re v e r s , l’inscription du champ est — lEon alexaiigros
bAsii R om E o n . — (cab. Soleirol).
Tels sont les seuls monumens connus de la présente
série monétaire.
906 au plus tôt, à 91 j ..
LEON BT CONSTANTIN.
Jusqu’ic i, l ’on ne connaissait aucune pièce d’or
de ces deux princes, et je me félicite d’en pouvoir
publier une magnifique. Au d roit, on lit — m m
et consT augg R«m. — autour des deux princes debout
en costume impérial, portant chacun le globe cruci-
gèrë, et tenant ensemble une longue double croix; au
re v e r s , paraît le Christ assis, entouré de la légende
— ihs xrs rex REGnAnTium. — (cab. Soleirol).
Quant aux monnaies d’argent classées jusqu’à ce
jour dans cette série, elles offrent bien les types
que nous avons reconnus sur les pièces analogues
de Basile le Macédonien et de Léon seu l, mais leurs
légendes nécessitent une nouvelle distribution plus
rigoureuse. En e ffe t, le champ des unes est occupé
par la légende — lEon s consTAnTin ec ©ev bAsms
RomAïon. — sur les autres on lit lEon ce consTAnTin
En Xoi EVSEbis bAsiiis Rom. — sur toutes, le revers offre
une croix sur des degrés, entourée de la légende
— ihsvs xrxstvs nie A.
Or, remarquons que la formule e*. hou et la conjonction
s, se trouvent sur les espèces d’argent de
Constantin et Irene, de Michel-Rhangabé etTheophy-
lactus, deMichel-le-Bègue et Théophile. La première
pièce décrite plus haut, appartient done à des princes
voisins de ceux que je viens de citer, et par suite
à Léon l’Arménien et son fils. La formule tv fl«*> ou
iv paraît, pour la première fois, sur les
monnaies de Basile le Macédonien ; la conjonction
ce commence à être mise en usage sur les pièces
d’argent du même Basile et de son fils Constantin ;
donc, la deuxième espèce décrite plus haut, appartient
à des princes postérieurs à Basile le Macédonien,
et, par suite, à Leon-le-Sage et Constantin-Porphy-
rogenète. Cette distinction me paraît évidente.
906 à 911.
LEON, ALEXANDRE ET CONSTANTIN.
905 à 911.
LEON ET ZOE - CABBONOPSINE , AVEC OU SANS CONSTANTIN.
Jusqu’ici, l’on ne connaît aucun monument
numismatique , qui vienne se ranger dans ces deux
séries. Il est probable qu’il n’en saurait exister de
la première, puisqu’à la mort de Léon, Alexandre
n’était plus que tuteur de l’empereur, et que depuis
long-temps, il était privé des honneurs monétaires ,
comme le témoignent suffisamment les monnaies à
une seule effigie de Leon-le-Sage. Quant à la deuxième
série , il peut exister des pièces qui y rentrent,
puisqu’il est constant que Zoë reçut la dignité d’auguste
et la couronne, après qu elle eut mis au
mon de Constantin-Porphyr ogenète.