l’amitié m’a soutenu, lorsque je me suis effrayé
de la tâche énorme que je m’étais imposée.
Bien souvent, je le confesse, j’ai eu besoin
de leurs encouragemens, sans lesquels j’eusse
renoncé à un travail de beaucoup au-dessus
de mes forces.
Je ne dois pas moins hautement exprimer
ma gratitude pour les secours qui m’ont été
donnés avec générosité par tous les amis de
la numismatique, auxquels j’ai du faire un
appel, dans l’intérêt de la science.
Je termine en le répétant encore, je n’ai
nullement la prétention d’avoir traité définitivement
un aussi vaste sujet que l’histoire
monétaire de l’empire grec } ce serait folie :
je n’ai que l’espoir d’avoir apporté ma pierre
au monument qu’une main plus habile élevera
quelque jour.
F . DE SAÜLCY.
Metz, le 5 novembre i836.