p. 534). Sur la première paraît l’empereur
debout, tenant une croix et un volume, avec
la légende — la ÆcnoTHC . — au revers la vierge nimbée
est assise, et on lit à ses côtés MÏîëv. La deuxième
porte la même légende au droit, autour de l’empereur
couronné par la vierge ; au revers se trouve
le Christ assis entre deux étoiles et ïc xc (cabinet
Soleirol).
Sur quelques exemplaires, les deux étoiles manquent
au revers.