mine au-dessus du grand trou de la moelle épinière.
^
^La base du crâne dans le plus grand nombre
n’est formée que par une crête longitudinale plus
ou moins arrondie.
Dans quelques espèces, comme le merlan, la
perche , le salmone, etc. la protubérance occipitale
est très-prolongée en une vive arrête.
Les squales et les raies ont la tête articulée
avec la colonne vertébrale par deux condyles;
mais cette articulation est peu mobile et maintenue
fixement par des fibres ligamenteuses.
a r t i c l e VI.
Des muscles de la tête.
A. Dans Vhomine.
Les muscles qui meuvent la tête de l’homme
Viennent de la première , de la seconde, ou de '
plusieurs autres vertèbres cervicales.
Ceux qui viennent de l’atlas sont :
i°. Le petit droit postérieur , ( atloido-occi-
P ltien) qui, de l ’apophyse épineuse de la première
vertèbre , se termine au milieu du bord postérieur
du trou occipital. Il porte l ’occiput directement
en arrière , et meut la tête sur l’atlas.
2/ k e petit droit antérieur ( trachéli-sous-
occipitien). Ce petit muscle s’attache à la portion
annulaire antérieure de l’allas, et il s’insère à
l’apophyse basilaire. Il produit absolument le mouvement
contraire du précédent. Il ramène la face
en devant et en bas.
5°. L e petit droit latéral (masto'ido-ailoidien ),
dont l’attachp la plus fixe est sur l ’apophyse transverse
de l’atlas, et l’insertion à l’apophyse mas-
toïde du même coté. Il fléchit un peu la tête de
côté en la portant vers l’épaule.
4°. L e petit oblique , ou oblique supérieur (at-
loido-sous-masto'idïen ) , qui va de la même apophyse
, en montant en dedans , vers le bord postérieur
du grand trou , du côté de l ’apophyse mas-
tôide. Ce muscle produit une petite rotation de
la tête sur l’atlas, en même temps qu’il la fléchit
en arrière.
Les muscles qui viennent de la seconde vertèbre
ne sont que deux :
L ’un appelé le grand d r o it postérieur ( axoido-
occipitien ). Il s’attache à l’apophyse épineuse de
l’axis , et s’insère à l’occipital en recouvrant le
petit droit postérieur aux usages duquel il participe,
en opérant ‘cependant un mouvement en arrière
beaucoup plus marqué.
L ’autre a été nommé le grand oblique, ou
oblique inférieur (axoïdo-ailoïdien). Il va de la
même apophyse épineuse, en se portant en dehors
vers l’apophyse transverse de l’atlas où il
s’insère ; de sorte que c’est plutôt un muscle de
l ’épine que de la tête. Il fait tourner l’atlas sur