— k &n bAciL o a «k . — autour du buste de face
de Constantin - Ducas, tenant le globe çrucigère
de la main droite , et un rouleau de la gauche ; au
revers, on lit mp fiv & droite et à gauche du buste
de la vierge. Cette jolie monnaie est du module
des aureus du haut empire, et présente beaucoup
d’analogie, pour le style, avec les monnaies de même
module de Constantin-Monomaque et de Theodora.
Elle sert encore à opérer un rapprochement beaucoup
plus remarquable.
Il est impossible en effet de ne pas être frappé
de la parfaite similitude qui existe entre l’effigie de
la vierge aux mains élevées, placée sur cette pièce
d’or de Constantin-Ducas, et sur la pièce de cuivre
anonyme décrite au nom de Jean-Zimiscès sous
le n°" iv. Les moindres linéamens du costume se
reproduisent si exactement sur 1 une et 1 autre pièce,
que je n’hésite pas à admettre que celle de cuivre
a été frappée sous Constantin-Ducas. Jusqu’à ce
prince, très-probablement, l’émission des pièces de
cuivre anonymes à légendes ou a effigies pieuses,
a continué à l’exclusion des espèces à légendes ou à
effigies impériales ; c’est vraisemblablement Constantin
Ducas qui a recommencé à faire frapper des
pièces impériales à légendes nominales , lorsqu en
donnant le titre d’auguste à Eudocie sa femme, il
aura voulu lui accorder l’honneur de paraître sur les
monnaies de l’état. Nous avons donc déterminé les
limites du temps pendant lequel les monnaies byzantines
de cuivre ont été anonymes : c’est à partir du
règne de Jean-Zimiscès jusqu’à celui de Constantm-
Ducas. Par suite il devient presque sûr que les efforts
tendant à découvrir des monnaies nominales de cuivre
des règnes intermédiaires, resteront complètement
infructueux.
Je poursuis l’énumération des différens types
offerts par les autres especes dor de Constantin-
Ducas. Celles-ci sont toutes concaves h lun
bACA o AtsKAC. — autour de l ’empereur debout
tenant le labarum et le globe crucigère ; au r e v e r s ,
|_ ihs xis e e x R E G n A n T ihm . — autour du Christ
assis. Un autre specimen de cette monnaie, décrit
par M. Mionnet (p. 5 i 6) , porte AC pour J'irn-orns
au lieu de Caaihtus. La suivante, qui est inédite,
présente l’empereur tenant le glohe crucigère de la
main gauche, et couronné par la vierge, qui est
nimbée ; la légende est — -f- K®n bac o Ahkac. —
à droite et à gauche de la vierge I I ; au revers,
autour du Christ assis, on l i t }- ihs pxs (sic)
Rex REGnAnTihm. — et les mon tans du trôn e , sur
lequel est assis le Christ, sont arrondis en dehors,
au lieu d’être droits, comme sur toutes les autres
monnaies du même genre et de cette époque.
Une xare pièce d’argent du cabinet de M. Soleirol
porte, au droit, la vierge nimbée debout et les
mains élevées, à droite MF èv ; en légende — ©eotok
roh©ei (sic)— au revers, en inscription dans le champ
-j- ÂKË ROH0EI KamCTAnTinai AECIIOTH Ts> AUKA.
J’arrive enfin aux monnaies inédites de cuivre
qui se classent nécessairement à Constantin-Ducas ;
elles font partie de ma suite.
La première est en cuivre rouge et concave;
elle présente absolument les mêmes types et les
mêmes légendes que la dernière pièce d’or que je