et que leurs épines , tant ventrales que dorsales
sont doubles , ou forment deux rangées de tubercules.
L ’articulation du corps des vertèbres les unes
sur les autres est très - remarquable. La partie
antérieure du corps de la vertèbre présente un
tubercule arrondi demi - sphérique ; et la partie
postérieure offre, au contraire, une cavité correspondante
; de sorte que chacune des vertèbre^, est
articulée en genou avec celle qui la suit et avec cille
qui la précède. Ce mode d’articulation explique tre(/>
bien le mouvement du corps des reptiles , qui, en
général, s’exécute sur les côtés, et non de haut en
bas, comme le représentent les peintres.
Tableau du nombre des vertèbres dans les rep tiles.
2°. S e r p e n t s .
E S P È C E S .
V ertèbres
portant les côtes.
Vertèbres I
à la queue.
Vipère ( berus ). . . . . . . i 39 . . < . 55
! Serpent à lunetttes (n a ia ) . • . I92 63
j Couleuvre à collier (n a tr ix ) . . . 20$ . . / . . 112
. . 54 . . •0 • 7
Boa-devin ( constrictor. ) . . . i 2Ô2 , . , 52
• . s44 • • plus de 60
Serpent à sonnettes. . . . . . i 75 . . . . 26
Orvet. . . . . . . . . . .
! -
. . 17
= = = £
E . Dans les jJoissons.
Les vertèbres des poissons osseux ont des corps
tantôt cylindriques , tantôt anguleux , tantôt comprimés;
elles ne s’articulent que par leurs corps
seulement. Leurs parties annulaires ne se touchent
point, et elles n’ont point d’apophyses articulaires.
On peut les diviser en deux classes : les caudales,
qui ont une apophyse épineuse en dessus, et une en
dessous ; et les abdominales ou dorsales, qui en ont
en dessus seulement. Celles-ci ont ordinairement aux
côtés des apophyses transverses auxquelles les côtes
sont attachées.
Les apophyses épineuses, tant supérieures qu’inférieures,
sont très-longues, sur-tout dans les pois-
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