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est produite par des libres qui viennent obliquement
du tibia et se portent à la malléole externe en
devant et en arrière.
Sur l’articulation du fémur avec le tibia, entre
les condyies du premier , est place un petit os
presque circulaire, un peu pointu vers le bas, convexe
et rude en avant,. ayant en arriéré deux
facettes qui correspondent à celles du fémur. Il est
suspendu à cet endroit par des ligamens et des
muscles, et empêche le tibia de s’étendre au- delà
de la ligne droite j on le nomme la rotule. C’est cet
os qui forme l’angle du genou.
L ’articulation des quatre os qui forment le genou
est affermie par un grand nombre de ligamens. Il
y a d’abord une capsule qui vient du pourtour des
condyies du fémur,' et qui s’attache aux bords de la
rotule et du tibia. Des trousseaux ligamenteux se
portent ensuite dans diverses directions. Les uns
naissent sur le condyle extern© du fémur , et se
fixent au côté interne de la tete du tibia. Un autre
venant du condyle interne s’attache au cote externe
de l’os de la jambe, et même au péroné. Dans l’intérieur
même de l’articulation sont situés deux ligamens
placés en sautoir l’un au-dessus de l ’autre;
on les nomme les ligamens croisés ,• ils viennent
de la partie postérieure des condyies du fémur, et
se portent au milieu de la ligne saillante qui séparé
les deux fossettes articulaires de la tete du tibia.
Deux ligamens inter-articulaires, de figure semi-
lunaire, sont aussi interposés entre le tibia et le
Art. Y Des os de ta jambe.
fémur ; ils sont maintenus en situation par de petits
trousseaux de fibres ligamenteuses qui viennent de
différens points de la capsule. Enfin la rotule a un
liaainent particulier très-fort., qui de sa pointe se
porte à l’épine du tibia. Il paroit etre de nature
tendineuse, et produit par la terminaison du tendon
des muscles extenseurs dans l’épaisseur desquels se
développeroit cet os sur-articulaire.
B. Dans les mammifères.
Les os de la jambe sont généralement les mêmes
dans les mammifères que dans l’homme.
Dans les singes la crête antérieure du tibia est
' peu marquée.
Daiis la chauve-souris le péroné est extrêmement
grêle je t comme les fémurs sont tournes en
arrière, il arrivé que les jambes se regardent par
leur côté péronien.
Dans la taupe le péroné se soude au tibia vers
son tiers inférieur.^
Le tibia de Y ours est un peu arqué en devant :
la tubérosité de son arête antérieure est tres-sail-
îante, et les faces articulaires très en arrière.
Le chien a le péroné attaché dans toute la longueur
du tibia en arrière.
Le phcitagin, le tatou, les paresseux ont le
péroné assez gros, éloigné du tibia et courbé.
Les rongeurs ont le péroné tout-à-fait en arrière.
Dans les rats il se soude au tibia vers le tiers infe