cabinet, offre au droit le type de la précédente, et
au revers une croix sur des degrés, entre deux palmes.
Ce revers se reproduisant sous Justinien-Rhi-
notmète, je serais assez tenté de donner la pièce
à Pogonat, si l’effigie qu’elle porte n’était pas tout
autre que celle de ce prince.
La troisième est de Constant très-jeune, et du
module du quinaire; au droit paraît l’effigie de
profil de Constafit imberbe, avec la légende — lon
constanti. ... — au revers paraît une croix au-dessus
du différent de Constantinople (cab. Soleirol). Cette
petite pièce a été publiée pour la première fois par
le B°n Marchant.
M. le Dr Grote décrit dans son journal (pl. x in ,
fig. 168 et 170), deux pièces d’argent, qu’il attribue à
Constantin-Pogonat, et que je crois devoir donner à
Constant II ; toutes deux sont de très-petit module.
La première porte autour du buste de face — constat
p . et au revers p .a (cab. Thomsen). La deuxième
semblable au droit, présente au revers une croix
potencée, accostée de deux points ronds (cab. Falbe).
Les monnaies de cuivre de ce règne, peuvent
encore se classer par atelier monétaire.
C arthage. — Au droit paraît l’effigie de face et
imberbe, avec la légende — constantinus p p au ou
dn constanti p p . — au revers, on voit ordinairement
l’indice x x , dont les deux signes sont séparés par
une croix ; à l’exergue, le différent c a r t .
Sur la deuxième planche de ses monnaies de la
famille d’Heraclius, feu Cousinery avait fait graver
une fort belle pièce de Carthage, offrant le même
type au droit, et portant au revers l’indice xxxx
partagé par une croix, et le différent c r tg . Je ne la
connais jusqu’ici que par la planche en question.
Dès que l’effigie impériale paraît avec de la barbe,
le différent crtg de l’exergue, cesse d’être placé au
revers ; on y voit une croix entre les deux x de
l’indice monétaire xx ; au-dessus de la croix est une
étoile, et à droite èt à gauche les deux lettres c t ,
qui peuvent représenter, soit le différent de Carthage,
soit le nom ‘ de Constant. Quant à la légende du
droit, elle offre. les mêmes variétés que celle des
pièces à effigie imberbe.
Une pièce de module inférieur, porte au droit
la légende — constantinus p p a . — autour du buste
de face de l’empereur; au revers on ne voit, dans le
champ, qu’une croix ayant à ses côtés deux v, dont
l’ensemble constitue très-probablement l’indice monétaire
x (cab. Soleirol). Cette monnaie étant d’une
fabrique tout-à-fait analogue à celle des précédentes,
me semble appartenir au même atelier monétaire.
A l exan drie. — Je crois devoir attribuer à Constant
I I , les monnaies anonymes, présentant un
buste imberbe de face, ayant à sa droite une étoile
et à sa gauche l’initiale c ; au revers, paraît le type
ordinaire des pièces d’Alexandrie, composé d’un 1
et d’un b , séparés par une croix, et du différent
AAEf à l’exergue.
S ic il e , a t e l ie r in dét erm in é. — Les monnaies siciliennes
ont la légende — in p er const. —■ autour du
buste de face de Constant II ; au revers on voit l’indice
m représenté par une lettre cursive, ayant à ses
côtés les deux mots verticaux ana neo , vraisembla