on lit Heraclio consuli, et qui furent frappées à
Carthage, en l’honneur d’Heraclius, préfet d’Afrique,
et père de l’empereur de cé nom. Le titre de consul
qu’Heraclius-Constantin a porté, et qui se lit ici,
avait fait adopter cette attribution ; mais observons
que ce prince fut consul à l’âge de cinq ans, et
que par suite, les monnaies à la légende Heraclio
consuli ne peuvent, en aucune façon, lui appartenir,'
puisqu’elles offrent une effigie d’un âge mûr. Au
reste, je ne m’étendrai pas sur ce vice d’attribution
si habilement combattu par le Bon Marchant; il n’est
personne aujourd’hui qui se refusé à intercaler, dans
les listes impériales, le nom du patrice Heraclius. §
En définitive, Heraclius-Constantin, ayant toujours
partagé la couronne soit avec son père, soit avec
son frère, je n’hésite pas à admettre qu’il n’existe
aucune monnaie frappée à son nom seulement; je
crois de plus que toutes celles qui lui ont été attribuées
jusqu’à présent, conviennent beaucoup mieux
à son fils Constantin, connu des numismatisfes sous
le nom de Constant II.
Années i à xxrrn (jir à xxxi d’Heraclius) , 613 à 641.
HERACLIUS-CONSTANTIN ET SON PERE.
Années x v u à x x rm , 630 à 641.
HERACLIUS-CONSTANTIN, SON PERE ET SON FRERE HERACLEONAS.
Je ne pourrais que répéter ici tout ce que j ’ai
dit de ces monnaies, en parlant d’Heraclius; je me
dispenserai donc de tout nouveau détail sur ces deux
séries, déjà bien déterminées.
Années x n à x x rm , 629 à 641.
HERACLIUS-CONSTANTIN ET GREGORIA.
Je ne pense pas que les monumens numismatiques
de cette série existent réellement; ils doivent, ce
me semble, être dans le même cas que ceux d’Hera-
clius-Constantin seul.
Années x rm à x x vm , 631 à 641.
HERACLIUS-CONSTANTIN, GREGORIA ET LEUR FILS CONSTANT.
! En parlant de l’impératrice Martine, je me suis
expliqué suffisamment sur les raisons qui me portent
à ne pas admettre l’attribution de quelques
monnaies de cuivre, à Heraclius, Heraclius-Constantin
et Gregoria.
Je vais m’efforcer actuellement, de dépouiller
l’impératrice Gregôria de la seule pièce qui lui reste
encore. Je veux parler du charmant quinaire d’argent,
publié par M. Mionnet (t. n , p. 4 3 5 ) , et par
le B°n Marchant (lettre xv), au droit duquel paraît
une figure impériale sans barbe, que l’on attribue
à Heraclius-Constantin, bien que la légende ne
porte pas de trace de ce nom ; au revers, on voit
deux effigies, l’une d’un prince-enfant, l’autre d’une
princesse; pas de légende.
Déjà, en parlant de l’impératrice Eudocia, femme
d’Heraclius, j ’ai fait connaître l’opinion que je me
suis réservé de motiver ici.
Cette monnaie ne peut présenter, en commun,
qu’Heraclius-Constantin, Gregoria et leur fils Constant
, ou bien, Heraclius - Constantin, Martine et