dans le eliamp, une croix ou une étoile, ou bien
encore la lettre a avec une c ro ix ; l’empereur est
revêtu d’une robe à carreaux, ornée de perles ; au
revers est placée une effigie imberbe, en manteau
impérial, et tenant le globe crucigère; elle est entourée
de la légende — konct. — et dans le champ
on voit les deux lettres ex ou une croix ; sur quelques
exemplaires, les deux personnages sont à mi-corps ,
et tiennent chacun une croix devant leur poitrine.
Telles sont les seules monnaies qui peuvent s’attribuer
à Léon-Chazare et à son fils, sans que leurs
effigies soient accompagnées de celles de leurs ancêtres
morts ; je le répète, ces monnaies peuvent également
convenir à Léon l’Arménien.
J’arrive enfin aux monnaies à quatre effigies:
Ce sont des sous d’or, présentant la légende— LEon
vssESSon consiAnxinos o nEOS — autour de L eon-
Chazare et de son fils, assis tous les deux et tenant
chacun un volume roulé; au-dessus d’eux une croix;
au revers la légende — iEon pap (wa.7iira<, aïeul) cons-
xAnxinos p a ih r . — entoure les bustes de Léon l’Isau-
rièn et de Constantin-Copronyme. Le mot usowjov
est resté jusqu’ici comp lé ta ien t inexpliqué.
D’autres sous d’or portant les mêmes légendes ,
diffèrent des précédens, en ce qu’au droit on ne
voit que les bustes de Leon-Chazare et de son fils
(cab. du roi).
Les autres monnaies de cette série sont en cuivre.
Sur les unes, paraissent au droit deux empereurs,
l’un avec de la barbe et l’autre imberbe; au-dessus
d’eux est:une croix; au revers, deux autres bustes
impériaux , vêtus de robes à carreaux , sont placés
sur une traverse ; à droite et a gauche, les deux
lettres b a , représentant peut-être le mot Cambia ;
au-dessous l’indice monétaire m, ayant entre ses jambages
la lettre numérale a , est accosté des initiales
x s (yjçiaim 1/ix.ctTiiç)) (ma suite).
Enfin, des pièces tout-à-fait analogues, mais d’un
module plus petit, se distinguent des précédentes
en ce que les effigies de Leon-Chazare et de son fils,
sont assises, et que les lettres b a manquent au.revers
(ma suite).
776 à 780.
LEON-CHAZARE, IRENE ET CONSTANTIN.
Bien qu’il soit possible que ces trois effigies se
trouvent réunies sur des monnaies, on n’en a point
encore trouvé de ce genre, et, comme je l’ai déjà dit,
il est possible aussi qu’Irene ne soit entrée en jouissance
des droits monétaires, qu’après la mort de son
époux. Nous verrons, il est vrai, des pièces sur lesquelles
Léon - Chazare paraît avec Irene et Constantin ;
mais elles ont été, sans aucun doute, frappées après
la mort de Léon.
CONSTANTINUS ( flaviu s) ,
Connu vulgairement sous le o nom de C o n s ta n t in VI.
Constantin, fils de Leon-Chazare et d’Irene l’Athé-
nienne, naquit le x4 janvier 771. Le jour de pâques
(14 avril) de l’année 776, i l reçut, de son père,
le titre d’auguste et le diadème. A la mort de Leon-
Chazare, en 780, Constantin, qui n’avait encore
que dix ans, demeura seul maître de l’empire,