
forit pvales-oblongues, & d’tiri rougë vif dans ;
*eur maturité.' Get arbriffeau croît 'à la Chine, :
8c eft cultivé depuis long-temps au Jardin du
Roi , où il fubfifte en pleine terré. Il paroît
conftamment diftingué de celui qui précède,
cf? . ( v. jv. ).
5 Cet ârbuftë, dit M. de Tfohôüdi, étant ;
foifténu par un’ bon* piquet% & recoupé du j
haut annuellement , parviendra à ■ fe foutenir !
de" lui - mêmep, & -formera une grande gerbe \
très-agréable. On petit aufii le laiffèr fèrpenter 1
riegligemment parmi d‘autres arbufles / en con-
vrir des tonnelles bu en garnir des murs. Il
convient de le ' placer ^dans les bofquets d’été. :
3>es Jtigësi 8t- fës ^branches plus - rbbuftes que
celles du précédent, s’élancent plys haut avant
tdè i-etbihbëi*.' • "
4. ticT-iï d’Europe y’Lyciurh Européeum. h .
'•Lycium fpinofum , foliis lanceolads obliquis fub -
'càrnofîs , rainis fletfuofis teredbus. N.
Rh'anïnus fpinis, 'oblongis , flore cajiàicante.
•Babli. Pin."'477;':Raj. Hùr. rL'yyj'i.IRkarknus. 1.
4DiufJ' Hift«:-i. p;. 1Ô9. Dod. Pempt.\p. 754.
Jafminoides acultatnm. faite is folia , flore parvo
<éx àlbo purpurafeente.iiMieh. Gen. ciisjL t. 105.
•f; - <1* Jafminoides. no.-r. Dirham. Arb» i . p. 306.
t . 120.
e î'C e ' Liciet r.’a point Æs rameaux pendans
-comme les deux qui précèdent : il-forme un
arbriffèâu de. 6 à 8 pieds , très-rameux,, irrér-
'guîiei*', ' diffus, muni d’épines robuftes qui le
«r-endeht très*piquant." Sers ' ramea'ux font blan-
-châtVes ^.cylindriques , :un1 peu -en 'zig-zdg. ‘Les
•feuilles- font oblongues ,. lancéolées, .rétrécies
*ve;rs - leur bafe.j un peu obtufos .à leur fommet,
prefque charnues .,4 fucculentes y tendres, caf-
lantés , glabres, & ' cendrées .ou : d’un 'vert-
blanchâtre : elles font obliques, folitaires &
•altefhes ‘Ffut;-’les '-j’euhef ramèaiix:, & fafciculées
fur le yieux bois. Les. Beursr font ; latérales1,
petites y blanchâtres ou;légèrement purpurines*,
pédicèllées ,' 8à ont le limbe de leur corolle plus
court qüé^fon -tube. ï’ Çer arbriffeau croît naturellement
en Efpagne ,-. :ën Italie.,..& dans les
provinces méridionales défia France, dans les
haies ; on le: cultive iti dans ■ quelques .> jardins
:de Botanique. v .) , .
>iJ5: L iciêt çipfqlaire'*, Lycium chpfülar'e, L.
'Lyciütn' fpihofumf- fàïiis ' làncèblatisJ témiibus
gtabtis j peJuncuus calfciBusque pubefceiitvbus ,
perïèarpiis dâpfulqrtbds. 'Lin. Amoen. -'Acad. 4.
P- i'08. '■ . ■ 1
Arbriffeau dont, les ^rameaux ' font cylindri-
?;quê39, '8s qüî eft ' mûn?'d’é^ihësbjimpîes1, ©'libertés
i, hfuëès'laux aïffélle!?'des ’re'uiîfes 8c. aux
; diviftonsdés fanieaéxé'Sés féuilleS font lancéolées,
mincesV glabres , uh peu ' pétioleê-s. Lés pédon-
-cules font axillaires , wrhplés, unifioresy plus
courts que les feuilles, & pubefeem aïnfi
les calices.- Les fleurs ont la corolle en roue ;
& deux ftigmates droits & menus. Le fruit
eft une capfule ovale, mucronée, biloculaire.
Cet arbriflèau croît au Mexique.
6‘ L i c i e t glauque ; Lycium boerkayieefoliunii
L.- F . Lycium fpinofum , foliis fubrotundo-ova-
libus acuminatis glaucis , paniculis terminalibus
N.
Jafmitioides fpinofum , foliis rotundiàribùs ,
fioribus fubcoerilleis Lilac' fpirantibus. Duham,
Arb. 1. p; 306. n°. 5. Lycium boerhaviefoliuni.
L.'Suppl, p. 150. Ehretia halimifolia.- L’Hérir,
S t î r p . Fàfc. 3. p . 4 5 . t . 23.
Il eft certain que cet arbriffeau a entièrement
les' fleurs dés 'Lycium ; o r , comme nous
ne conhoiffons' point fon fruit par noùs-mêmes,
nous fiiivrons' quant à préfent les auteurs qui
ont cru devoir le rapporter à ce genre.
Cet arbriffeau eft rameux, épineux, fo fou»
tient de'lui-même, & s’élève à peu-près à la
hauteur dé 5 ou 6 pieds. Ses rameaux font cylindriques
glabres , id'ivîfés, ouverts , un peu
èh' zig-zag.! Lés..épines font axillaires, folitaires,
pour te s , en ‘âlêiîe. Les fouilles foht alternes,
pétiolë'ès , arrondiès-ovales , quelquefois pref-
qü'éri c'oeür, un peu aeuminées^ leur fommet,
entières , glabres | & d’une couleur glauque. Les
•fleurs' font ' blânëHâtres1 ou d’un violet clair,
pédicellées, odçrantes , 8c ,difpo.féeS au fommêt
des .grands rameaux & des: petitb rameàux des
cô.tés, en pahïcùles courtes; , & corymbifor-
mesi Leur corollè eft cour té , comme dans les
Liciets no. 2 8c 3 , à limbe prefqu’auffi grand
que le tube, & ouvert. Les étamines font
fàillahtés hors de la corolle , & ont leurs filets
velus ou barbus inférieurement; ; Le calice eft
glabre, court, comme tronqué avec cinq dents
aigiles., Le fruit, félon M. l’Héritier 'eft une
baie globuleufe, jaune, biloculaire, & dif-
’pérrné-: lés [ femences font offeufës, bilocu-
.lai'res , munies chacunes de treds dents à leur
bafé. Cet arbriffeau croît naturellement au
Pérou , & eft1 bultivé depuis long-temps au
Jardin du Roi., de graines envoyées du Pérou
mêrhe^par' M; Jbfeph de Jufîieu. Il fleiirit dans
Pété. ']rj\ ('£. -*'• ) O n , en' conhoît liifé variété
dont les feuilles font-ondulées & comme, crépues,
fur les bords,.
* . Lycium ( tetratidrum ) fpinofum , foliu
ovatis .obtufis carnofis, ramis angulads glabriS)
.corollisjquadnfidi$[tetrandrisi L. F. Suppl. 15O.
E cap i te B once Spei. . ;■ .'»n .Biu „ ...
;*:-Lÿpium Ç inermè, ), inerme- g^abrutn r fQ“ lS
oblongis glabjisfioribus - aggregatis pedi/ncula-
.tis t ’fiipulis- barbatis. L. F. Suppl. i 5Q» E'ca
pite.ÉoiiA Spfii.
Obf. Le Lycium.fcetidum du fupplément de
Linné fils , 8c le Lycium j aponie unf de M.
Thunberg , forment dans 1e. fyflema vegetabi-
lium de M. Murray , ( ed. 14 .) un double
emploi concernant une plante qui ne peut être
un Lycium, qui n’eft pas même de la famille
dés Solanées , & dont nous traiterons à l ’article
Seriffd.
LIERRE; He d e r a . Genre de plante à fleurs
polypétalées , qui, a des rapports avec lès Cor.-
noaillers, les Aralies . 8c qui comprend dés.
arbriffëaux farmenteux ; toujours Verts , dorit
les feuilles font alternes ou éparfes , 8c dont
les fleurs petites, & pédonculées, font ordinairement
dilpofées en ombelle.
Le caractère effentielle de ce genre eft d’avoir
un calice fupérieur, à cinq dénis ; ' cinq
pétales ; cinq - élimines ; un feul Jlyle | une
bdïé fend-inférieure , à cinq femences.
C a r a c t è r e g e n e r iq u e .
. Chaque fleur offre I<>. un calice fupéfiéur,
très-petit, à cinq dents caduques.
20. Cinq pétales oyales-oblongs, larges.à^eur
bâfe , plus grands que lé calice , ; &: ouyerts
en rofe.
. 3o- Cinq étamines à. filamena fubulés, à
peine de la longueur des pétales,' & à anthères
inclinées, bifides à leur baie.
• 4°. Un ovaire fémi-inférleur, furmonté d’un
ftyle fort court,, à ftigmate fimp|é.r ;
Le fruit eft utie Baié_ glqbûlèjifo , couronnée,
d’un rebord ei’fcùlàirë^ùn peu au-deflbus
de fon fommet, à cinq loges , .& qui contient
cinq femences ovales, ridées ,” cônyéxes fur leur
dos, anguleufes en leur face Interné.
E s p è c e s .
Lierre d’Europe,* hedera hélix. L. TJedera
foliis ovads lobatifque. Lin. FL Suec, p. 75.
Mill. Diéï. no. 1. Blàckw. t. 188. Pollïch. Pal.
n°. 237.
«. Hedera arborea. Bauh. Pirt. 305- Tournef.
.613. Hedera corymb o f a- communis. Lob. Ic. 614.
Hedera. Dod. Pempt. 413. Raj. Hi ft; 1505. Du-
ham. ,Arb. i . t. 116. Hall. Reiv. n». 826, Vulg.
Le - Lierre grimpant.
* Hedera major flerjlis. Bauh. I?in. • 505'. Hedera
hélix. Dod. Pempt. 413. Hedera,1' Ç^pYo-
fltrilis Hedera». Lob. Ic. 614, Hedera.
uham. Arb. 1. t. 115. Le Lierre gririjoantf
lterile, ' “ '•
B. Hedera poëtica. Bauh, Pin... 3’0'f. Tournef.
^* Jfedera dionyfiqs. Dalech. Hift. p.' 1*4^19.
Ed. Gai. vol. 2. p. 302. J. Et* 2. p, 113.
W / à fruits jau^s; '
. y.'. Hedera hutni repensa Bauh, p. 30^. Petit:
Lierre rampant. *
Le Lierre d’Europe e/I un arbriffeau toujours’
v e r t, très-connu , fort célébré,par. lès ‘poètes
8c qui varie confiaérâblement, foit dans , fa,
grandeur , foie dans fon feuillage , 7 félon Page-
des individus , & félon les fieux qu’ils habitent.
Ses tiges font ligneufes, farmentèufos y
. rameufes 9 grimpantes ou rampantes, s’élèvent
quelquefois à,une hauteur cohfidérable , & s’attachent,
aux arbres ou aux vieilles murailles,
par des vrilles, nombreufes qui s’y implantent en
manière de racine -Dans, un âge avance, cçt ar-
| briffeau fe fou tient quelquefois, fans, appui , &
prend alors la forme d’un petit arbre/, fur-
tout Jorfqu’on le taille & qu’on ne laiffe point,
pendre ou traîner, fes rameaux. Ses feuilles font
alternes, pétioîées, les unes pi;efqu’en coeur &
partagées en trois lobes.( à peu près çonjuié dans-
i’Érable trilobé.n°. I I . ). & les autres ( tels que
les .fup’é.rieüre.s ),o.valçs,& très-entières :.cés .feuilles
font un peu épaiffes , fermes eu, ebriaeês,,
glabres, liffes , Jüilantés, vertes & veihèufes.J
Sur les individus jeunes ou ceux qui font fté -
riles, on ne trouve guères que des feuille? lobées;
mais fur les vieux individus qui Ffunifient
, la plupart dés feuilles', ou aif moins les fu-
périeures font ovales ou ovales-lancéolées, .pointues
& entières. Les fleurs font p.etires , d’une
couleur herbacée'* ou vei'dâtref'nâinerît au fommet
des tiges & des rameaux, fur de petites
ombelles pédonculées , dilpefées en grappe courte.
Il leur fuccède des bâiës; globuleufes , gîa-
brës, nqîres dans le'ur'rriatürije , 'peu.fuc'culëii-'
tes , groffes' comme: ' dés Pois médiocrés.. Elfes'
font j a uïiës 1 dâhsr la variété,, é. ‘1
On tFôüyè cet àr'briffeâ'u éfî5 Europe » dâès le*
bois ,' lès ’haies', fur' les 'rochers ', 'contre ïeÿ m li
,fufèV& fès-vieillèi nVüràilfes. % ). U fieti*
rit en Septembre ; fes fruits ne mûr.iffent qu’au
commericèineht de l’année- fuivanté , & ils ref-
ten't long--' rem ps - fu r ril es • b ra n'c b es. Les Lief-rès
font très-propVesà couvrir le? mur ailles , ifes
grottes, 8c à fàirè’des' portiguès/!1!"
Dârts les pays.chauds'', i f déèoule natuVëijë-
ment, oii par incifion faite aux troncs ÔeS plus
•gros Ltéi'fès'f ünë'féfifte en larme y nommée improprement
gomme de Lierre. Cette fubftance à
une faveur âcre 8c aromatique’; on la fait efl-
'trér dans quelques bhguens coqime réfolùtive.
t f 0 n: emploie Jles feuilles de - Lierre «-pour' couvrir
lès cautères, afin de les,tenir f ra is -d -ê r ft-
■ pechér Irinftammation^'On les fait'aûffi; boullUc
dansdu' v ih dont on > fo e fort pouf? netîoye.r lès
anciens ùlc«¥eà-y pour guérir- la teigne y ">& détruire'la
‘vermine • oui s’engendre fur la tête des
énfans. Les baies du Lierre font très-purgatives ,
& même émetiques.
" f l * Hed'erd Çpehdula) fo lih '■ ovdto'4 ànteol&is