iS4 IIIe L eçon. Des os et des muscl. du tronc.
sciire grele, qui est situé entre le long dorsal et le
sacro - lombaire. Il s’attache supérieurement aux
apophyses transverses des vertèbres cervicales qui
suivent la troisième, et il se termine par des languettes
tendineuses, qui croisent celle du sacro-
lombaire , aux angles de toutes les côtes. Ce muscle
est encore un accessoire du sacro-lombaire.
Tous ces muscles de l ’épine doivent être considérés
en masse si on veut se former une idée nette de
leur manière d’agir et des mouvemens qu’ils opèrent.
* Ainsi cette masse de fibres charnues et aponévro-
tiques qui occupe la partie postérieure de l ’épine, et
qui semble prendre naissance sur le sacrum, peut
être considérée comme un seul muscle ( sacro-
spinien ) formé de trois branches principales.
L ’une, la plus interne, la plus rapprochée des
apophyses épineuses, répondant aux muscles nommés
Yépineux du cou et Yépineux du dos , qui doit
maintenir l ’épine dans un état de rectitude et la
porter en arrière lorsqu’elle s’est inclinée en devant.
La seconde portion, qui est intermédiaire, et qui
forme ce que les anatomistes ont nommé le sacro-
lombaire , et son accessoire ou transversaire grêle,
qui agit comme les précédens.
Enfin la troisième portion est externe j elle est
formée par le long dorsal et son accessoire ou grand
transversaire du cou ; elle a absolument les mêmes
usages que les deux autres.
Viennent ensuite les petits muscles situés entre
chaque paire de vertèbres. Ils forment trois séries.
Art. II. Des muscles de l ’épine. i 85
Les transversaires épineux ( transverso - spi-
niens ) ;
Les interépineux ( interspiniens ) ;
Les inter-transversaires ( inter-transversiens ).
Il n’y a qu’un seul muscle situé au devant de
l’épine, qui agisse spécialement sur elle j c’est le long
du cou ( proe- dorso-atloïdien ) qui est attaché
sur le corps des trois premières vertèbres du dos ,
et qui s’insère au tubercule antérieur de l’atlas ; il
doit fléchir le cou en devant.
Les vertèbres de la queue ou du coccyx sont
susceptibles d’un petit mouvement en arrière et en
devant, qui est opéré par deux paires de muscles
qu’on nomme :
Uischio - coccygien ( ischio-caudien ) ; il s’attache
sur l’épine de l’ischion et s’insère aux parties
latérales des os du coccyx. Lorsque les deux muscles
agissent ensemble , ils portent un peu les os en
arrière.
Le sacro-coccygien ( saero-caudien ) : il vient de
la face interne de l’os sacrum , et s’insère à la face
interne des os du coccyx, qu’il relève par sa contraction.
B. Dans les mammifères.
Les muscles de l ’épine des singes sont, à peu de
chose près , les mêmes que ceux de l ’homme. Ils ne
diffèrent guère que par la force de leurs .tendons.
Ceux des chauve-souris sont si grêles, qu’on