uni»1
34 Iere L eçon. Économie animale.
gonfle par l ’accumulation du sang qu’y produisent
B les nerfs excités par le désir , et devient par là
en état de pénétrer dans le vagin, qui conduit à
f e .
la matrice ou à Yoviductus, et d’y lancer le fluide
qui doit réveiller les germes. L ’oviductus, ou la
■ ■ Il K trompe , reçoit l’oeuf au moment où il se détache
de l ’ovaire , le conduit au dehors si l ’animal est
■B Ppi
ovipare , ou dans la matrice s’il est vivipare. Le
petit germe se développe , et tire sa nourriture
soit du corps de sa mère par la succion d’un tissu
considérable de vaisseaux qui tiennent à ceux de
B ë i
1
son propre corps , soit d’un© masse organisée qui ■ lui est attachée de la même manière , et qui forme H H ce qu’on nomme le jaune de l’oeuf, ouïe vitellus.
Lorsqu’il est parvenu au point convenable , la matrice
le repousse au dehors , où il brise la coque de
l ’oeuf pour s’échapper.
A R T I C L E I I I .
animaux présentent dans chacun de leurs II systèmes d’ organes. 1 On voit, par l ’article précédent, que ce qui est
■BP. ; Tableau des principales différences que les
commun à chaque genre d’organes, considéré dans
tous les animaux, se réduit à très-peu de chose , et
qu’ils ne se ressemblent souvent que par l’effet qu’ils
produisent. Cela a dû frapper sur-tout à l’égard
de la respiration, qui s’opère dans les différentes
/
I
1111 H
..................................................
«lasses par des organes si variés | que leur structure
ne présente aucun point commun. Ces différences
dans les organes de même genre sont précisément
l’objet de l ’anatomie comparée ; et l’exposé
rapide que nous allons faire des principales ,
sera , pour ainsi dire , le plan général de ce cours.
Nous allons donc reprendre chacune des fonctions
dont nous venons de traiter-, et examiner les
divers degrés d’énergie qu’elle-a, et les moyens
particuliers par lesquels elle s’opère dans les dif-
férens animaux.
Les organes du mouvement nous présentent
d’abord deux grandes différencçs dans leur position
respective : tantôt les os forment un squelette
intérieur , articulé , recouvert par les muscles 5
tantôt il n’y a point d’os à l’intérieur, mais seulement
des écailles ou des coquilles qui recouvrent
la peau, au dedans de laquelle sont les musclesj
ou bien enfin il n’y a aucune partie dure qui
puisse servir de levier ou dé point d’appui dans
les mouvemens.
Les animaux qui sont dans le premier cas ont
tous le corps soutenu dans son milieu par une colonne
formée dé plusieurs pièces osseuses, em-,
pilées les unes sur les autres , et nommée épine
du dos, ou colonne vertébrale : aussi portent-ils le
nom à.’animaux vertébrés. Ce sont les mammifè
r e s , les oiseaux y les reptiles et les poissons.
Les animaux sans vertèbres, ou sont entièrement
mous et sans aucune partie dure , ou ont
C 2