ils échappent là à nos recherches par leur transparence.
Un grand nombre ont la bouche garnie
de tentacules mobiles au gré de l’animal, à l’aide
desquels il saisit sa proie. Les méduses nagent en
déplaçant l ’eau par des mouvemens alternatifs qui
rendent leur corps tantôt pla t, tantôt convexe.
Les actinies ont, dans la peau coriace qui les
recouvre, une telle faculté contractile, qu’elles
prennent à volonté les formes les plus dissemblables.
Tantôt applaties en disque , tantôt élevées en cône,
tantôt alongées en cylindre , etc. etc. Dans les
hydres on ne retrouve plus que des tentacules
mobiles. Dans les vorticelles, les rotifères , on
apperçoit , à l’aide des instrumens, des cils de
figures diverses tournant sur leur axe avec une
rapidité étonnante.
Nous devons terminer ici l’étude anatomique
des organes du mouvement, puisque nous ne pouvons
plus qu’en reconnoître les formes extérieures
que les naturalistes ont décrites , et que
'notre but est seulement d’en faire connoîlre la
structure intérieure.
S E P T I È M E L E Ç O N .
X)es organes du mouvement considérés
en action.
]Sj ou s avons vu dans toute cette première partie
de notre ouvrage, les formes, les connexions
et les rapports de tous les organes du mouvement.
Nous avons sur-tout appuyé sur les articulations
de chaque os , et l ’action particulière de chaque
muscle , et sur les variations que ces choses subissent
dans les divers animaux.
Voyons à présent l’effet qui résulte de l’action
simultanée ou successive de tous ces organes , dans
la production des mouvemens généraux et partiels
dont les animaux sont susceptibles; et examinons
comment ces effets sont modifiés par les différences
des organes de chaque espèce.
A R T I C L E P R E M I E R .
D e la station.
La station est cet état dans lequel un animal
se fient sur ses jambes dressées et fermes.
Si un homme ou un animal, qui se tient debout,
venoit à mourir subitement, ou cessait, par quelque
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