l ’omoplate , et se fixe à la face externe de la tête de
l ’humérus.
Le grand rond ( scapulo-humérien ) ,• il vient de
l ’angle inférieur ou costal de l’omoplate, et se porte
un peu au-dessous de la tête de l’humérus, à la
face interne ; il produit la même action que les pré-
cédens.
Le coraco-brachial ( coraco-humérien ) s’étend
dë l ’apophyse coracoïde, où il prend naissance par
un tendon commun avec la tête coracôïdienne du
biceps, jusqu’au milieu de l’humérus., dans la direction
duquel il se porte le long de la face interne.
Ce muscle relève le bras sur l’épaule , e t , dans quel-
quelques circonstances , peut mouvoir l’omoplate
sur le bras.
B. Dans les mammifères.
Tous les muscles du bras existent dans les mammifères
, avec quelques modifications cependant.
Ainsi le grand pectoral est généralement plus
charnu et composé de faisceaux plus distincts.
Dans les singes, sa portion claviculaire va à la
ligne âpre en descendant plus bas. Les fibres de la
portion sternale s’y rendent aussi dans trois directions.
Il y a de plus deux portions costales : une
antérieure , plus grande , qui va à la grande tubérosité
; une postérieure, plus petite , qui se porte au
cou de l’os sous la tête, de sorte que ce muscle paraît
composé de quatre ou cinq autres.
Dans les mammifères, qui n’ont point de clavicules
parfaites. même dans le dauphin , il y a une
première portion sternale qui va perpendiculairement
à la ligne âpre, et qui forme avec la portion
correspondante de l’autre côté , ce que l’on a appelé
le muscle commun aux deux bras ; c’est lui qui
produit l’entre-croisement des jambes de devant.
Dans les carnivores, en général, ce muscle com-*
mun se subdivise encore en plusieurs portions ,
dont une partie se rend vers le bas de l ’huinérus en
se portant très-obliquement en arrière.. Ce muscle
commun existe aussi dans les ruminans* Le mouton
a de plus un autre muscle commun tout différent ,
qui s’étend de la région sternale au cubitus N et
achevé ainsi d’enfermer le bras dans le tronc. II
paroît devoir se rapporter plutôt au pannicule
charnu qu’au grand pectoral. Dans le cheval, c’est
ce dernier muscle commun qui porte chez les hip-
potomistes le nom de muscle commun aux deux
bras y et qui produit ce croisement des deux avant-
bras que les écuyers nomment chevalier.
Une seconde portion du grand pectoral, plus
profonde et beaucoup plus considérable que le
muscle commun, se porte de toute la longueur du
sternum, obliquement vers la tête de l’humérus.
Elle est quelquefois elle-même divisée en plusieurs
faisceaux.
Le grand dorsal des quadrupèdes différé peu
de Celui de l’hommç , mais ces animaux ont un
muscle de plus; car le pannicule charnu ( cutano-
humérien ) produit un tendon très - remarquable
1 . S