5ao Additions,
s o u s -c c tu d ie n s ). Ils sont placés dans l’intérieur du
bassin. Leur forme est pyramidale , ils tiennent
par leur base à l’échancrure postérieure de l’os
des îles et à la pointe du sacrum. Ils viennent aussi
en partie des apophyses transverses des premières
vertèbres de la queue , et ils s’insèrent par des
languettes tendineuses aux apophyses épineuses
des mêmes vertèbres , et à la lozange saillante du
dernier os qui porte les pennes. Il agit absolument
comme le précédent , mais en sens contraire.
Les fléchisseurs latéraux de la queue sont tous
éloignés de la ligne moyenne et au nombre de
quatre de chaque côté.
Le premier et le plus long de tous a été nommé
c r u r o - c o c c y g ie n par Vicq-d’Azyr ( f è m o r o - c a u -
d ie n ). Il vient du fémur, sur lequel il s’attache
postérieurement vers son tiers supérieur, et il va
s’insérer au côté supérieur de la lozange du dernier
os de la queue. Il porte la queue de côté
lorsqu’il agit seul. Lorsque les deux se contractent,
ils fléchissent la queue inférieurement ou rabaissent.
C’est à ce muscle qu’on doit attribuer cet
abaissement forcé de la queue qui a lieu lorsque
l ’oiseau court.
Le second s’insère d’une part au ligament qui retient
la penne la plus extérieure de la queue sur le
dernier os, et il s’attache au tranchant postérieur de
la branche de l’os pubis. Lorsque ces deux muscles
agissent ensemble , ils étalent les plumes eu
Additions. Ô21
éventail ; ils font faire la roue à la queue des
paons y des dindons, des faisans , etc.
Le troisième est presque parallèle au précédent;
mais il est situé à son côté interne. Il s’attache aussi
I au pubis , mais un peu à la branche de l’ischion ,
et va se fixer à l ’angle latéral de la lozange sail-
j lante , qui est située , comme nous l’avons d it, atL-
I dessous du dernier os de la queue.
Le quatrième est le pfirs court de tous ; Vicq-
I dAzyr l ’a nommé moteur latéral du coccyx. Il tient
à la pointe externe des apophyses épineuses des
I quatre vertèbres de la queue qui suivent la pre-
I mière , et il s’insère au bord latéral du ligament
qui joint les pennes de la queue. Il étale aussi les
pennes, mais moins fortement que le second, dont
I on doit le regarder comme un accessoire.
Page 565, ligne 25 : Le péroné ' des sarigues
est fort gros et très-arqué ; ce qui l’écarte beaucoup
du tibia.