tière pour loger l’oesophage dans toutes les espèces
de cette famille.
Les rongeurs ont à peu près la même disposition
des corps de leurs vertèbres, ainsi que le cochon, le
tapir et le rhinocéros. Les apophyses, transverses
du cochon ont la partie antérieure de leurs extrémités
comprimée et élargie , en sorte qu’elles pa-.
roissent doubles.
éléphant, dont le cou est très-court, a des vertèbres
qui ressemblent assez à celles des singes.
Dans les ruminans , à mesure que le cou s’a-
longe , les apophyses épineuses diminuent. Elles
sont presque nulles dans les chameaux , la gi~
rcife, etc. $ sans cela elles auroieht empêché le cou
de se ployer en arrière. Les transverses sont comprimées
, et forment deux angles ; un supérieur
dirigé en avant, et un inférieur qui se porte de
côté. Dans ceux qui ont le cou court, ces deux
angles forment des apophyses transverses doubles.
Tels sont le h oe u f, la chèvre, le mouton, etc.
Les vertèbres cervicales du cheval sont assez semblables
à celles des ruminans. Dans les uns et dans
les autres, les corps des vertèbres ont en avant des
espèces de crêtes longitudinales.
En général, dans les quadrupèdes, l’avant-dernière
cervicale porte sur les parties latérales du
corps deux éminences applaties qui forment une
espèce de gouttière.
Dans le dauphin l ’atlas ressemble assez à celui
de l’homme ; l’axis est .très-mince , et soudé à l’atlas:
les cinq autres sont presque aussi minces que du
papier.
Dans le cachalot, les sept vertèbres sont soudées
ensemble : les cinq intermédiaires sont excessivement
minces.
fî. Des vertèbres du dos.
Les vertèbres dorsales des singes ne diffèrent pa$
beaucoup des nôtres ; seulement leurs apophyses
épineuses s’alongent et se redressent un peu dans
les macaques et les magots.
Les chauves-souris n’ont point du tout d’apophyses
épineuses ; elles sont remplacées par de
très-petits tubercules qui manquent même dans quelques
espèces., de sorte que la colonne vertébrale ne
présente aucune aspérité en arrière. Leur canal vertébral
est d’un très-grand diamètre dans cette région.
Dans les vrais quadrupèdes , ces apophyses sont
d’autant plus longues , plus droites et plus fortes ,
que la tête est plus lourde , ou portée sur un plus
long cou \ il fallait en effet qu’elles fournissent au
ligament cervical des attaches proportionnées a
l ’effort qu’il avoit à supporter.
Ainsi la girafe | le chameau , le boeuf , le
rhinocéros , l’éléphant$ sont les quadrupèdes chez
lesquels elles sont les plus longues. C’est une erreur
de croire qu’elles soutiennent la bosse ànchameau ,•
car cette bosse n’est composée que de graisse.
Le dauphin les a médiocres , mais droites, et
moindres que celles des lombaires , parce que