byzantines, et je n’ai pas rencontré quatre exemplaires
de la seule et unique pièce qui vient se classer
dans cette série. Elle a été décrite, pour la première
fois, parDucange, puis par ses successeurs; je n’en
parlerai donc que très-brièvement. Au droit, paraît
Basile le Macédonien, ayant à sa droite son fils
Léon, et à sa gauche son fils Constantin ; la légende
est — LEon bAsn consTAn. — au revers, l’inscription
qui occupe tout le champ, est ainsi conçue — Basil
consTAm s lEon En 0E bAsn-is ROMEon. — Ce type,
comme on le Voit, est identique avec celui des monnaies
de cuivre de même valeur, émises au nom
de Basile seul. Quant à leur attribution à Basile
le Macédonien, elle ne saurait être douteuse, à
cause de la présence d’un prince nommé Léon,
Basile le Macédonien étant le seul qui ait eu un
collègue de ce nom. Telle est la seule monnaie
connue jusqu’ic i , qui offre les effigies réunies de
Basile et de ses deux fils.
870 à 886.
B A SILE , LEO N-LE -SAGE ET ALEXANDRE.
M. Mionnet (tome n , p. 4^9) > est le premier
qui ait publié, mais avec l’incertitude qu’entraîne
nécessairement la mauvaise conservation des monu-
mens qu’on étudie, une pièce qui ne peut appartenir
qu’au seul Basile le Macédonien, accompagné de
ses deux fils Leon-le-Sage et Alexandre. Cette pièce
est d’or et ses légendes oblitérées offrent au droit
— bAsiuio autos (pour augoustos). — autour du
buste de Basile; et au revers — + iEon...s.....
augg. — autour de deux bustes de face (cab. du roi).
De ce que Léon est nommé le premier au revers,
M. Mionnet conclut avec raison, que Léon est l’aîné
des deux princes représentés ; que par suite, le
deuxième ne peut être qu’Alexandre, et qu’enfin
la monnaie a été frappée après la mort du jeune
Constantin. Ces conclusions sont parfaitement justes
et pleinement confirmées par l’existence d’une pièce
de cuivre inédite et de ma suite, qui tranche heureusement
la difficulté, grâce à sa belle conservation.
Au droit on lit — bAs aug. — autour
du buste de Basile, ayant la tête ornée du diadème
crucigère et tenant une longue croix de la main
droite ; au revers paraissent deux effigies de princes,
évidemment très-jeunes et imberbes, autour desquelles
on lit EEon te a ie x aug. — une étoile sépare
les deux têtes.
Telles sont jusqu’ici les seules espèces connues
qui composent cette série monétaire du règne de
Basile le Macédonien.
870 à 886.
BASILE ET LEON.
870 à 886.
BASILE ET ALEXANDRE.
Aucun monument numismatique n’est venu jus-
qu a ce jour se classer dans ces deux séries, il est
même fort probable que les recherches postérieures
n en feront pas découvrir. En effet, puisque Léon et
Alexandre ont joui précisément des mêmes droits du
vivant de leur père, on ne voit aucune raison qui