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même plante rapporté de Monte - video par Com-
jnerfon. Tp. ( v. v . ) .
2.6. L iseron ftipulé ; Convolvulus fiipulatus.
Convolvulus fouis pinnato - palmatis , ferratis ,*
pedunculis comprefjis , unifions j calyce mûri-
cato,.
Convolvulus foliis laciniatis , vel quinquefolius :
qui 3. in Prodr. Bauh. Pin. 295. Barell. Icon.
319. Convolvulus„ copticus• L. ?
Ce Liferon a les tiges- herbacées , un peu an-
guleufes, légèrement coudées à l’infertion des
feuilles , & volubiles. Toute la plante eft glabre.
Les feuilles font portées, fur de^longs- pétioles
: elles font divifées prefque juiqu’à leur
bafe en cinq parties ovales , lancéolées , inégalement
dentées 8c mucronées par la nervure
•principale. Les divifions latérales font fenfi-
blement plus courtes, 8c les deux poftérieures
font fouvent elles - mêmes partagées en deux.
Les aiflelles des feuilles nous offrent des efpèçes-de
ftipules qui ne font autre chofe que de jeunes,
-pouffes peu développées. Les fleurs, font axillaires
, folitaires, portées fur des pédoncules plus
longs que les pétioles.. £es pédoncules ont au-
defîus de leur partie moyenne deux petites bractées
, & font, fouvent génîculés en cet endroit.
Le calice eft hériffé de petites pointes. La corolle
eft petite 8c de couleur blanche. Cette
plante croît dans le Levant, & elle eft cultivée
au Jardin du Roi. (v .-r . )*
27. L iseron lacinié ; Convolvulus laciniatus.
Convolvulus foliis tenuiter laciniatis fubbipinna-
tis , pedunculis unifions ; calyce fruclus nudiuf-
culo.
il* Idem hirfutus, calyce villojifjîmo ; foliis in-
ferioribus palmato -, laciniatis.
C ’jeft une plante d’environ un pied & demi
de longueur , qui a des feuilles très - laciniées,
& à- découpures quelquefois prefqu’aufli fines
que celles du Liferon empenné , ce qui larend
très - remarquable. On la trouve tantôt parfaitement
glabre, & -tantôt 'couverte univerfelle-
tnent de quelques poils fins & foyeux. Ses tiges
font menues!, cylindriques & volubiles ?
elles font garnies de feuilles pédalé es 5 alternes
, très - profondément & .très-finement découpées
, deux fois pinnatifides. Les fleurs font
axillaires , folitaires, & portées fur dés pédoncules
grêles pjus longs que les pétioles. Ces pédoncules
s’épaifïïffent un peu à leur extrémité
fupérieure, près de laquelle ils font garnis de
deux bradées linéaires , pointues, Sc longues
d’environ une ligne & demie..Les folioles du»
calice font ovales, obtufes, mucronées , un
peu fearieufes , quelquefois affez velues , fur-
tout au moment de l’inflotefcence j mais le plus ‘
l 1 s
fouvent elles font prefque tout - à - fait glabres.
Les corolles font campanulées , blanches, &
une fois plus longues que les calices. Les fe-
merices font noires & nues. Cette plante croît
naturellement à Monte - video, & fè.trouve dans
l ’Herbier de_ Commerfon. ( v. f . In H'erb. D.
Juff. ). Elle eft voifine, par Tes rapports naturels
, du Liferon ftipulé, quoiqu’elle en foit
parfaitement diftin&e. On y rencontre de temps
en temps quelques pédoncules biflores.
La variété 0, a toutes fes parties très-velues,
mais principalement fes calices. Les feuilles du
bas font bien moins profondément laciniées que
les fupérièures. Néanmoins nous ne la croyons
pas une efpèce diftinéle. ( y. f . In Herb, D,
Thouin). ,
2.8. Liseron des ri y es ; Convolvulus littora-
lis. Convolvulus foliis oblongis lobato - palmatis,
pedunculis uniforis, caule repente. Lin.
Convolvulus albus, folio laciniato, maritimus,
Plum. Cajt. p. 1. Burin, Amer. p. 79. t./.ço,
f. 2. Tournef. 84* Convolvulus marinas , niveus
& laciniatus, Plum. Mff. v. 2. t . 57.
Cette efpèce a des. tiges très - longues , très-
rameufes, à plu près de la groffeur d’une plume
à écrire , blanches , tendres , rampantes & ra-
dicantes. Les feuilles font un peu plus grandes
que la p^me de la main , palmées en manière
de p a tte * ’oie , charnues , tendres | d’un vert
clair, nerveufes, & portées fur d’affez longs
pétioles. Les pédoncules font axillaires , rfolitai-
res, uniflores , rarement biflores , moins longs
que les feuiHes. Les corolles font blanches ,
affez grandes, campanulées, à limbe évaïe &
légèrement frangé. La capfulé eft velue & d’un
blanc foyeux. Cette plante eft laiteufe.: Elle
' croît dans l’Ifle à Crabes } près de Porto - Rico,
dans les Antilles.
29. Liseron de la Martinique; Convolvu-
lus martinicenjis. Convolvulus foliis ellipticis
■ glabris , pedunculis uniforis folio longioribus.j
[ caule repente. Lin. -
Convolvulus floribus axillaribus folitarüs , foliis
oblongis obtufs.Lcefl. It. 131. Convolvulus
, martinicenfs. Jacq. Amer-. 26. t. 17. Et Piét.
. p. 19- t. 24.
' Il a des tiges cylindriques , glabres , couchées
, longues & radicantes. Ses feuilles font
alternes , elliptiques, obtufes, mucronées par
• la faillie-de la nervure principale : elles font
. entières, glabres , pétiolées, & longues d’environ
deux pouces. Les pédoncules font axillaires
, folitaires , uniflores , plus longs qu* les
feuilles, & garnis vers leur fommet de deux
petites bradées oppofées. Les corolles font blan-
’ cbes, & environnées d’un calice dont les trois
fo’icles extérieures font: grandes , ovales, aiguës
lâches; & lesMeux intérieures beaucoup
plus ’petites , - lancéolées , acuminées. On rencontre
cette plante dans les lieux frais & marécageux
dé la Martinique.
30. L i s e r o n rampant ; Convolvulus repens.
Convolvulus foliis j agit raus pofüce ob tufis , caule
repente , pedunculis uniforis. Lin. ,
Rillei. Rheed. Mal. 11. p_. 107. t. 52. Con-
volyulus marinus catharticus , foliis acetofce ,
fore niveo. Plum. PI. Amer. p. 91. t. igj,.
Ex Linn&o. .
Cette plante a , fclon Rheed , des tiges.greles,
tendres vertes & traçantes. Il en part de dil-
tanee en diftance , au* deffous dès mêmes endroits
où s’insèrent les feuilles & le.s. pédoncules
, des faifeeaux de racines^ chevelues. Les
feuilles font portées fur des pétioles longs &
cylindriques.: elles font haftées , légèrement fi-
nuéés fur les bords, affez épaiffes , d’ un vert
foncé en deffus & plus clair a leur furface inferieure.
Les fleurs naiffent fur des pédoncules affez
longs, qui femblent uniflores : elles font purpurines
, blanchâtres, & munies de calices
courts, à cinq folioles pointues. Cette efpèce
croît naturellement à la côte de Malabar. Tp.
Obf. Nous ne ferions pas furpris d’apprendre
que ce Liferon ne diffère pas du Convolvulus
teptans. L.
31. L i s e r o n traçant ; Convolvulus reptans.
Convolvulus foliis haßato - lanceolatis ; auriculis
r.otutidatis , caule repente , pedunculis uniforis»
L in.O
lus vagum. Rumph. Amb. 5. p. 4*9’ c* 1 55*
f. 1. T
C’eft une des efpèces les plus baffes de ce
genre. Ses tiges font filiformes, liffes , & non
volubiles. Les feuilles font cordiformes , haftées
, fagittèes , quelquefois dentées, glabres ,
acuminées: elles ont à leur bafe , de chaque
côté , une oreillette recourbée. Les .pédoncules
font biflores , courts ; & les pédoncules partiels
font plus longs que les pétioles. Le calice eft
arrondi. On trouve cette efpèce dans les Indes
orientales., .
• Obf. La plante de Rumph , citée ici comme
fynonyme , Te mange dans les grandes Indes ,
comme l’EpTnàrd dans nos climats.
32«; L iseron à feuilles étroites ; -Convolvulus
ungiiflifolius. Convolvulus foliis linearibus obtu-
fiujculis, bafi auriculatis , fubfefflibus ; flore
folitario luteo.
Ipom&a anguflifolia. Jacq. Coll. v. 2. p. 367.
Et le. Rar. v. 2.
C’eft une plante glabre, baffe, & qui a îa
particularité, fort rare dans ce genre, d’avoir
les fleurs jaunes. Sa racine eft pivotante, &
fe prolonge hors de terre dans l ’étendue d’environ
un pouce , fous l’apparence d'une tige menue
, fimple, droite & dénuée de feuilles. Au
fommet de cette fo r te .d e tige partent d’un
point colïimun plufieurs rameaux foibles , filiformes,
cylindriques, bien feuilles, légèrement
volubiles , prefque fimples , & qui s’élèvent à
peine à un pied. Les feuilles font alternes , .épar-
lës , portées, fur des pétioles très -courts , linéaires
, entières, à bafe fagittée , obtufes, mucronées
, longues d’un pouce, 8c larges d’une
ligne ou environ. Les pédoncules font axillaires,
folitaires, uniflores, filiformes, plus courts que
les feuilles , munis , à peu près vers leur milieu
, de deux petites braéiées fubulées ; ils.
vont en s’épaiffiffant depuis la naiffance de ces
bradées jufqu’à leur fommet. Les folioles d«
calice font conniventes , lancéolées, pointues,
vertes. La corolle eft plus longue que le calice
: elle eft jaune , infundibuliforme , à limbe
très - ouvert, 8c divifé en cinq découpures ovales
, obtufes. Le fligmate eft globuleux & di-
dyfne. La capfule eft à deux loges. Cette plante
croît dans la Guinée.
33. L i s e r o n horifontal ; Convolvulus païens*
Convolvulus f lfo rm i s fubereâusfoliis linearibus,
mucronatis ,* pedunculis pqtentijfmis fo lio Ion-
gioribus.
. Ses tiges font très - grêles , cylindriques , herbacées,
un peu rameufes, légèrement velues
comme le refte de la plante ; & doivent,
d’après les exemplaires que nous en poffédons,
s’élever à un pied & demi ou davantage. Elles
femblent peu ou point volubiles, & font garnies
de feuilles alternes'; prefque fefïïles, linéaires,
obtufes , mucronées , un peu diftan-
tes les unes des autres , longues d’environ un
pouce fur une- largeur à peine de deux lignes.
On voit quelquefois1 aux bords de ces feuilles
une ou deux'petites dents. Les fleurs font dif-
pofdes fur des pédoncules axillaires,J folitaires,
-fimples', dirigés horilbntalement plus longs
que les feuilles, 8c munis , à peu de diftance
de leur extrémité , de deux braâées ovales ,,
lancéolées. Les folioles du calice font ovales ,
poir.tues, S£ n’ont que moitié de la langueur
dé la corolle. C e lle - c i eft velue à l’extérieur.
Cette plante croit naturellement à la Caroline,
& nous a été communiquée’ par M'. Frafer..
[v . ƒ .] . Elle nous parort diftinéle des autres
efpèces connues de ce genre.
*34. L i s e r o n onagroïde ; Convolvulus cenothe-
roides., Convolvulus frudeofus , erecius , fo li i s li~
n:ea ni b us canefçentibus , pedunculis axillaribus
folitariis ereclis- uniforis bracleatis , calycibus•
lanceolatis: glabris.. Lin. F . Suppl, p. 137.
Cettie efpèce a le port de l’Onagre molle*
Zz i - ij,