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blement placés pour ctvctvtoaeiç ( restauration ) ; à
l’exergue on lit scis.
Sur d’autres qui sont identiques, au droit, avec
les précédentes, le revers présente l’indice ordinaire m
ayant à sa gauche le mot ana , à droite le chiffre m
et la lettre e ; à l’exergue le mot neo , et entre les
jambages de I ’m la lettre e (ma suite). Du reste ce
type varie de beaucoup de manières, et toutes les
monnaies de cette fabrique, sont d’un dessin très-
grossier , et coupées presque carrément à coups de
cisailles.
R om e . — Une pièce émise par l'officine monétaire
de Rome, porte au droit le buste impérial de face avec
une barbe énorme ; la légende — constant — l’accompagne
; au revers paraît l’indice xx, et à l’exergue,
le différent rom (cab. Soleirol).
Une autre monnaie anonyme de la même suite,
offre au droit l’effigie impériale ; le revers est tout-
à-fait semblable au précédent. Cette pièce a probablement
été émise vers le commencement du règne
de Constant II.
C’est sous ce prince que paraît avoir été employé,
pour la première fois, le type romain que je viens
de décrire , mais postérieurement à la cinquième
année de son règne. Je possède une petite pièce,
dont le revers ne diffère de celui des monnaies
d’Heracleonas, Tibere et Constant II, que par la
date anno v ; au droit paraît une seule effigie de
face, avec une barbe naissante, entourée d’une légende
tronquée, et dont on ne lit que la fin — ....
St in o v . — J’attribue cette pièce à Constant I I , bien
que la barbe qu’elle donne à ce prince, soit assez
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difficile à faire concorder avec l’âge de seize ans
qu’il avait dans la cinquième année de son règne.
On verra plus loin qu’il se trouve sur quelques
monnaies indubitables de Constant I I , des dates
bien difficiles, ou pour mieux dire impossibles à
expliquer, si l’on veut y voir les dates du règne de
cet empereur.
R avenne. — Je ne connais qu’une seule pièce de
Ravenne. Au droit est l’effigie impériale de face
et imberbe, accompagnée de la légende — constantinus
p p A. — au revers, on voit l’indice m ,
surmonté d’une croix et ayant entre ses jambages
la lettre © ; à droite et à gauche la date anno ih ;
et enfin à l’exergue ra v (ma suite). J’ai fait voir
plus haut, dans les considérations générales sur les
monnaies de Constant II seul, que la pièce en question
ne pouvait appartenir qu’à ce prince.
A t e l ie r s in dét erm in és . — Des. pièces de cuivre
anQnymes, offrent au droit une effigie imberbe de
face , et au revers l’indice monétaire m , surmonté
du monogramme ¿ ; je les suppose de fabrique
italienne ou sicilienne ; l’exemplaire que je possède
est surfrappé sur une des pièces siciliennes, a la
légende — in p e r const — ayant au revers l’m cursive
et le diffrent scis. Cette pièce pourrait convenir
également à Constantin - Pogonat ; dans tous les
cas, il est certain qu’elle a été fabriquée après que
l’émission de celles à la légende — in p e r const. —
avait cessé.
Il ne me reste plus à parler que de trois pièces
singulières, dont les dates présentent une énigme
inextricable. Sur la première paraît au droit l’effigie