
in te^ is ', p e A n ü l i s U ig :ffià thp eniùU s. SWariz.
Piodr. p. ÿ î ,,
' '(n'ùiansi ). foliis ellipricis cirhcels y
limbèiïii iiiîtaniibiïs k è tn ï fp h arid s. vSwartz. Prodr.
p. 5i. ‘ . * . '
Obférv. VHoedèr'à quinqurfolia de Linné eft
une efpèce du genre des ' vignes où nous lé ràp-
porÉèrdris, Voye\ Vigne.
Dans rofefervation qui termine notre genre
AràVie, nous avonsdît Y Aratiaarborea. L.ayant,
félon PÏumiet- & Mi Jacquin , un feul ftyle dans'
clïacunè de' fe& fleurs , dêvoit être' plutôt' un
Zïërre qü^uné7 A r a l iëm a i s depuis , àyant vu;
cfdeî'qii^i: ^jfoiWpfciirës1 de cet arbre rapportés1
d Améfiqo'é, & qui nous ont montré à la vérité'
Un î’eùl ftyle fort court;, rn'a’is fendu en
cinq parties, nous croyons maintenant quJon peut
ardoptéf- Popinton dés Bota.niftës qui ont fait
de éef a'rbrè 'uivé efpèce. d’Aralie. Il en refulte
que lès' LièrMs' 8c les Âralies font dés plantes
fôrt rapprochées par leurs rapports, & médiocrement
diftïugïiées comme genre.
LIGNEUSE (tige, fibre, 8cc.) La tige ligneufé
( Cautis Hgnojus y fruticofus ) eft celle
qui eu êompaélè, d’une confiftànce folide, fem-
biable à celle du bois, & qui fubfiftë pendant
plus de deux ans fans périr. Les arbres, les ar*
brille aux & ;lès fous-arbriffeaux ont la tige u-
gnepfe.
La fibre lïgneufe eft celle qui conftitue là
partie folide dé la tige lïgneufe: elle diffère de
ççlle des tiges herbacées, en ce qu’au lieu
4 être lâche, j molle , tendre , prefque fans ténacité
-, elle eft duré , roidë , difficile à rompre.
Àinfi une niaffe. de fibres ligneufes forme
par fon fefietrémént, cette matière compade,
dure & folide qu’on nomme bois. Voyez ce mot.
LÎGULÊE (Corolle) ; Co r o i i a l ig u z a t a -
On donne ce-nôm à une petite corolle monope-
tale tubuléo à fa; bafe , & dont Je limbe, a l longeant
d’un, feul c ô t é fo rm e une, languette
remarquable , * c ’eft-à-dire T une laïqe alongeé,
plane & un peu . étroite. C !eft dans les fleurs
compofées qu’on rencontre ordinairement cette
forte de corolle; & elle conftitue ce qu’on
nomme un demi-fleuron. Ainfi les féhii-flofciileu-
fes font des plantes à fleurs compofées , dont
toutes les . fleurettes font des,, demi - fleurons ,
c !eft-à;-,dife, ont-des corolles ligulpes ; &' dans
les fleurs radiées, les corolles du difque font
,.ffmplement tubuleufes ; mais celles de la circonférence
font encore des corolles liguées.
On peut regarder la corolle ligulée comme
une corolle q u i, tendant , à acquérir une certaine
étendue en longueur, n’ a pu s’accroître
par - tout uniformément pour former un tube
entier. Çe,.qui5 faiti lé fondement - de-cette opinion
, c’eft qu’on ne voit jamais de fleurons
fe' changer en dëtai-fleurons ; au i;eu que pan
emboripoïnt ou par force dé végétation , on voit
fobvent des demi-fleurons fe changer en fleu-
ro'ns cômpfets.
LILAS'; L ix a c . Genre de plante à fleurs mo-
nopétaîéès , dé la famille des Jafmins, qui a
des rapports avec le Nyélanthe , le Troène
& c . ; 8c qui. comprend de jolis arbriffeaux exotiques
, dont les feuilles font oppofées, & dont
les fléars , difpofëes eh grappes pânicuîées &
terminales, ont un âfpèél & une odeur fort
agré'abiês;
Le caraéfère effèntiel de ce genre eft d’avoir
ün calice à quatre dents; une corolle tubuleufey
quadrifide ; deux étamines ; une cap fuie- comprimée
f bilécülaire.
C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Chaque fleur offre i ° . un calice monophylle,'
fo r t. court, droit , à quitte dents , 8c qui
perfifte.
z°. Une corolle mohopétalë , infundibulifor«
me , à tube plus long que le calice, & à limbe
partâgé en quatre découpures ovales , concaves,
& o'üveftbs.’
30. Deux étamines enfermées dans le tube de
la corollë; & dont les filamens , très^courts &
attachés' au tube, portent des anthères droites
& oblongiies.
40. Un ovairê fupérieur, obloUg, fë terminant
en un ftÿle dé la longueur dès étàminesj
à ftigmatë Un peu épais & bifidë.
Le fruit eft une cap fuie ovàlè - oblongue,
pointue, comprimée, b'floculaîre , bivalve , &
ayant lès Valves oppofées à là cloïfôn qu’elles
partagent Ibffqu’ëllès s’ouvrent. Ces mêmes
valves font naviculaires, & ont chacune leur
cavité divifée en. deux, par la portion de la
cloifon qui leur adlière. Les femenc.es folitaires,
ou deux énfemble dans chaque loge , font oblon*
gués ; comprimées , bordées d’un aile membre
nèufë.
E s p è c e s .
I. Lilas commun ; Lilac vulgaris. Lilacfo*
lus, cor dato - ovatis , capfulis fubcomprefßs.
Lilac matkioli. Totirnef. 6ôl. Duham. Arb. U
p# 361. t. 138. Syringa ccèrulea. Bauh. Pin*
3 9^8. Lob. Ic. 1. p. 101. Raj. Hift.
ring'a. flore coeruleo f Lilàc. J. B. I. p.
Cluf. Hift. 1 . p. 56, Bëfl. Hort. Fyft. VefJ-
Frut. t. 1. f, ï . 3. Syringa vulg'afis. Lin. Mm»
Di<ft. n°^ 1. Knorr. Del. Hort. a. t. 5. H* AT
ringa. Hall. Helv. n°.
ß . . Eadèm floribus àlbis. > .
y.' floribus majoribus , limbo.plahiuftiw*
ïres-bèl aV^rifaü conhu de* tout le monde^,
qui intérefle par la rédô&ité*; là
l’odeur délicieufe de.fes fleurs, & que l’ on cul-
ti/e pour l’agrément dans les jardins. Lorfqu’on
le làifle pouffer librement, il s’élève,, comme
un arbre , à la hauteur de 1 5 à zO pieds, for
ur. tronc affez droit, de groffeur médiocre,
couvert d’une écorce grisâtre, & ramifié à fon
fonimec.où il forme une cîme un peu lâche,
mais garnie d’un beau feuillage. Ses rameaux
font oppofés, cylindriques , glabres : ils font
munis de feuilles oppofées , pétiolées , preï-
qu’encoeür, pointues, entières, liffès , vertes,
larges de deux pouces ou un peu plus. Ces
feuilles tombent en. Automne •, & au Printems ,
il en renaît d’autres qui fortent de gros boutons
écailleux, . & fe développent-de bonne,
heure. Les. fleurs font nombreufes, longues, de,
6 à 9 lignes, de couleur lilas , c’e ft -à -d ir e ,
d’un violet pourpré & bleuâtre , pédicelfées ,
8c difpofées en panicules p y ram id a le sq u i
terminent les rameaux, ou qui quelquefois font
latérales & oppofées fous leur fommet r leur,
afpeét eft extrêmement agréable , 8c l’odeur
qu’elles, exhalent eft des- plus fuaves. Il leur fuc-
cède des cap fuies ovales , pointues, un peu comprimées
, plus larges que dans l’efpèce fui vante,
8c. qui n’ont point de lignes fa filantes- fur
leur dos 8c fur les côtés.
I» Ce bel arbriflèau eft originaire du Levant,
de la Perfe, 8c eft cultivé depuis affez long-temps
en Europe , pour fa beauté. Il eft maintenant
prefque naturalifé dans la Suifle & en quelques
endroits de l’Allemagne, où il croît 8c fe propage
de* lui-même dans les hayes 8c les bois.
T?. ( v. v. Ce Lilas n’ eft point endommagé
par le froid*, vient aifément dans tous les ter-
reins & à toutes fortes d’expofitions, & pouffe
quantité de rejettons«de fes racines, qui feryènt
à le multiplier. 11 convient de l’employer, à la-
décoration des bofquets du printemps.
« Il n’eft point d’arbre , dit le Baron de
Tfchoudi, dont les fleurs embelliffent autant
que celles des Lilas, lès décorations riantes
du mois de Mai : qu’ils font beaux ces épis
d’une couleur fi tendre , qui .dardent de toutes
parts du fein d’un feuillage plein d’aménité 1
quelle douce odeur ils exhalent, & combien
d’idées agréables elle réveille ! Que je plains
ceux qui font emprifonnés &r entalfés dans les
villes-, ils y refpirent une odeur infèâe & malfaine;
tandis qu’à la campagne, l’air s’embaume
en balançant les fleurs , & porte dans les veines
*le plaifir & la fanté. »•
2. Lilas, dé Perfe -, Lilac perflca. Lïlac foliis
lanceoïatis , capfulis anguflïs fubtetragpriis^r
«. Lilac ligujiri folio. Tôurnef. 6od. Duham.
Arfi. 1. p. 3^:2.; n°. 6. Syringa babylonica r ln-
divifîs denfioribus foliis. Pluk. Alm. 359; t.
S.27^ f- 8.. Syringa. perfica. Lin.. Mfil., Dict. V.
botanique*. Tome TIL
164. f. 1. Kniph. Orig. Cent. 6. n°. 89. Lilas
de Perfe à feuilles de Troène.
£. Eadem foliis integris laciniatïfque. Lilas
laçïniato folio. Tourne!. 602. Duham. Arb. 1.
p. 362. n°. 8. Ligujirum foliis laciniatis. Bauh.
Pki. 476. Prôcjr. p. 158. Mi 11. Did . t. 164.
f. 2. Agem Litac Perfâmm. Corn. Canad. p.
188. t. 189. Jafninum, ctzruleumperfeum tenui-
folium. Munting. t. 56. Syringa. M-ill. Did.
n°. 3.
' Le Lilas de Perle forme un arbriflèau beaucoup
plus petit quë le Lilas commun, plus délicat
, plus finement ramifié 7* à feuillage plus
fin , plus joli , & en quelque forte plus élégant.
Il, s’élève communément à y ou 6 pieds de
hautcor. j fur des tiges couvertes, d’une écorce
brune , 8c fort rameufes fupérieiirernenr. Ses
rameaux font grêles, louples , divifés , ouverts
ou divergens de toutes parts. Ses feuilles beaucoup
plus petites que dans lé Lilas commun ,
font oppolees, pétiolées , lancéolées, vertes ,
glabres, & affez femblables à celle duTroëne.
Les fleurs nsiffent en grappes paniculées & pyramidales,
fi tuées aux extrémités des branches-
de l’année précédente ; mais elles deviennent
latérales , à mefure que les nouvelles pouffes
fe développent. Ces fleurs font d’un pourpre
clair, nuancé d’une teinte bleuâtre v 8c ont une
odeur agréable. Il y en a une Variété dont les
fleurs font d’une couleur lilas fl pâle , qu’elles-
paroiffènt prefque blanches.- Les capfules font
plus étro itesmo ins comprimées & moins pointues
que céilès du Lilas commun.
£e Lilas de Perfe à feuilles découpées (var. 2.)
eft fort remarquable par fés fehilles', la plupart
profondément pinnarifides, 8c a beaucoup
d’élégance ; il sjélevé un peu moins que le Lilas
de Perfe à feuilles d.ë Troène; fes grappes
de fleurs (ont un peu plus tardives & moins*
grandes. Il craint un peu les frimats printaniers*
Cette efpèce croît naturellement dans la
Perfe & eft cultivée en Europe, dans.les jardins
d’agrémènt.. Elle fleurit au mois de Mai*
I? • ( v. v. ) Il convient de l’employer dans la
compétition des bofquets du printemps , en la
plaçant relativement à fa grandeur. Comme les,
arbriffeaux qu’elle conftitue fouflrent-très-bien-
le cifeau , on en peuf former de jolies palif-
fadesy 8t en tapiffer les murs, prenant foin-
. d e'les tailler. On peut auffi en faire de jolis
buiflons" qui ferviront à décorer les plattes-
bandes des grands parterres*
3. Lilas-. du Japon ,* Lilac perptnfa. Lilac
foliis ovatis ferratis petiolatis fmplicibus terna-
tifque , corollis campanulatis.
%Syringa p°rpenfa. Thumb. El Jap. 19.. r. 3.
Rë'ngjb. Kcertipf. Amoen, Exot. p. 907.
La ‘ corollë de cette plante refièmble fi’ peu
à celle dés autres Lilas connus f qu’ôn pourroiç