D. Dans les reptiles.
L ’os de la caisse des quadrupèdes ovipares Ressemble
à celui des autres animaux : cependant il
a une double courbure , plus ou moins prononcée :
il présente en devant une convexité vers l ’extrémité
tibiale , et une concavité du côté du bassin.
Dans la tortue , il y a des trochanters bien prononcés
-, mais on n’en retrouve plus dans les lézards
ni dans les grenouilles.
La coupe du fémur est en général arrondie
excepté dans le pipa où elle est très-applatie.
A R T FU L E I V.
Des muscles de la cuisse.
I. Muscles du grand trochanter.
Les muscles qui se portent au grand trochanter
du fémur , font tourner cet ©s sur son axe dans la
cavité cotyloïde; soit en portant la pointe du pied
de dedans en dehors, soit en opérant le mouvement
contraire : ils peuvent aussi éloigner un peu
la cuisse de la direction de l’épine , ou, ce qui revient
au même , l’écarter de l’autre cuisse.
À. Dans l’homme.
L a couche la plus voisine des os est composée
des suivans :
i°. L e petit fessier ( ilii-trûehantérien ) quis’attache
à la partie antérieure et inférieure de l’os
des îles , et qui s’insère par un tendon mince au
bord antérieur et supérieur du grand trochanter $
il relève directement la cuisse de côté. ;
52°. Le pyramidal ( sacro-trochantérien ) qui
vient de l’intérieur du bassin , où il s’attache à la
partie supérieure du bord latéral de l’os sacrum ,
et qui s’insère par un tendon grêle au haut du grand
trochanter , derrière le précédent ; il fait tourner la
cuisse sur son axe de dedans en dehors.
3°. Las muscles jumeaux ( ischii-trochantérien)
prennent leurs attaches au bord postérieur de l’ischion
, et s’insèrent au sommet du grand trochanter,
derrière le précédent, auquel leur tendon s’unit
un peu ; aussi produit-il à-peu près le même effet.
4°. L ’ obturateur interne ( sous-pubo-trochan-
terien) dont l’attache est à la face interne du rçbord
et. de la membrane du trou ovalaire ou sous-pubien ,
et qui s’insère, par un tendon grêle qui se contourne
autour du bord postérieur de l’ischion , au sommet
du grand trochanter , entre les deux jumeaux qui
lui forment une espèce de gaine. Il agit comme eux,
mais avec beaucoup plus de force , à l’aide de la
poulie dérivative sur laquelle il glisse.
5°. Le quarrè de la cuisse ( ischio-trochanté-
rien ) qui s’attache à la tubérosité de l ’ischion, et
s’insère au bord postérieur du grand trochanter
sous Iqs précédons. C’est un rotateur de la cuisse
qu’il porte de dedans en dehors.
6°. Sur le petit fessier et le pyramidal est couché
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