27§ IV e L eçon; De l ’extrémité antérieure.
en deux portions et s’insère à la face postérieure de
la portion quarrée de l’humérus. Le grand rond
qui s’insère au même endroit que lu i, est d’une grosseur
énorme. C’est au moyen de ces trois muscles
que l’animal creuse et pousse la terre en arrière.
Les autres muscles de l’humérus de la taupe ne
présentent d’autres différences que celles qui sont
déterminées par la figure singulière des os.
Le muscle analogue au grand pectoral est formé
de trois portions, ou plutôt de trois muscles bien
distincts dans les chauve-souris.
L ’un , situé au lieu ordinaire, s’étend de la ligne
saillante du sternum à la tête de l’humérus qu’il
recouvre, et il s’insère à la grosse tubérosité antérieure.
Le second vient de toute la longueur de la clavicule
et de la partie antérieure de l’épine du sternum,
et s’insère derrière la .grosse tubérosité au-
dessus du précédent, dont il aide l’action dans les
mouvemens de l’aile.
Le troisième est recouvert en partie par le premier.
Il s’attache aux dernières côtes près de leurs
cartilages sternaux. Ses fibres remontent presque
verticalement sous l’aisselle pour s’insérer à la crête
de l’os du bras , qui est ici -très-longue.
Le grand dorsal n’est qu’une bandelette charnue
qui vient des tubercules épineux des deux dernières
vertébrés dorsales. Il a quelques connexions avec
le trapèze. Il s’insère à l’humérus en unissant son
tendon à celui du grand rend dans le creux de.
Faisselle.
Les muscles sur et sous-épineux , ainsi que le
sous-scapulaire, n’offrent aucune particularité qui
soit digne de remarque.
Le deltoïde ne s’attache point du tout à la clavicule
, à moins qu’on ne regarde la seconde portion
du grand pectoral comme en faisant partie ; il est
étendu sur toute la face externe de l ’omoplate où il
forme deux portions, dont l’une est inférieure et
plus mince que l’autre. Leur tendon réuni passe
au-dessus de l’articulation et s’insère à la crête
de l’humérus.
Il n’y a point de muscle petit rond. Le grand
rond n’offre rien de particulier j il unit son tendon
à celui du grand dorsal.
Il n’y a point de coraco-brachial.
C. Dans les oiseaux.
Les oiseaux ont trois muscles pectoraux, tous
attachés à leur énorme sternum, et agissant sur la
tête de l ’humérus.
i°. Le grand, qui à lui seul pese plus que tous
les autres muscles de l’oiseau pris ensemble , s’attache
à la fourchette, à la grande crête du sternum
et aux dernières côtes ; il s’insère à la ligne âpre
très - saillante de leur humérus. C’est par son
moyen que les oiseaux donnent les violens coups
d’ailes nécessaires pour le vol.
20. Le moyen ( Vicq-d’Azyr ) placé dans l’angle
que fait le corps du sternum avec sa crête et dans