
p l. ni eu f s enfemble.d’un point ou centre commun ,
en minière de verticilie : elles font en alêne , un
f e ... planes , & .ciliées dans .le ur partie fupériéure
pa des dents filiformes, parallèles , glanduleufes
à 1 ur f L e > fleurs naiffent au nombre de
trois à fix, fur un pédoncule commun-, elles font
’ fï tuées aux fommités des rameaux, & portées chacune
fur un p ’dinçiile propre! ’ I :
C ha.jue fleur a 1°. un calice de cinq folioles
lancéolées , égales , perfiftarites, prefque' de la
longueur des pétales ; 2°. cinq pétales ovoïdes ,
égaux , & ouverts 5 «°. cinq, étamines dont les fila-
lùensde moine plus courts queïà corolle, portent
.des anthère' droites , fubulées , fcmi-bifides, s’ou-
Vfriht auTommet, & enflées d’ un côté à leur bafe,
fous la forme d’une bon rie obtufe -, 40. un ovaire
X fupérieur? ) oblong-fubu.é, muni d’iin ftyle cylindrique
, de lu longueur des étamines, à ftig -
mate tronqué, légèrement trifide.
Le-fruit éft une capfule prefque trigône, triloculaire
, . trivalve, 8c qui contient plufieurs fe-
nierièes. ‘ /’ J ' ‘
Cet arbufte ' croit au Cap;dè Bonne-EPpérance.;
M Biïrmânn pérife qu’il habite les lieux fangeux , .
vu que lés rameaux qui lui ont .etc apportés etoient
tous entourés d’une' mucofité gommeufe.“
TRÉSINE amaranthoïdè, iRESlNEcelofloïdes.
lin . Mil]. D i t !
Amaranthïis nodofus , pallefceniibus foliis biiii
parvis, Amèricaniis 3 multipliçi fpeciofafpica taxa \
f panicula fparfd candie ante. Pluk. Alm. 2.6. t: 2.61.
f. 1. Amaranthus panicula flavic'dnte gracïli holô-
fèricèa. Sloan. Jam. Hift. I. p. 142. t. 90. f. 2.
Raj. Suppl. 12.5. Irefine erèSa herbacea , caule
ne do fo | panicula flonga àjfurge'àte. Brown. Jam.
p. if'E* C eh'fi a foliis lanceolato-ovatis , panicula
diffufa flifr n ii. Gron. Virg. a; p. 3
Plante de la famille des Amaranthes , qui a des
rapports avec les Cadëlaris & les Amaranfhines ,
& qui conftitue un genre particulier, dont le caractère
effentiel eft d’avoir,
Des fleurs dioïques : lés inâtes ; un calice de
cinq folioles , avec deux'êèaïlfès à leur bafe extérieure
, & cinq étamineé^ititèrpofées entre cinq
écaffles internes. Les femelles ; un calice & des '
écailles comme les fleurs mâles, & un ovaire
•chargé de deux ftigmates fefliles. Une.capfule po-
ly fp e rm e à fenfences totnenteufes. ■
La tige de cette plante eft haute de Heux à trois
pieds, fôible , ràmeufe, feuillée , glabre , &
comme nouéïifè ou renflée à fes noeuds. SVs "feuilles
font oppofées , pctiolées , ovales-lancépjées, entières
, glabres des deux côtés ; elles n’ont qu’un
pouce & demi ou deux pouces de longueur , fur
rme largeur dp huit à dix lignes. Les fleurs font
'très-petites , d’un blanc jaunâtre , & dïfpofées
fur unepanicule rameufe & terminale'. Les rameaux
'de la panicule font chargés, d’un grand nombre
ffépis diftiuéis; fort petits, & qui paroiffeat abon-;
dam ment laineux lorfque la plante eft en fruit;
Les fleurs font dioïques.
Les fleurs mâles ont i° . un calice de cinq folioles
lancéolées, droites, avec deux écailles petites &
luifant.es ., fituées à la bafe extérieure du calice,
2.°. cinq étamines un peu plus courtes que le calice
8c dont les filamens interpofés entre cinq écailles
internes & très - petites , portent des anthères
arrondies.
Les fleurs femelles offrent 1°. un calice 8c des
écailles comme les fleurs mâles j 2°. un ovaire
fupérieur , ovale , dépourvu de ftyle , & chargé
de deux ftigmates arrondis.
Le fruit eft une très-petite capfule ovale-oblon-
g u e , uniloculaire , & qui contient quelques
lemences' environnées ou enveloppées de duvet
laineux' & très-fin , qu’on voit faillant de quelques
lignes hors des capfules dans la maturation
des fruits.
Cette plante croît naturellement à la Jamaïque,
à St. Domingue , à la Guadeloupe , & dans la
Virginie: on la cultive au Jard. du Roi. Tf. (y. v.)
IRIS ( les ) ; famille de plantes unilobées, qui
femble tenir le milieu entre les plantes de la
famille des Narcifies & celles qui conftitüent la
famille des Balifiers, 8c qui comprend plufieurs
genres parmi lefquels on range celui de l'Iris pro?
premeiit d it , qui en eft un des plus remarquables.
Les. plantes de cette famille font en général
des herbes à racine bulbeufe ou tubéreufe y ayant
toujours des feuilles très-fimplçs, enftform'és ,
alternes ou rarement Amplement radicales , conf-
tamment engâînées à leur bafe , 8c fort fouvent
diftïques, équitantes ( vaye^ Bouton paragr.
Jio. 6. ) , applaties fur ,les côtés ; & prodiiifant
dés fleurs foit folitaires au fommet des tiges , foie
en épi ou en corymbe terminal, d’un alpeét ordinairement
très-agréable. Ces fleurs font enfermées
en riaiffant, dans des fpathes membraneufes, ou
font accompagnées d’écailles fpathacéës qui en
tiennent lieu ; elles ont toutes une corolle à fix
divifions , trois étamines , & un ovaire'inférieur,
duquel naît tin ftyle terminé par trois ftigmates ,
que leur grandéur rend quelquefois fort’remarquables.
Le fruit eft toujours une capfule inférieure
, trivalve, triloculaire , 8c polyfperme.
\ oici les principaux genres qui paroiffent fe rapporter
à cette famille :
L’Iris ,
La Moéée,.. .
L ’Ixie,
Le Glayeul,
L’Antholyze ,
La Merianelle ,
Le Dilatris ,
La Cipure,
La Ferrare,
La Bermudienne
Iris.
Morcea.
J x i a•
Gladiolus.
Atitholy^a.
Merianella
Dilatris.
Cipura.
Ferraria.
, Sijyrinchium,
La Galaxie, Galaxià•
Le Safran , Crocus.
IRIS Ir i s ; genre de plante unilobée , de la
famille qui èn porte le nom , qui a des rapports
avec les Adorées & les îx ie s, 8c qui comprend
des herbes à feuilles enfiformes , diftiques , cqui-
tantes , applaties , qui s’engaîhent par le côté 5 &
à fleurs terminales , folitaires ou comme en épi ,
en général affez grandes, bien colorées, & très-
agréables à voir.
Le caractère ejfentiel de ce genre eft d avoir
une corolle divifée profondément en fix pièces ou
pétales alternativement droits & réfléchis-, fix étamines
j trois ftigmates pétaliformes, recouvrant
les étamines.
' C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Les fpathes font membraneufes , vaginales, 8c
enveloppent une ou plufieurs fleurs.
> Chaque fleur eft incomplète & offre I®. une
corolle tubuleufe inférieurement, à limbe fort
‘grand, partagé jufqu’à fa bafe en fix pièces ou
pétales.oblongs , obtus., onguiculés, dont trois
intérieurs font rédreffés , & trois autres extérieurs j
& alternes , font ouverts ou réfléchis en dehors. I
2°. Trois étamines plus courtes que les pétales, ;
8c dont les filamens lubulés , attachés à la bafe
des pétales réfléchis, portent des anthères oblon-
gues, droites-, comprimées.
30. Un ovaire inférieur, oblong , furmonte
d’un ftyle court , à ftigmates fort grands, com-~
pôles de trois folioles oblongues , élargies , péta-
loïdes, cannées , échançrées ou bifides à leur
fommet, ouvertes, & qui recouvrent les étamines.
Ces ftigmates font labiés à leur extrémité ,
ont leur lèvre extérieure fort courte 8c peu remarquable.!
Le fruit eft une capfule oblongüe , trigône ,
quelquefois hexagone , triloculaire, trivalve , a
loges polyfpermes , & à femences prefque rondes
& affez groffes.
. E s p è c e s .
£ Létales réfléchis , chargés d'une raie velue ou
très-barbue.
A. Feuilles enjiformes.
I. Iris de Sufe , Iris Su fana. L. Iris cerolla
barbata , caule uni fo r 0 foliis lohgicre. Lin. Hort.
Cliff. 18, Mill. Diét. n0. t. Knorr. Dell. Hort. I .
1 . 1.6,
Iris Sufiana , fore maximo ex albo nigricapte.
Bauh. Pin. j i . Theatr. 579. Tournef. 358. Morif.
Hift. 2. p. 32î# §ec> ^ fl 6. Iris latifolia
majorSuflana vel Chalçedonica , &c. J. B. 1. p. 721,
fris Chalçedonica» Raj. Hift«Xl8l> I fü Chalcedoniça
vàriegata. Lob. Ic. 67- Iris lati folia major.
Cluf. Hift. 1. p. 217. Iris Sufiana major, varie-
gata. Swert. Floril, t. 38.fi Z, Iris Sufiana. Thunb»
Diff. de Irid. no. 4.
C ’e ft, de toutes les Iris connues, celle dont la
fleur eft la plus grande, & qui fe fait en outre
remarquer par fà couleur très-pàrticuliefe.
Sa racine, qui eft tubéreûfe & oblique ou horizontale
, pouffe une tige haute d’un pied 8c demi
à deux pieds , cylindrique , 8c uniflore. La fleur
eft terminale, très-grande, plus ample ou plus
large que la main étendue, & d’une couleur
fort brune , prefque noirâtre , mais panachée de
petites veines d’un violet pourpre, qui donnent aiix
parties les plus claires une teinte gr^feâtre ou cendrée.
Les trois pétales réfléchis font plus larges
que lès autres, d’une couleur brune plus foncee
avec une tache noirâtre , 8c d’une forme arrondie ;
les trois pétales redreffés font ovales , minces ,
panachés , d’une couleur plus claire , tirant fur le
gris de lin -, ils font finement veinés de violet fur
un fond blanc. Les feuilles font enfiformes, droites,
glabres, d’un vert grileâtre , un peu étroites.
8c moins longues que la tige. Cette belle Iris
croît dans le Levant, & a été envoyée, de Conf-
tantinople dans les Pays-Bas , en 1573 , félon
Linné. Onia cultive au Jardin du Roi. Tf. ( v. v. )
Elle fleurie au commencement de Mai.
2. I ris de Florence., Iris Florentina. L. Iris
corollis barbatis , caule foliis altiort fubbifloro ,
forïbus feffilibus. Lin. Mill. D iâ . n°. 22. 8c le.
154. Knorr. Del. Hort. 1 . 1 .1. 7. Blackw'. t. 414.
Iris alba Florentina. Bauh. Pin. 31. Tournef.’
3^8. Morif. Hift.2. p. 351 . Sec. 4. t. 5. fi 5. Iris
flore albo. J. B. 2. p 719''. Raj- Il8o. Iris alba
illyrica vulgo vel potius F cre itina. Gain. Hort.
79. Iris Florentina. Thunb. Diff. de Ir. no. 5*
Sa racine eft tubéreufe, noueufe, odorante;
elle'pouffe une tige haute prefque d’un pied &
demi, munie de quatre ou cinq feuilles , 8c qui
foutient une couple de fleurs tout-à-fait blanches,
grandes, qui s’épanouiffent l ’une après l’autre, &
& qui ont une odeur douce ou médiocre, mais
très-agréable. Les feuilles font enfiformes, droites,
glabres, plus courtes que la tige, & a un
vert glauque. Cette Iris croît en Italie , dans les
parties auftrales de l’Europe , & eft cultivée au
Jardin du Roi. % . (v . v. ) Elle a beaucoup de
rapports avec Fefpèce qui fuit 5 mais ei\e en diffère
conftaminent par l’odeur agréable de fa racine ,
qui approche de celle de la Violette , par le vert
glauque de fes feuilles, & par fes fleurs d’un
blanc de la it , & qui ont le tube de la corolle à
peine de la longueur de l’ovaire.
Sa racine eft d’ ufage en médecine : elle a une
faveur âcre & amère, 8c une odeur gracieufe quï
la fait entrer dans les parfums ; elle eft purgative,
incifive , carminative & diurétique ; extérieurement
elle eft déterfiv©) delfcatiye & ftern aratoire.