synarthrose, qui sont en même nombre que les vertèbres
dont elles font partie.
Le rebord osseux est formé d’un grand nombre
de pièces soudées entre elles, qui , par leur réunion
, forment un limbe à trois faces, une supérieure
qui appartient à la carapace , une inférieure
qui se joint au plastron à l’aide d’une peau très-
coriace , et une interne qui présente une rainure
dans laquelle sont reçues les extrémités des côtes.
Cependant le rebord osseux n’a pas la même forme
à sa portion antérieure. Il y a là une pièce osseuse
quarrée , convexe en dessus, concave en dessous,
qui porte une épine pour l’attache des muscles.
Son bord antérieur est de plus découpé en croissant.
Il y a aussi quelques petites pièces particulières
au-dessus de la queue.
Le plastron de la tortue, dépouillé de la peau
épaisse qui le recouvre, offre dans quelques espèces
une seule plaque solide, formée de plusieurs
pièces unies par synarthrose $ dans d’autres,
cette plaqüe est percée à jour, et formée de plusieurs'^
, dont les uns sont situés dans la ligne
moyenne en devant et en arrière , et les autres
placés latéralement et unis à l’aide des premiers
qui les soutiennent.
L. Dans les poissons.
Les poissons n’ont pas de poitrine proprement
dite 5 toute la cavité du tronc est occupée chez
eux par les viscères de l ’abdomen. Cette cavité
varie beaucoup en figure et en étendue ; elle est
comprimée par les côtés, applatie horizontalement,
ou à peu près arrondie. Son étendue fait une
partie plus ou moins considérable de la longueur
du corps, selon les espèces. En général, les poissons
de l’ordre des abdominaux ont cette cavité
plus longue, mais cette règle n’est pas du tout
constante. La cavité est bornée en arrière par l’apophyse
inférieure de la première vertèbre caudale,
qui a souvent un volume très-considérable , et
presque toujours une forme particulière. Ainsi,
dans les pleuronectes, elle est grosse , arrondie
en avant, et se termine en bas par une forte
épine , etc.
La cavité abdominale est enfermée latéralement
par les côtes, lorsqu’elles existent. Les raies,
les squales ^ les syngnathes , les tétrodons, les
diodons , les cycloptères , les fistulaires , etc.
par exemple, n’en ont pas. L ’esturgeon , le hallis
te , Y anguille yVuranoscope j \es pleuronectes y
Yanarrhique, les zées, n’en ont que de fort courtes.
Les trigles , la loricaire , Yuranoscope , les
cottes ont leurs côtes à peu près horizontales 5 elles
embrassent presque toute la hauteur dé* la cavité
dans les perches, les carpes, les brochets , les
chètoduns, etc. Enfin elles s’unissent à un sternum
dans le zeus vomer , les harengs ou chipées
, le salmone rhomboïde etc. Le syngnathe
hippocampe, ou petit cheval marin, a
des espèces de fausses côtes produites par les tu-
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