l5a IIÎ? L eÇon. Des os et cïesmuscl. du tronc.
regardent obliquement en bas dans les vertèbres
supérieures , et en haut dans les inférieures. Il y a
de plus sur iebord latéral de chaque articulation du
corps des vertèbres, un petit enfoncement commun
aux deux vertèbres, dans lequel est reçue la tête
de la côte.
Des sept vertebres cervicales, les cinq inférieures
sont semblables à celles du dos, mais plus petites.
La face supérieure de leur corps est échancrée,
et reçoit 1 inférieure de la vertèbre précédente. Le
plan de ces faces est incliné en avant. Les apophyses
transverses sont dirigées un peu en avant,
et en bas, excavées en un demi-canal, et percées
d’un trou. Les épineuses sont fourchues, excepté
les deux plus basses.
La seconde vertèbre du cou , nommée axis ou
odontoïde, diffère des autres par son apophyse épi-
neuse, qui est beaucoup plus longue et plus haute;
par le trou dont est percée son apophyse transverse,
q u i, au heu de la perforer verticalement, s’y dirige
d’une manière transversale , et forme ainsi
un canal oblique; par une apophyse pointue, portant
une facette articulaire en devant, qui s’élève
de la face supérieure du corps; enfin, parce que
son articulation avec la première vertèbre se fait
seulement par deuxfaeettes appkties qui correspon-
ent aux apophyses articulaires des autres vertèbres.
La première vertèbre cervicale, qu’on appelle
encore l ’atlas. , est un simple anneau qui n’a
presque point d’apophyse épineuse , point de
corps , mais deux facettes pour l’articulation avec
la seconde, et deux autres qui reçoivent les con-
diles au moyen desquels elle s’articule avec la
tête. Les apophyses transverses sont très-longues
et percées d’un trou.
La longueur du cou est à peu près moitié de celle
du dos , et les deux tiers de celle des lombes.
Lorsque l’homme se tient debout, la colonne vertébrale
a quatre courbures. La région du sacrum
est concave en devant, celle des lombes est convexe
; celle du dos est concave , et celle du coù est
convexe.
Les vertèbres de l’homme sont susceptibles de
divers petits mouvemens les unes sur les autres;
mais ces mouvemens, quoique très-marqués dans
la totalité de l’épine , so % très-petits pour chacun
des os qui la composent. Chaque vertèbre peut se
porter un peu en avant en appuyant sur la partie
antérieure de son corps ; en arrière , en se fléchissant
dans le sens des apophyses épineuses ; et
enfin de côté , en glissant un peu sur les apophyses
articulaires. Un grand nombre de ligamens affermissent
ces articulations ; mais les indiquer pour
une des vertèbres, c’est à peu près les "faire con-
noître pour la totalité.
Le corps de chacune des vertèbres est revêtu ,
tant en dessus qu’en dessous, d’une substance cartilagineuse
élastique , dont la solidité diminue graduellement
du centre à la circonférence. Les apophyses
obliques ont aussi chacune leurs capsules