les ordres d’Alexis-Comnène, ail moment où l'usurpateur
Nicephore fut renversé du trône. Plus tard,
suivant le récit de quelques historiens, elle se retira
dans un couvent et y termina sa carrière.
Constantin-Ducas-Porphyrogenète, fils de Michel
et de Marie, naquit en 1074, et reçut aussitôt le
diadème et les brodequins de pourpre. Son père le
fiança en 1076, à Helene, fille de Robert-Guiscard,
duc de la Pouille. L’usurpation de Nicephore-Bota-
niate ayant fait échouer ce projet d’union, Constantin
fut enfermé dans un monastère. Quelques
temps après, Nicephore ayant épousé Marie, mère de
Constantin , ce jeune prince fut rappelé au palais,
et lorsqu’Alexis - Comnène renversa Nicephore et
se substitua sur le trône à sa place , le jeune
Constantin reçut de lui les insignes et le rang des
augustes qu’il avait quittés, et fut même fiancé à
la célèbre Anne-Comnène ; mais une mort prématurée
vint enlever Constantin à la tendresse de sa
fiàncée.
De ce qui précède, il résulte qu’il peut exister
.des monnaies des séries suivantes :
De 4067 » Michel, Eudocie, Andronic et Constantin,
4068 à 4070, Michel, Eudocie, Andronic, Constantin et Romain—
Diogêne,
4070 à 4074, Michel, Eudocie et Constantin,
4074 à 4078, Michel seul,
4074 à 4078, Michel et Marie ,
4074 à 4078, Michel, Marie et Constantin-Porphyrogenète,
4074 à 4078, Michel et Constantin-Porphyrogenète.
Les trois premières séries monétaires, ayant été
étudiées plus haut, je passe immédiatement aux
séries nouvelles.
1071 à 1078.
MICHEL SEUL.
Il paraît qu’en se débarrassant de Romain-Diogène
et de sa mère, par les conseils de son oncle, le
césar Jean-Ducas, Michel écarta* pareillement son
frère Constantin, ou du moins ne lui laissa conserver
dans l’état qu’un rôle complètement secondaire.
Ce fait est prouvé par les nombreuses monnaies
de Michel-Ducas, sur lesquelles ce prince paraît
seul, et sans qu’il y soit fait la moindre mention
de son frère et collègue. Ces monnaies sont bien
classées et ne présentent pas d’incertitude, lorsqu’on
y trouve le nom de famille a »jc*î ; il n’en est plus
de même lorsque ce nom ne s’y rencontre pas.
Voici la description des monnaies attribuées avec
certitude à Michel-Ducas. Ce sont d’abord des pièces
d ’o r c o n c a v e s : su r le s ü n e s o n l i t 1- mixaha
Ïucia 0 a . — autour du buste de face de Michel,
tenant un nartex et le globe crucigère ; au revers,
on voit le buste du Christ adossé à la croix, avec la
simple légende — ïc xc.
Une autre, qui n’est du reste connue que par
l’ouvrage de Banduri, porte la légende — mixaha
a v k o s bAC. — autour de l’empereur debout, couronné
par la vierge à côté de laquelle on lit m 9 ;
au revers, la légende — ihs xis rex regiiAnTium. —
entoure le buste du Christ.
La deuxième monnaie d’or, décrite par M. Mion-
net, n’offre que la légende — mixaha AEcnox. —
autour de la vierge et de l’empereur debout, tenant
ensemble un labarum ; au revers, il y a autour