43G V F L eçon. Mouv. des an. sans vert.
montant obliquement de bas en liant * sous l ’inser-
lion de chacun de çes mêmes muscles droits latéraux
, dont ils aident le mouvement lorsqu’ils agissent
ensemble.
Tels sont les muscles du corps en général; mais
les vraies et les fausses pattes , ainsi que la tête,
ont des muscles propres qu’il faut décrire séparément.
Les muscles des pattes vraies ou écailleuses sont
situés dans l’intérieur des trois articulations qui les
forment. On peut les distinguer en ceux qui meuvent
ces articulations , et en ceux qui agissent sur l’ongle
qui les termine.
Les muscles de la première pièce ou article sont
au nombre de cinq ou six faisceaux attachés au
rebord supérieur , et s’insèrent aussi au rebord
supérieur de l’article suivant. Ceux du second article
sont, à peu près , en nombre égal, et s’insèrent au
rebord supérieur du troisième.
Les muscles de l’ongle se terminent par deux
tendons ; mais ils sont formés de plusieurs faisceaux
qui s’attachent, les uns sur le second et le troisième
article , par deux plans bien distincts ; les autres,
sur une ligne qui correspond à la convexité de
l ’ongle ; et enfin, les dernières, sur celle qui répond
à sa concavité. Ces deux tendons s’insèrent à deux
tubercules de l’extrémité supérieure de l’ongle , du
côté de sa concavité et de sa pointe : ils servent à
le fléchir. Il est probable qu’il sq redresse par
l ’élasticité de son articulation.
Les muscles des pattes membraneuses ou fausses
sont au nombre de deux pour chacune. Leur direction
par rapport au corps , est à peu près
transversale. Ils s’étendent, du centre de la patte
où ils s’insèrent, jusqu’au-delà du stigmate du côté
du dos, où ils s’attachent par des bandelettes latérales
et plus ou moins obliques. L ’un de ces muscles
est situé au-devant de l’autre , qu’il recouvre en
partie.
Leur usage est de retirer le centre de la patte
en dedans , et de faire rentrer dans l’intérieur les
crochets dont son limbe est armé.
Il est probable que les muscles obliques du
ventre produisent l’elfet contraire par leurs contractions.
Quant aux muscles de la tête, nous ne ferons
connoître ici que ceux qui produisent son mouvement
total. Nous renvoyons les autres aux diverses
fonctions auxquelles ils sont destinés.
Les muscles qui agissent sur la tête la fléchissent
en dessus , en dessous et sur les côtés.
Les fléchisseurs en dessus sônt en grand nombre :
ils s’attachent sur le second et sur le premier
anneau, et ils s’insèrent à divers points de l’occiput :
les uns plus près de la ligne moyenne ; les autres,
plus latéralement. Ils forment, en général, deux
faisceaux. Le plus interne est le moins volumineux»
Les fléchisseurs latéraux sont très-obliques. Ils
prennent naissance de la partie inférieure ou
E e §