étoiles ; à l’extrémité de la branche inférieure est
attachée la lettre i , initiale du nom Léon.
Cette jolie pièce, qui est du plus petit module,
fait partie de la suite de M. Sofeirol ; elle a été
publiée, pour la première fois, par le Bon Marchant
(lettre xxn).
M. Mionnet (page 461) cite, d’après Tanini,
une pièce de cuivre dont l’effigie se distingue par
des caractères physionomiques différens de ceux qui
spécifient Léon l’Isaurien, sur les monnaies d’or.
Cette pièce que je possède, offre, au droit, la
légende — » n o i e o p a m u l . — autôur de l’effigie
impériale de face et à mi-corps ; le bras droit est
placé devant la poitrine, et la main est levée vis-à-vis
l’épaule gauche; au revers, on lit — V i c t o r i a a u . . .
c o n o . — autour d’une croix sur des degrés, accostée
d’un a et d’une étoile. Cette monnaie est d’une
fabrique bizarre, et, bien qu’elle porte le diiférent
de Constantinople, semble sortir d’un atelier de
province. Quoi qu’il en soit, je ne saurais décider
si elle est de Léon l’Isaurien, ou de son petit - fils
Leon-Chazare. L’emploi de la formule per annos
multos, me fait pencher en faveur de Léon l’Isau-
rien, sous lequel elle était encore très-usitée, tandis
qu’immédiatement après Leon-Chazare, elle ne fut
plus inscrite sur les monnaies de l’état.
¿innées 111 à x x ir , 720 à 741.
LEON ET MARIE SEU LE , OU AVEC CONSTANTIN - COPRONYME.
On ne connaît jusqu’ici aucune monnaie présentant
l’effigie de l’impératrice Marie; le fait de son
couronnement, célébré le 2,5 décembre 7x9, doit
cependant faire supposer que cette princesse a joui
des honneurs monétaires ; espérons qu’une heureuse
découverte viendra quelque jour combler cette lacune.
Années rri à x x iv , 720 à 741.
LEON L ’ISAURIEN ET CONSTANTIN-COPRONYME.
Les monnaies intercalées jusqu’ici dans cette série,
sont abondantes ; elles ont besoin d’étre soumises
à un rigoureux examen, parce qu’il en est qui peuvent
également, ou même mieux se classer , soit à
Constantin - Copronyme et Léon - Chazare , soit à
Léon - Chazare et Constantin son fils. Il en est
quelques-unes qu’il me semble plus convenable
d’attribuer à Léon l’Arménien et à son fils. Ainsi les
monnaies de cuivre , ayant au reverè une m majuscule
, accostée de trois x et de trois n , et qui sont
attribuées par Eckhel et M. Mionnet (t. n , p. 461),
à Léon l’Isaurien et Constantin-Copronyme, appartiennent,
sans aucun doute, au règne de Léon
l’Arménien, précisément à cause de la présence de
ce revers qui se trouve sur les monnaies analogues
de ses "prédécesseurs immédiats, Nicephore-Logothète
et Michel-Rhangabé, et sur celles de ses successeurs,
Michel-le-Bègue et Théophile; mais n’anticipons
point.
Dans la classification, vraiment difficile, des monnaies
de Léon l’Isaurien, j ’ai pris pour guides le
style, l’analogie des types et la convenance des caractères
physionomiques. Trois Léon de suite ayant
eu chacun un fils du nom de Constantin, qu’ils ont
associé à leur puissance , on concevra sans pèine ,